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Citations sur La Tête de l'emploi (239)

j'ai consulté mon téléphone : je n'avais aucun message. C'est à cela que servent les téléphones portables, à se rendre compte que personne ne pense à vous. Avant, on pouvait toujours rêver que quelqu'un cherchait à vous joindre, à vous parler, à vous aimer. Nous vivons maintenant avec cet objet qui matérialise notre solitude.
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(...) il ne fallait jamais "faire de vagues"'. Oui, c'était ça. C'était la bonne expression. Avec mes parents, tout devait être lisse et aseptisé. Quand j'étais enfant, on devait toujours parler doucement dans les lieux publics et ne jamais demander son chemin à quiconque dans la rue. Il ne fallait pas se faire remarquer. La vie devait se passer dans une fissure. Evidemment, je parle de leur comportement social. Car, une fois la porte refermée sur notre intimité, c'était un tsunami qui déferlait sur nous. Les grandes scènes se jouaient toujours dans les coulisses. Cette peur du dehors, de "ce que les autres vont penser", si je l'avais toujours ressentie, elle s'aggravait chez eux avec l'âge.
(p. 199)
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Elle dit : "J'ai besoin de réfléchir". Et tout le monde sait à quel point ce besoin de réflexion est mauvais signe. Quand une femme dit vouloir réfléchir, c'est tout réfléchi. (p. 57)
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Mon cœur battait encore quand je regardais Nathalie, peut-être pas tout le temps, peut-être même rarement, mais à tout moment je pouvais être transpercé par le bonheur d'être avec elle. Certains appellent cela les intermittences du cœur - une formule que j'aime bien tout en n'étant pas certain de la saisir parfaitement.
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J'ai consulté mon téléphone: je n'avais aucun message.C'est à cela que servent les téléphones portables, à se rendre compte que personne ne pense à vous.Avant, on pouvait toujours rêver que quelqu'un cherchait à vous joindre,à vous parler, à vous aimer.Nous vivons maintenant avec cet objet qui matérialise notre solitude...
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De toute façon, et quoi que nous fassions, nous ne serons jamais rassasiés en amour.
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(...) quand j'avais réfléchi aux personnes qui étaient susceptibles de m'aider à retrouver du travail, le nom de Berthier avait paru évident. Il me proposait de passer le voir à son bureau pour discuter de ma situation. J'appréciais son attention. (...)
Pourquoi m'évertuer à vanter mes propres mérites auprès de ce salaud ? Il n'avait rien à me proposer. Il avait voulu me voir uniquement pour apprécier sa propre situation. C'est ainsi que jouissent les minables.
(p. 141 et 151)
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Je ne disais rien non plus de mon bonheur. Enfin, c'est sûrement un mot excessif. Je ne devrais pas dire "bonheur", mais il manque un terme qui évoque le simple fait d'être bien. On pourrait dire bienheur.
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Soudain, j avais envie de lui dire que j'allais être un touriste de ma vie. Que sans elle j'allais passer des jours à marcher dans mon corps sans savoir où aller.
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Certains sentiments sont des souterrains, et on ne peut rien prononcer dans cette pénombre de cœur. L'absence de quelque chose, ça ne veut pas dire que ça n'existe pas.
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