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4,07

sur 840 notes
Dans Les armes de la lumière, Ken Follet nous entraine dans la ville anglaise fictive de Kingsbridge à la fin du XVIIIème siècle. Alors que la révolution française fait rage, l'Angleterre est modifiée par la révolution industrielle. L'industrie textile se voit transformée par des machines qui remplacent le travail de nombreux ouvriers. La guerre entrainant l'augmentation des prix et l'enrôlement forcé de jeunes hommes, des mouvements de grève et d'insurection se produisent dans tous les bassins industriels anglais.
Cinquième et dernier volume de la saga de la ville de Kingsbridge, Les armes de la lumière peut se lire séparément des autres volumes.
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Depuis 1989, Ken Follett est revenu plusieurs fois nous proposer un roman qui se déroule ou qui fait référence à Kingsbridge. L'année 2023 aura vu la parution du cinquième volume.

Comme les précédents il n'est pas strictement indispensable d'avoir lus les volumes précédents pour être à son aise ici. Cela dit, il serait dommage de passer à côté de plusieurs chefs d'oeuvre. de manière générale, en dehors de clins d'oeil et du dénouement, l'intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler ailleurs en Angleterre.

Comme dans le volume précédent, il ne faudra pas s'attendre ici à un fil rouge qui prendra la forme d'une construction matérielle. S'il y bien quelque chose qui se construit, ce ne sera pas un monument mais une nouvelle classe sociale : les ouvriers. La condition ouvrière, et dans une certaine mesure l'exode rural, sera ici au centre de l'intrigue.

Comme de coutume, le talent de l'auteur et de ses traducteurs en langue française nous emporteront dans un roman facile à lire, dans lequel nous entrons facilement qui nous conduira de chapitres en chapitre dans ce pavé de près de 900 pages (en grand format).

La lecture est plaisante mais les habitués de l'auteur pourront être ici quelque peu déçus. Nous avons ici droit à un longue intrigue qui propose de nombreuses sous-intrigues. Tout cela est riche, l'on ne s'ennuie pas, même si tout cela semble cousu de fil blanc. Les histoires, les rapports entre les personnages paraissent suivre un schéma bien établi et les développements sont assez prévisibles.

Les personnages sont intéressants à suivre mais paraissent soit stéréotypés soit schématisés. Nous avons ici aux grands classiques de l'auteur.

Il faudra véritablement attendre la dernière partie de l'oeuvre pour être surpris. Celle-ci se déroule dans un ailleurs surprenant. L'auteur nous régale d'un épisode historique mais hélas au prix d'invraisemblances liées aux personnages. Dommage… car cette partie là est la meilleure et la plus réussie.

Sans être le meilleur ouvrage de Ken Follett, Les armes de la Lumière reste un bon roman à condition d'apprécier l'auteur.
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Si retrouver la plume de Ken Follet et son talent de conteur m'est toujours apparu comme la promesse d'un vrai plaisir, je dois confesser que, cette fois-ci, j'ai été un peu déçu par ce nouvel opus. J'ai en effet trouvé que cette lecture manquait de souffle. Pourtant, la période de la révolution industrielle, surtout en Angleterre, est passionnante.

L'auteur rend d'ailleurs bien les combats ouvriers sur toile de fond de guerres napoléoniennes, la volonté de s'élever socialement de ses personnages, la violence d'une époque difficile prise dans les soubresauts d'une économie en plein bouleversements. de tous ces ingrédients, il tire une histoire intéressante et pleine de rebondissements…mais.

Je referme ce livre avec un goût d'inachevé. le livre est indéniablement bon, la palette de personnage est large et variée mais il lui manque quelque chose pour être très bon. En fait Ken Follet fait du Ken Follet, sans surprise et sans fantaisie nous laissant une impression de déjà lu. J'aurai, pour ma part, aimé que l'épopée napoléonienne prenne plus de place dans le récit car il y avait là matière a davantage de péripéties et de développements.

Bon, ne vous y trompez pas, c'est tout de même un bon moment de lecture avec les bémols habituels sur les scènes de sexe et de violence qui réserveront ce bouquin à des lecteurs plutôt matures.
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Après les Piliers de la terre, qui se déroule au Moyen-Âge, le Crépuscule et l'Aube au temps des vikings, nous voici de retour à Kingsbridge au 18è siècle. C'est le début de la révolution industrielle, la naissance des syndicats, mais aussi la guerre dans toute l'Europe avec Napoléon et ses conquêtes. Ces différents romans peuvent se lire de façon indépendante.
L'auteur avec son style d'écriture m' a plongée facilement dans l'ambiance de ce roman historique. Pour moi la lecture est toujours aussi addictive. Les personnages sont attachants ou détestables. On suit leur combat pour l'amélioration de leur condition de vie, de travail. On entre dans l'intimité des personnages, dans leurs réflexions. Il y a des personnages forts et courageux, avec du caractère qui osent s'opposer à la noblesse, à l'aristocratie. On suit les complots, les manigances des uns et des autres et des amours de certains. A travers les personnages, les descriptions des bâtiments, des paysages, l'auteur nous place au coeur de l'intrigue et arrive à maintenir le suspense. Comme d'habitude un roman très bien documenté tant sur le plan historique que sociétal.
Une lecture que j'ai adoré, les pages se tournent facilement,même si la construction de ce roman n'est pas une surprise car c'est la même que dans les précédents volumes.
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Sal, fileuse, se retrouve veuve avec un jeune enfant, Kit. Elle en veut à Will, le fils du Seigneur, responsable de l'accident de son mari et est obligée de quitter son village pour aller travailler à Kingsbridge. Amos l'emploie mais est obligé de recommencer tout à zéro : son père avait contracté des dettes et quand il est décédé, Hornbeam, personnage machiavélique et diabolique, souhaite racheter son entreprise. Amos ne se laisse pas faire et aidé par un autre tisserand, Spade, il réussit finalement à s'en sortir. Quant à Elsie, la fille de l'évêque, elle aime Amos qui est aveuglé par une autre jeune femme. Elsie n'a plus qu'un but, celui de créer son école pour les enfants pauvres. La pauvreté est en effet partout, hommes, femmes et enfants travaillent durement mais le pain est de plus en plus cher, il faut financer les guerres. On voit ainsi évoluer ce petit monde. Amos, Elsie et Spade sont relativement ouverts. Quant à Sal, elle n'hésite pas à se révolter et à dire ce qu'elle pense. le gouvernement ne travaille pourtant pas en faveur de son peuple et réprime toute révolte. On craint comme en France, une révolution. Hornbeam et Will s'associent pour faire régner cette oppression dans la ville.
La révolution industrielle qui s'opère dans les filatures est très bien expliquée.
Les machines remplacent les hommes qui ne demandent qu'à travailler. Les années passent et Kit sera démontrer son intelligence et de nouvelles perspectives vont s'ouvrir à lui. Malheureusement, en même temps, c'est Napoléon qui accroît son pouvoir et il faut encore se battre.
Quelques chapitres sont alors consacrés notamment à la bataille de Waterloo.
Les personnages principaux sont attachants et on craint souvent pour leur vie. Certains diront peut-être qu'il y a toujours les "bons" d'un côté et les "méchants" de l'autre, mais c'est ce qui fait finalement le roman. Un roman passionnant où les femmes sont mises en avant.
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Retour à Kingsbridge! Nous sommes à la fin du 18e siècle. Napoléon terrorise l'Europe, le début de l'industralisation de la production textile exacerbe le conflit entre patrons et ouvriers...

Ken Follet a un talent incroyable pour nous raconter des histoires. J'ai dévoré les 850 pages de ce dernier roman. On suit une dizaine de personnages sur 30 ans sans jamais se mélanger les pinceaux. Un exercice de virtuose qui trouvera son apogée avec la bataille de Waterloo.
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Avec Les armes de la lumière, on traverse une période historique assez décisive pour l'Europe ! Autant la révolution française s'est vite soldée en un régime de terreur, autant l'Europe entière multiplie des craintes et déploie tous ses efforts pour réprimer toute forme de protestation populaire, surtout l'Angleterre ! À côté des guerres qui paralysent et dont la flambée surgit avec l'arrivée au pouvoir du grand Napoléon, il y a des activités commerciales qui vont subir un grand coup laissant les maîtres d'entreprise dans l'embarras quant à pouvoir contenir la masse ouvrière, si bien que l'arrivée des machines industrielles vont révolutionner le travail fait à la main, mais les ouvriers ne sont pas prêts à céder leur gagne pain aux simples machines....
Ken Follet nous plonge avec beaucoup d'érudition et de délectation dans la pratique rudimentaire du tissage jusqu'à l'arrivée des machines dans la ville de Kingsbridge en Angleterre, une ville où chacun connaît tout le monde, où on apprend à côtoyer chaque personnage et se l'attacher, à vivre chaque situation avec enthousiasme, où les femmes n'ont pas froid aux yeux, elles frappent les hommes, prennent des initiatives, décident qui aimer ou pas, s'épanouissent dans leur sexualité, une ville qui a accompagné, par ses hommes, Wellington dans la guerre puis la victoire contre Napoléon à Waterloo...
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780 pages que pour ma part, j'ai eu un peu de mal à finir. Je vais me faire huer par les nombreux fans de Ken Follett ! Déjà, oui l'écriture est fluide mais sans surprise, l'histoire pareille. Alors oui, le fond historique est intéressant : la montée de l'industrialisation de ce qui faisait la richesse de l'Angleterre : ses tissages. Nous sommes en 1792 et Amos fait le tour des villages pour récupérer le fil fait à la quenouille par des villageois qui crèvent la fin et dépendent du bon vouloir, soit de l'évéché, soit du châtelain du coin, soit des deux. En gros, des riches et des pauvres. Va naître au fur et à mesure, la catégorie intermédiaire des bourgeois commerçants. Elle existe déjà, mais avec le siècle des Lumières, elle va se développer pour créer les Industriels. Car au fur et à mesure du livre, nous allons assister à la mécanisation du tissage et avec la syndicalisation de tout ce petit monde pour se défendre contre tous ceux qui ont peur de perdre leur pouvoir et leur argent.
Donc, le fond est intéressant. Pour les personnages, je suis beaucoup plus mitigée. le méchant Hornbeam, les formidables Sal, Spade et Amos, des histoires d'amour impossibles qui deviennent possibles, une touche d'homosexualité, beaucoup de dialogues, et des caractères nombreux mais trop survolés. Je ne suis pas arrivée à me projeter dans un seul et malgré les « méchants », j'ai trouvé les personnages trop fleur bleue. Pour moi, c'est trop dilué. Moins de personnages, plus creusés, sur un temps plus court aurait gagné en « épaisseur ».
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Les armes de la lumière signe mes retrouvailles avec ce génial conteur qu'est Ken Follett. J'avais eu un coup de coeur pour le crépuscule et l'aube et j'ai tout autant aimé ce nouvel opus qui vient clore sa saga consacrée à Kingsbridge.

Entre destins contrariés, jalousies meurtrières, justice arbitraire, guerre sanglante et révolution industrielle, Ken Follett dépeint avec une virtuosité inégalée une génération qui incarne la lutte pour un avenir libre de toute oppression.

Une belle brique de près de 800 pages dont je n'ai fait qu'une bouchée tant il m'a happée dès les premières pages ! J'avais prévu de me le réserver en lecture du soir, pensant me contenter d'une cinquantaine de pages à la fois, mais mission impossible car à chaque fois que j'étais obligée de le poser, je bouillais d'y retourner au point que je suis venue à bout de ma lecture en quatre jours !

Il faut bien reconnaître à Ken Follett, un talent indéniable de conteur qui sait nous prendre dans ses filets pour ne plus nous lâcher jusqu'au point final. Un décor historique de qualité, des intrigues bien bâties, pleines de retournements de situations et de suspens, des complots en veux-tu en voilà, des méchants haut en couleur qu'on adore détester.

L'histoire, bien que classique, se révèle passionnante ! On suit plus particulièrement Sal, Amos, Spade et Elsie dans leurs combats et leurs amours sur une vingtaine d'années. le récit s'ouvre en 1792 alors que la Révolution française fait rage jusqu'en 1818, en passant par la bataille de Waterloo à laquelle est consacrée toute une partie, la seule qui ne m'a pas franchement intéressée.

Mais au-delà de l'histoire de nos héros, l'auteur s'attache à nous montrer l'avènement de la révolution industrielle avec les machines à filer modernes. Une révolution qui transforme la vie des ouvriers de Kingsbridge, pour le meilleur et pour le pire.

De l'autre côté, il y a la révolution venue de France, les idées de liberté et la prise de parole du peuple font trembler la monarchie anglaise qui craint de les voir traverser la Manche. le gouvernement les combat donc en instaurant des mesures de plus en plus répressives. Les mouvements syndicaux sont interdits. le droit au rassemblement est enlevé. Il y a des situations et des jugements vraiment révoltants, qui m'ont fait bondir depuis mon canapé tant je les trouvais injustes !

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Fin du XVIIIe siècle, l'Angleterre conservatrice craint la France révolutionnaire et ce petit Corse dont le pouvoir et l'influence vont mettre l'Europe à feu et à sang. Bien que très éloignées du quotidien des ouvriers anglais, ces querelles Internationales influent les lois (arbitraires) et l'économie (toujours déjà si capricieuse) qui régissent leur vie. Par l'entremise de Sal, fileuse au grand coeur, Amos, drapier un peu niais pas fiable, Spade, le tisserand à l'écoute, Hornebeam, le terrible échevin, et plein d'autres personnages, c'est toute une époque que Ken Follett nous fait vivre une nouvelle fois à Kingsbridge.
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"Les armes de la lumière" n'est pas spécialement original, on retrouve les ficelles qui ont fait le succès de l'auteur anglais. Parfois celles-ci sont même trop visibles (pour un livre qui parle de tissu, c'est un comble! Mwahaha). Et puis, normalement les phrases didactiques, les répétitions (je suis sure qu'on aurait pu enlever au moins 50 pages) et les scènes de sexe pataudes, ça me fait dire miè ou gnia, pire ! parfois j'arrête ma lecture. Mais pas avec Ken Follett car il a cette faculté de rendre ses personnages tellement tangibles qu'il est impossible de les abandonner... Quand j'ai tourné la dernière page, je me suis demandé où étaient passés tous mes nouveaux amis du XVIIIe siècle. Et c'est sans doute le meilleur compliment qu'on puisse faire à un roman.
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