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3,47

sur 1129 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
♫ Ma cabane au Canada
Est blottie au fond des bois (...)
Si la porte n'a pas de clé
C'est qu'il n'y a rien à voler... ♪♫

En effet, dans la « bicoque » pourrie de Dell Parsons, quinze ans, il n'y a pas de quoi faire fortune, vu que toutes ses possessions tiennent dans une valise et une taie d'oreiller. Si ladite bicoque n'est pas exactement au fond des bois, Partreau n'en est pas moins un trou perdu désenchanté du Saskatchewan, à quelques encablures des USA. Comment un gamin de 15 ans, originaire de Great Falls, Montana, peut-il se retrouver catapulté de l'autre côté de la frontière, seul et livré à son destin ? La faute à ses parents, qui viennent de braquer une banque pour tenter d'éponger une vilaine dette. Et ces desperados sont tellement foireux qu'ils se sont fait prendre en quelques jours à peine, ne laissant à leurs deux enfants que des perspectives d'avenir sombres et incertaines. Tandis que Berner, la soeur jumelle de Dell, rebelle et volontaire, prend la poudre d'escampette pour échapper à l'orphelinat et vivre sa vie, Dell, garçon passif, sérieux et désireux de s'instruire, se laisse prendre en charge et conduire au Canada, selon le souhait de sa mère. Il atterrit dans l'orbite d'Arthur Remlinger, Américain exilé pour d'obscures raisons, étrange dandy inquiétant et charmeur. Propriétaire d'un hôtel, il a accepté d'embaucher Dell pour divers petits boulots en échange du couvert et du gîte dans la fameuse bicoque, donc. Jusqu'à ce que le destin de Remlinger le rattrape et s'accomplisse, avec, une nouvelle fois, des répercussions sur celui de Dell.

Du braquage de la banque aux derniers jours de la chasse à l'oie à Partreau, il s'écoule à peine trois mois de la vie de Dell, et cette période est le pivot où tout bascule pour lui, de la candeur de l'enfance à la lucidité cruelle du monde des adultes. La frontière et les grands espaces sont ici les symboles d'un rite de passage, de l'abandon et du renoncement forcé à l'innocence, un point de non retour – Dell ne rentrera d'ailleurs jamais vivre aux USA.
Comment construit-on son identité quand on débute dans la vie sur des bases aussi bancales, quand les parents n'ont pas donné l'exemple, quand on n'a pas de point de repère, quand on porte malgré soi, non pas la responsabilité, mais le poids d'actes illégaux ? Ce sont tous ces questionnements qui sont abordés au long de 500 pages d'une écriture-fleuve, sinueuse, cérébrale et redondante. Car autant de mots pour décrire trois mois d'une vie en grande partie routinière, c'est long, très long, surtout quand l'auteur met un point d'honneur à systématiquement tuer tout suspense en annonçant à l'avance les principales péripéties. Quant à la vie d'adulte de Dell, on en saura peu de choses : prof de lycée, marié à une Canadienne, pas de quoi en faire un roman, certes.
En tout cas, ces trois mois de la vie d'un gosse déboussolé sont racontés sans faire pleurer les violons, ce qui me plaît, mais avec un détachement qui m'a empêchée de m'attacher aux personnages, ce qui me plaît moins. « Canada » est sans doute un « grand roman américain », mais qui pour moi manque de chaleur humaine. Il fait froid, au Canada...
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Dire que j'a failli passer à côté de « Canada »…. J'avais commencé l'ouvrage lors d'un retour de vacances, et je n'avais pas accroché, car la première partie de ce roman, qui en comporte trois, est très longue à se mettre en place. Cinq mois plus tard, j'ai décidé de m'y remettre, car j'avais lu de bonnes critiques de ce roman dans « Lire » à sa parution. Bien m'en a pris !

Car il est vrai que « Canada » n'a pas de nombreux rebondissements, n'est pas un roman d'aventures (quoique), pour tenir plus du roman psychologique, puisque l'histoire est narrée selon le point de vue du Dell âgé qui se souvient de sa jeunesse. Mais quelle langue, quel brio dans l'analyse psychologique, dans la construction des personnages, dans la mise en place d'un décor ! C'est l'un des rares romans où, durant la lecture, je ressens à ce point le « calibre » (c'est mon premier roman de Richard Ford) d'un auteur.

« Canada » est donc l'histoire d'une famille, les Parsons, qui va éclater quand les parents, à court d'argent et la tête dans les ennuis, le père étant une petite frappe retirée de l'armée qui participe de manière idiote à une arnaque, décide de braquer une banque sans réelle préparation, presque sur un coup de tête. Une folie irraisonnée qui va bouleverser les deux enfants, deux jumeaux adolescents, Berner et Dell. C'est ce dernier qui va raconter l'histoire, rétrospectivement, en essayant d'expliquer avec ses mots d'adulte ce qui s'est passé pour lui alors. Les deux parents placés en prison, Berner et Dell décident de se sauver chacun de leur côté, pour éviter d'être pris en charge par les services de la protection des mineurs. Berner part du côté de San Francisco, tandis que Dell sera emmené par une amie de sa mère, selon les dispositions prises par cette dernière, chez son frère au Canada, où il va vivre une période un peu trouble.

Il s'agit ici d'un roman d'apprentissage de la vie par un jeune garçon de quinze ans, mais dont le thème principal, qui revient régulièrement est l'identité, la perception que l'on a de qui on est, mais également par les autres. Comment devient-on qui l'on est ? Peut-on rester le même quoiqu'il advienne ? Ou doit-on s'adapter aux évènements, et dans ce cas, devenir un autre ? « (…) si notre mission à tous, dans ce monde, était d'acquérir de l'expérience, il était peut-être nécessaire, et je l'avais déjà pensé, de devenir quelqu'un d'autre. Et ce, même si j'avais cru, comme notre mère nous l'avait appris, que nous demeurions fidèlement semblables à ce que nous étions au début de notre vie. Mon père, bien sûr, aurait pu dire que ce premier individu – celui sous l'identité duquel j'avais débuté – avait cessé de faire sens et devait céder la place à un autre, plus pertinent. Il s'était sans doute déjà appliqué l'idée à lui-même. Seulement pour lui, c'était trop tard » (p. 371).

Un roman brillant, marquant, qui m'a hantée pendant les jours suivant sa lecture.
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L'impermanence, c'est ce qui n'est pas permanent.
Et bien, dans ce roman de Richard Ford que je découvre, j'ai le sentiment que tout se bâtit sur cette forme de paradoxe, sur l'opposition continue du permanent et de l'impermanent. Dell Parsons, le "héros" qui raconte son histoire, est tout à la fois dans un état de passage permanent - de la vie de famille à un statut d'orphelin de fait, de la frontière entre le Montana aux Etats-Unis et le Saskatchewan au Canada, de l'enfance à l'âge adulte - et dans la permanence de ses interrogations, avec un temps qui s'écoule lentement, lentement ...
Un roman initiatique donc, en deux temps, avec la rupture que constitue l'arrestation des parents de Dell Parsons. La vie d'avant qui passe, inexorable, à Great Falls, USA, celle d'après à Fort Royal et Partreau, Canada. Une vie où Dell semble subir les évènements, n'être qu'un pion dans les mains du destin. Et dans le même temps, ce pion grandit, fait siennes les péripéties de son existence et s'émancipe peu à peu.
Je trouve que ce roman est de ceux dont on ne découvre toute la richesse qu'après en avoir fini la lecture. Je l'ai d'abord trouvé très long, très lent. 500 pages pour quelques mois de la vie d'un homme ... Sans doute est-ce là une volonté de l'auteur, un moyen de montrer les pesanteurs qui enferment Dell, peut-être aussi de souligner le lent et parfois douloureux passage d'un état de vie à l'autre. Mais cela, on ne le comprend qu'une fois le livre refermé.
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Dell et sa soeur jumelle Berner, vivent un quotidien d'adolescents tout ce qu'il y a de plus banal. Ils habitent un quartier modeste de Great Falls, Montana, aux États-Unis, aux côtés de leurs parents, Neeva, institutrice et Bev, militaire retraité. Rien ne prédestinait cette famille d'apparence tranquille à connaître un bouleversement conséquent. Et pourtant… miné par des problèmes d'argent suite à une transaction illégale opérée entre Bev et des gens peu scrupuleux, ce dernier a l'idée saugrenue de rembourser ses dettes en braquant une banque. Il demande à sa femme de l'aider dans cette entreprise peu commune. Malgré un mariage bancal et des sentiments depuis longtemps étiolés, Neeva accepte d'épauler son mari dans cette tâche hasardeuse. Leur braquage n'est qu'un modeste succès : ils dérobent seulement 2000 dollars, mais arrivent à passer entre les mailles de la sécurité et à rentrer paisiblement chez eux retrouver leurs enfants. Néanmoins, les jours suivants, des hommes les suivent à la trace. Ils se font finalement arrêter, sous les yeux ébahis et interrogateurs de Dell et Berner. Avant d'être embarquée par les policiers, Neeva avait planifiée la fuite de ses enfants en lieu sûr, pour éviter qu'ils ne se retrouvent aux mains des services sociaux. Pour eux, une nouvelle vie va commencer : direction le Canada !

Le Canada, deuxième plus grand pays du monde en superficie, autant admiré pour ses magnifiques paysages que redouté pour ses hivers très froids. Dell et Berner vont avoir l'opportunité et/ou l'inconvénient de recommencer leur vie du début, loin des racontars qu'ils entendent. Nouveau pays, nouvelles coutumes et traditions, nouveaux repères, nouvelles connaissances… la chose n'est pas aisée, d'autant qu'ils doivent en même temps se reconstruire psychologiquement suite au choc brutal vécu par l'arrestation de leurs parents. Comment se remettre de ces changements ? Quand et comment retrouver le bonheur ?

Là-bas, ils sont attendus par Arthur Remlinger, un personnage énigmatique et mystérieux, froid et distant, qui ne laisse rien transparaître de ses émotions ou de son histoire personnelle. A la tête d'un hôtel, il semblerait qu'Arthur ait fuit l'Amérique pour se cacher au fin fond d'une bourgade du Canada, où il s'ennuie terriblement. Quels sombres secrets cache-t-il ? Ce personnage, que je n'ai pas compris, ne va absolument pas aider à la reconstruction et à l'apaisement. Je peux faire le même constat pour notre protagoniste Dell, que j'ai trouvé totalement effacé. Il se laisse balloter sans jamais se rebeller, acceptant sa pauvre condition sans chercher à l'améliorer. Dell m'a fait beaucoup de peine, tout en m'agaçant terriblement.

L'histoire est sympathique, le voyage immersif intéressant, mais ça s'étire quand même un peu trop en longueurs. Il ne se passe quasiment rien durant l'intégralité du récit : pas d'action à proprement parler, uniquement des scènes de vie, des réflexions psychologiques et autres interrogations, des descriptifs très précis des lieux ou des émotions traversées par Dell, notre narrateur. le rythme est lent, monotone, certains passages sont inutiles et ajoutent seulement de la lourdeur au récit. Les descriptifs des paysages américains puis canadiens sont bien développés et permettent une immersion facilitée dans ces deux pays si lointains pour moi. On se retrouve facilement dans les années 60, entouré de paysages désertiques, on ressent la moiteur, la désertification, la sensation de solitude face aux grands espaces. Je pense que c'est l'une des raisons qui ont permis à Canada de recevoir le prix Femina du roman étranger en 2013. Je ne remets pas en cause la décision des jurées (puisque le prix est remis par un comité de femmes), mais je pense que bien d'autres romans étrangers auraient été plus à même de recevoir ce prix.

Une narration lente, monotone, parfois répétitive, qui nous raconte pourtant des scènes de vie extraordinaires dans un style peu exceptionnel. Un roman réflexif, intéressant, qu'il faut sans doute prendre le temps de savourer, mais que j'oublierais bien assez vite.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Nous dirons que ce roman est en deux parties : première partie aux USA, l'enfance les parents, la relation frère soeur, deuxième partie : il part au Canada, séparation de sa soeur et ses parents il prend son envol. Prenant au début je lui trouve des longueurs, à partir du troisième tiers, on aurait pu faire plus court. Rien d'exceptionnel à mon sens.
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J''avoue avoir du mal à trouver quoi dire. Je n'ai pas ressenti d'empathie pour ce gamin de 15 ans, qui aurait pourtant eu besoin d'un peu d'amitié et de chaleur humaine. Peut-être parce qu'il écrit à 50 ans de distance ? Qu'il a eu le temps et les moyens d'y mettre de la distance ? Peut-être.
L'été de ses 15 ans ne fut pourtant pas des plus riants : parents qui braquent une banque et se font envoyer en prison, fugue de sa jumelle, exil au Canada.. Loin des ses repères et de ses envies. Et bientôt témoin de meurtres, qu'il taira à la police.
J'ai ressenti beaucoup de vacuité dans ce garçon qui ne se révolte jamais (contre qui cependant ?) Parfois même il semble s'ennuyer, comme si tout cela était normal. Sans chercher à résoudre ne serait-ce que la question de sa scolarité, qui semble lui tenir à coeur. La solution vient toujours de l'extérieur, lui reste passif.
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Éloge de la passivité...
Dell est un ado américain parmi tant d'autres. Mais sa vie tangue et bifurque quand les adultes qui l'entourent cessent de le protéger et l' obligent à passer la frontière, à devenir un homme qui ne peut compter que sur lui.
Dell a été dépossédé de tout sinon d'un double et pathétique héritage: le journal de sa mère (intitulé "chronique d'une personne faible", rédigé en prison juste avant son suicide) et l'injonction de son pere, grand amateur de puzzles, à comprendre et à accepter sa vie dont toutes les pièces disparates, une fois assemblées, composeraient une image parfaite.
Mais le récit que fait Dell, 40 ans plus tard, des jours qui ont fait exploser sa vie et sa famille, loin d'être un roman d'initiation, invité à contempler l'absurdité de toute existence. Berner, la soeur de Dell, cherche à prendre son destin en main et de boulots minables en maris successifs meurt d'un cancer contre lequel elle a entamé une chimiothérapie, "pour faire quelque chose" tout en sachant que celle-ci n'a d'autre effet que de la faire souffrir. Dell, lui, couche avec sa soeur parce qu'elle en prend l'initiative (et il trouve ça bien); il obéit à sa mere qui l'envoie au Canada (et dans ce désert affectif se dit qu'il apprend à devenir un homme), il aide un assassin à mener à bien son double meurtre (puisqu'il est là, autant rendre service), et retrouve finalement sa soeur mais ce sont ses étudiants qui lui ont mis la petite annonce sous le nez.
Somme toute, agir c'est aller à l'échec. On pourrait se demander quelle est la pièce manquante du puzzle, cette ellipse gigantesque de 40 ans pendant laquelle la résilience a eu lieu au point que Dell devient ce qu'il serait certainement devenu sans le hold-up et les meurtres. Mais finalement il n'y a pas de pièce manquante : il suffit de se laisser ballotter par les événements sans jamais faire preuve d'initiative comme un Meursault qui oublierait fort à propos d'appuyer sur la gâchette.
Ne rien faire (surtout pas d'enfants) pour que le destin vous oublie. Ne rien faire pour être sûr de ne jamais se tromper.
Vivre sans chercher un sens à sa vie.
Bref, ce roman est absolument désespérant.
Tiens, je vais relire "La Route", ça me remontera le moral.
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Je viens de refermer Canada et je reste dubitative. J'ai apprécié l'idée originale de faire parler un adolescent sur la vision qu'il a du monde des adultes qui l'entourent et notamment de ses parents et de sa soeur jumelle. Comment il vit les évènements, ses ressentis, ses pensées, ses questions et ses craintes. J'ai trouvé les premiers chapitres captivants, car avec les nombreuses descriptions, la vie qui s'écoule, les petits rien qui font que les jours se succèdent aux jours, J'avais vraiment l'impression de me retrouver aux Etats-Unis, dans les années 60 durant un été avec la chaleur accablante et toute la moiteur qui pouvait s'en dégager. Puis la vie du narrateur bascule avec le hold-up commis par ses parents et la famille qui se trouve séparée du fait de l'incarcération de ces derniers. de nouveau nous plongeons avec plaisir dans la description qu'il peut faire du canada, son nouveau pays d'adoption et la manière dont il se reconstruit un univers dans un monde totalement nouveau pour lui. Mais après quelques chapitres j'ai commencé à ressentir un certain ennui avec la vie d'Arthur Remlinger, ce type a commencé à ma taper sur le système et je ne suis pas arrivée à accrocher sur quelque chose. Puis d'un coup tout s'arrête et nous retrouvons le narrateur 50 ans plus tard avec des informations sur sa vie et sur les questions qu'il peut se poser à ce moment là de son existence. Voilà je reste donc mitigée sur Canada, à la fois enthousiaste puis déçue par les longueurs des derniers chapitres. je me dis que j'ai peut-être pas tout saisi et que je suis passée à côté de quelque chose mais je crois pas. Ma première impression est souvent la bonne.
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Voici un livre que je m'apprêtais à lire avec délectation, le résumé m'avait vraiment titillée, la couverture aussi, avec cette route vers nulle part...
La première partie a rempli son office, j'ai beaucoup apprécié le regard du fils sur ses parents et comment l'histoire d'une famille est bouleversée par une petite accumulation de mauvais choix malgré toute l'affection qu'ils peuvent avoir les uns pour les autres.
La deuxième partie m'a semblé en revanche, affreusement longue, avec des personnages caricaturaux et de grands espaces sans saveurs... L'écriture n'est pas mauvaise, loin de là, mais rien ne m'a accrochée.
J'avoue que je regardais régulièrement le nombre de pages qu'il me restait avant la fin.
Pourquoi est-ce que je n'ai pas déposé ce livre sans le terminer ? Parce que c'est malgré tout un peu prenant, pas assez assommant, un peu trop bien écrit pour l'abandonner au triste sort des livres délaissés...
Pas mal de phrases vraiment bien senties aussi... (la preuve en est le nombre de citations recueillies sur ce site).
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C'est quoi un mexicain avec un pull ? un canadien.

Bon Canada c'est un roman d'apprentissage dans la lignée le destin miraculeux d'Edgard Mint, l'Attrape-coeurs, le Monde selon Garp et j'en passe.

le problème de ce livre à mon sens est la longueur, pour autant Ford a une belle écriture, de belles pensées, mais sa maitrise du temps n'est pas sa première qualité.

Il y a de magnifiques pages réellement, je ne vous dirais pas lesquelles, mais elles se méritent car elles sont telles des stations services étirées sur une route sans fin.

C'est un chouette roman, mais je l'ai trouvé trop inégal
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