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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai trouvé ce roman très agréable à lire en raison de son ton humoristique. le regard plein de dérision de l'auteur sur la responsable de l'enquête, la commissaire Lantier, et la naïveté de son nouvel assistant, le jeune lieutenant Monot, m'ont en effet franchement amusé.
Bien que l'intrigue en elle-même n'ait pas réussi à me captiver (même si elle est bien construite et sans doute en raison de ce ton et de l'ambiance plus délirante qu'angoissante qu'il crée), ce roman m'a fait penser à ceux de Fred Vargas, auteur que j'apprécie beaucoup. Il ressemble aussi un peu aux ouvrages de Wodehouse. Je conseille donc ce livre à ceux et celles qui cherchent à passer un agréable moment de divertissement mais pas aux adeptes de sensations fortes (gore).
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Quelques mots sur ce roman policier déjà largement commenté sur les blogs. Une quinzaine de jours après ma lecture j'ai quelques difficultés à me remémorer l'histoire, en revanche les personnages me restent très présents à l'esprit et notamment la fameuse commissaire Viviane Lancier, héroïne de ce policier qui ne se prend pas au sérieux (ce qui ne m'a pas déplu, d'ailleurs).

Il est question d'un certain Victor Hugo, qui trimbalait des vers de Baudelaire dans sa besace de clochard, avant d'être retrouvé mort au coin d'une rue. Notre commissaire s'empare de l'enquête sans grande conviction, la poésie n'est vraiment pas sa tasse de thé. Fort heureusement, le jeune inspecteur Monot vient à sa rescousse et lui, les vers, c'est son truc !

L'enquête menée par Viviane Lancier est un peu tirée par les cheveux, mais l'humour est au rendez-vous et l'intrigue, bien que farfelue, tient en haleine. L'originalité du roman tient à la personnalité des personnages principaux, attachants et humains. La commissaire n'est pas une super-woman : sa vie privé bat de l'aile, elle enchaîne les régimes foireux... Quant au jeune inspecteur, nul ne résiste à son charme, ni le lecteur, ni la commissaire.

Une récréation divertissante.

Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Enquête policière et humour ne font pas toujours bon ménage. Cela part parfois dans du grand « n'importe quoi » que l'on peut apprécier ou non, selon le lecteur et l'humeur du moment. Pour moi, le lézard lubrique de Melancholy Cove fait partie des réussis et Spellman et associés m'a plutôt ennuyée, ces deux exemples pourraient être inversés chez d'autres lecteurs ou lectrices… Ceci pour dire que le livre de Georges Flipo est un policier d'abord, l'humour vient ensuite, davantage au travers des personnages que des situations, et cela lui réussit plutôt.
La commissaire Viviane Lancier, son tailleur rose (mais non, pas du Chanel) ses régimes sans cesse commencés et recommencés, son côté franchouillard et son peu d'intérêt pour la Culture avec un grand C, se voit confier une enquête. Il s'agit de la mort d'un SDF, l'indice le plus important est une lettre, remise « aux bons soins de Victor Hugo » et contenant un sonnet de Baudelaire que les experts déclarent comme authentique. A cette mort s'ajoutent d'autres tentatives d'assassinat, serions dans une sorte de roman à maléfices où un poème peut provoquer des morts en chaîne ? Non, l'enquête est assez classique, avec ses suspects nombreux et intéressants, pour que l'on s'attache aux pas de LA commissaire (elle tient au féminin) et de son adjoint, Monot, tout jeune, mais davantage porté sur la littérature, ce qui est un atout dans cette enquête.
J'ai passé un moment très agréable avec ce duo, j'ai apprécié les portraits des protagonistes, car l'auteur excelle à dépeindre ses personnages, avec seulement une petite interrogation sur les méthodes parfois surprenantes de Viviane Lancier, ceux qui ont lu le roman comprendront, mais que cela ne vous empêche pas de prévoir de faire connaissance avec la commissaire. Elle reviendra d'ailleurs dans un autre roman dont le titre est déjà trouvé : La commissaire n'a point l'esprit club.
A noter aussi le très bon choix de couleur pour la couverture qui rappelle les « gialli » italiens et qui vous vaut inévitablement des « Qu'est-ce que tu lis ? »…
Lien : http://lettres-expres.over-b..
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Merci à Babelio et à l'éditeur Folio pour l'envoi du livre via l'opération Masse critique.
Un polar classique dans son genre mais sympathique.
La commissaire Lancier a presque 40 ans, quelques kilos qu'elle voudrait perdre et une solitude qui lui pèse encore davantage. Très investie dans son travail, un peu vacharde (et elle le sait), elle n'est pas forcément très sympathique mais on s'attache malgré tout à elle car elle est très humaine et qu'elle a une vie qui nous fait de la peine.
L'enquête est intrigante et le récit distille ses petites touches d'humour (même si pas tout à fait autant que ce à quoi je m'attendais).
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Flipo Georges, - "La commissaire n'aime point les vers : une enquête de la commissaire Viviane Lancier" –La Table Ronde, 2010 (ISBN 978-2070442812)
Date de lecture : vendredi 15 février 2013
Recension saisie le : 24 juin 2015
Enfin un livre distrayant ! Une aimable pochade sans prétention autour d'un vrai-faux poème de Baudelaire, qu'il a tout de même bien fallu écrire, un jeune inspecteur lettré, une commissaire quelque peu loufoque, des experts en graphologie décidés à tout, un collectionneur ne reculant devant rien... sans oublier le lointain descendant du cousin du poète.
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Voilà un polar qui va réjouir les amateurs de littérature. Un Victor Hugo plus vrai que nature se fait assassiner pour avoir trimballé un texte écrit par Baudelaire. Invraisemblable scénario dont l'auteur ne se sort pas si mal. Les protagonistes du drame – jamais vraiment innocents – suintent la mauvaise foi, la cupidité et la rancoeur. Avec ces ingrédients-là, l'intrigue fonctionne toute seule. le personnage de la commissaire aurait gagné à être plus fouillé, pour mieux marquer la différence entre ces malfrats occasionnels et l'enquête. La fin est larmoyante. On attendait un ultime rebondissement où 'Académie Française aurait aurait fait baigner dans son sang au moins quelques Immortels, voire ressusciter un Victor Hugo dressé contre la petitesse humaine
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