"Il faut s'avouer malade pour commencer à guérir".
"Il est au creux de la vague, vague qui elle-même est au creux de l'océan, océan qui lui-même est au creux de l'Univers, il y a de quoi se sentir perdu".
- Bernard porte la moustache : « Il aimait à répéter que nous vivons dans l’époque la moins moustache qui soit. …Et toujours, après ces excitations verbales, il retournait à ses pensées intimes encombrées par le rien. »
- Les parents d’Hector « Ils aiment tout le monde pareil. C’est un amour simple qui va de l’ÉPONGE à leur fils. »
- La description des personnages est fantastique et, pour le même prix, c’est drôle. Par exemple, Gérard, le frère de Brigitte « Gérard n’avait pas beaucoup de neurones, mais de très belles cuisses. …Il était tombé sur un galet (lors du compétition de cyclisme) qui lui avait enfoncé le crâne. Ajouté au dopage des années précédentes, cette chute avait achevé de le transformer en légume si bien que certaines mauvaises langues l’appelaient le POIREAU.
Toute sa vie, lui aussi, en accumulant les objets les plus absurdes, avait voulu paraître important en se construisant une identité matérielle. Élevé par une moustache et une soupe, ses repères avaient produit du vent. Ouarzazate-Casablanca était une collection comme une autre. Chacun trouvait sa nourriture fantasmatique.
les ennemis dans la violence s’unissent souvent dans le silence.
Les mains n’avaient pas de cerveau mais une mémoire de l’amour.
la nymphomanie est un sens unique.
Dans le mensonge et dans la vérité, les femmes sont fascinantes.
faire croire à une femme qu’on ne sait pas qu’elle nous trompe facilite la paix du ménage.
La mort est toujours un cliché. On ne va pas innover et fanfaronner le jour de sa mort. De toute façon, on est toujours allongé pareil.