AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,33

sur 66 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
6 avis
2
4 avis
1
1 avis
…Vous qui vous apprêtez à lire cet avis, sachez que pour le rédiger, j'ai :

1 - fait l'impasse sur le souper…
2 - du coup, j'ai compromis la paix du ménage…
3 – fait l'impasse également sur la diffusion de « Game of Thrones »…
4 – ce qui rétablit l'intégrité du couple…

…Vous qui vous apprêtez à lire cette avis,

1 – prévoyez un café, une tisane, un verre de vin, une cloppe, un prozac,…
2 – prévoyez un peu de temps car je risque d'être un peu longuet…
3 – sinon passez directement à la conclusion… (Avec ou sans café, tisane, verre de vin…)
4 – excusez moi pour le nombre de citations postées…et encore, ai du me faire violence
5 – prévoyez aussi dans la foulée un éventuel Kleenex…

Par où commencer ?
Comment l'exprimer ?
Comment le partager ?

Jamais livre ne m'a paru au départ aussi étrange, détrônant même « le Mystère de la Patience » de Jostein Gaarder (fabuleux)

Il faut dire que j'ai abordé ce livre en étant complètement vierge :
pas lu d'avis, même pas lu le 4eme de couverture, auteur que je ne connaissais pas, ai juste vu « le Chat de Schrödinger », comme un néon clignotant…souvenir de physique et du chat mort et vivant à la fois, j'achète…un chat dans un sachet si je puis dire…même pas capté qu'il s'agissait d'un roman, non, le titre en lui-même monopolisait mon esprit, comme un mantra.

Etrange et époustouflant moment de lecture et expérience unique ! Presque 2 nuits blanches…et m'est d'avis que cette nuit, ce récit va encore me hanter.et hanter les autres « mois » dans les autres univers parallèles…

Me suis fugitivement demandé si, comme les fabriquant de cigarettes, Gallimard incluait des additifs dans le papier pour rendre l'addiction plus forte. Mais nul besoin d'additifs, le livre se suffit O combien à lui-même.

Il m'a envouté, captivé, hypnotisé, transporté…même si au départ et pendant une bonne partie de la lecture, je ne savais pas dans quelle catégorie classer ce livre, mais cela n'était en soi, nullement important : j'étais bien, en phase, je prenais du plaisir à me laisser emporter-je ne savais pas où j'allais mais je m'en foutais !! Voyage en terre inconnue, goutant avec délicatesse et voracité ce moment de félicité- comme je l'ai dit précédemment, la lecture suffisait à elle même, le style, la gymnastique intellectuelle, les mises en abimes, l'ambiance,…

La Beauté de ce livre…

la Beauté émouvante, celle qu'on ne peut exprimer ou faire comprendre, celle qui prend aux tripes, les yeux embués quand on découvre une oeuvre d'art, la Nature, une étoile filante, un air de musique, que sais je…enfin si je sais, juste pour vous alors, si je puis me permettre, une petite perle de youtube qui me transporte et me fait monter les larmes aux yeux Max de Paolo Conté sur un court métrage en noir et blanc :

http://www.youtube.com/watch?v=i9Bljfo94rs

Et merde, revoilà que je chiale…sorry

Mélange de biographie, de physique quantique, de philosophie, de réflexions, expérience existentielle hors du commun…et puis, d'un coup, tout s'explique, tout se met en place…sauf que, avec le recul, tout est déjà mis en place, depuis longtemps…La Claque !!!! (Ai eu cela avec un excellent film dont je tairais le nom car cela pourrait aussi déflorer ce merveilleux livre)

J'ai encore bien d'autres choses à rajouter mais là aussi, je risque de déflorer l'histoire.

Bref, un style magique, lucide et hermétique, oeuvre au noir, le Solve Coagula de la 15eme lame du tarot, un conte entre folie et réalisme, spirale vertigineuse, une fable existentielle, une parenthèse enchantée, un cheminement doux amer, un livre d'une beauté, d'une sensibilité rare, d'une justesse, une perle, un trésor, un moment de béatitude, limite mystique…une apothéose dont j'ai encore du mal à m'en remettre et à atterrir, une boule toujours coincée dans la gorge, les yeux brouillés.

Coeur et âme marqués au fer rouge…pour toujours et dans toutes les réalités.

Maintenant, je pense que ce livre risque de partager:soit ça passe et on adhêre à 100%, soit ça casse et il est grillé...bref, il ne laissera pas indifférent...à suivre donc.

En tout cas,mon coup de coeur 2013, celui qui éjecte mon grand copain Mickey des livres pour une ile déserte…sauf si les Démiurges de Babelio décident d'augmenter la taille du sac de voyage…avec la miniaturisation, pourquoi pas ;-)

Fred-Fichetoux-Beg…en toute humilité
Commenter  J’apprécie          7114
Il m'arrive parfois d'emprunter des livres à la médiatheque pour une raison bien précise (challenge Babelio, auteur dont j'ai entendu parler...) puis d'oublier ensuite totalement la raison qui m'avait fait les choisir. Il arrive aussi assez souvent que mes lectures résonnent particulièrement vivement avec ma vie personnelle. Et parfois ces deux occurrences se produisent successivement.


C'est le cas avec ce chat de Schrodinger (animal dans le titre ? Non vraiment je ne sais plus) qui s'est trouvé sous mes doigts dans le sac rempli à la va vite pour mon voyage de retour vers la famille du Nord où je m'en allais partager quelques moments avec ma mère qui s'apprêtait à nous quitter. Il m'arrive parfois de lever un pan du voile sur ma vie personnelle dans mes chroniques et j'ai beaucoup hésité à le faire ici de peur d'être impudique mais c'était tellement l'occasion de parler de ce lien que nous entretenons avec les livres dans les moments charnières que nous traversons que je me suis autorisé à le faire.

Si on devait donner le sujet principal de ce livre on n'évoquerait peut-être pas le deuil. On parlerait sans doute de vulgarisation scientfico-psychologique mélangée à de l'auto-fiction dont l'auteur est apparemment un des maîtres et précurseurs. Et c'est bien dans cette part autofictionnelle que ce deuil apparaît, deuil d'un enfant malade qui traverse à ce que j'en ai compris toute l'oeuvre de l'auteur.

J'ai trouvé ce livre très bien écrit, diablement intelligent et totalement bienvenu pour moi dans ces moments où on vient s'interroger sur le sens de sa vie et au delà de LA vie. Cela m'a permis, tout en restant focalisé sur les pensées qui m'habitaient, de décaler mon regard, de nourrir ma réflexion, de m'enrichir de l'érudition et de l'expérience d'autrui. le ton est très humain, bienveillant, modeste, tout ce dont j'avais besoin dans ces moments où la lecture devient parfois complexe tant la tête est embrumée.

Commencée à l'aller, ma lecture s'est terminée dans le train du retour. Cette critique est écrite dans le train du voyage qui me fait de nouveau revenir pour les obsèques, merci donc chaleureusement à Philippe Forest de m'avoir épaulé dans ces chemins ferroviaires et intérieurs, me permettant ainsi de ne pas m'égarer dans les méandres des idées noires.
Commenter  J’apprécie          597
"L'expérience du chat de Schrödinger fut imaginée en 1935 par le physicien Erwin Schrödinger, afin de mettre en évidence des lacunes supposées de l'interprétation de Copenhague de la physique quantique, et particulièrement mettre en évidence le problème de la mesure."
"Erwin Schrödinger a imaginé une expérience dans laquelle un chat est enfermé dans une boîte avec un dispositif qui tue l'animal dès qu'il détecte la désintégration d'un atome d'un corps radioactif ; par exemple : un détecteur de radioactivité type Geiger, relié à un interrupteur provoquant la chute d'un marteau cassant une fiole de poison — Schrödinger proposait de l'acide cyanhydrique, qui peut être enfermé sous forme liquide dans un flacon sous pression et se vaporiser, devenant un gaz mortel, une fois le flacon brisé.
Si les probabilités indiquent qu'une désintégration a une chance sur deux d'avoir eu lieu au bout d'une minute, la mécanique quantique indique que, tant que l'observation n'est pas faite, l'atome est simultanément dans deux états (intact/désintégré). Or le mécanisme imaginé par Erwin Schrödinger lie l'état du chat (mort ou vivant) à l'état des particules radioactives, de sorte que le chat serait simultanément dans deux états (l'état mort et l'état vivant), jusqu'à ce que l'ouverture de la boîte (l'observation) déclenche le choix entre les deux états. du coup, on ne peut absolument pas dire si le chat est mort ou non au bout d'une minute.
La difficulté principale tient donc dans le fait que si l'on est généralement prêt à accepter ce genre de situation pour une particule, l'esprit refuse d'accepter facilement une situation qui semble aussi peu naturelle quand il s'agit d'un sujet plus familier comme un chat."
Merci Wikipédia!


Prenons maintenant une lectrice d'une quarantaine d'années, ni brillante, ni complètement stupide, bref une lectrice normale (c'est à la mode) et enfermons-la dans une boite (ou dans son salon, elle aime son petit confort) avec ce livre entre les mains...Nul besoin de gaz mortel ou autre poison à l'état solide, liquide ou gazeux pour savoir qu'elle est morte. Car, oui, ne rien comprendre tue! Aussi sûrement qu'un marteau relié à un interrupteur lui-même relié à un compteur Geiger, etc. Et la lectrice ne comprend rien. Elle s'accroche pourtant. Elle lit, revient en arrière, relit, mais rien y fait, elle est totalement hermétique, imperméable, bouchée quoi! Alors dans un réflexe de survie bien naturel, elle pose le livre et abandonne là une lecture qui tenait plus de la torture que du plaisir.
Le chat de Schrödinger ou le livre qui explique pourquoi on n'a jamais pris 5 minutes pour s'intéresser à la physique quantique. Parce que c'est c..... tout simplement!


PS. le livre ne se concentre pas autour de l'expérience de Schrödinger. Il y a aussi un homme dans son jardin, le soir, qui observe un chat surgi de l'ombre, enfin plus spécialement quelque chose "qui a pris la forme d'un chat" et qui certains soirs sort de l'obscurité du fond du jardin....
Commenter  J’apprécie          4021
C'est l'histoire d'une goutte de chagrin.
Une goutte qui fait déborder « le vase de tristesse que chacun porte en soi. »

L'histoire d'un chat sans nom qui apparaît dans la vie du narrateur, hante son jardin, puis déserte. À peine là, déjà ailleurs. L'ombre d'une ombre.

Raconter cette histoire, c'est en fait pour Philippe Forest en raconter une autre. « Quoi qu'on fasse, on raconte toujours une histoire à la place d'une autre. »
L'histoire, c'est celle de la disparition de sa fille de quatre ans, Pauline, emportée par un cancer.

Comment survivre ?

En « faisant comme si. »

En parlant du chat de Schrödinger et de la physique quantique. de ce chat enfermé dans une boîte dont on ne sait s'il est mort ou vivant.

Postuler alors qu'il est mort ET vivant.
Que les univers peuvent se superposer les uns aux autres. Que tous les « si » sont possibles. Tout existe quelque part. Il y a une infinité de planètes comparables à la nôtre. La matière se conserve et ne se perd pas. Spéculation certes, mais si c'était possible ? Alors Pauline existerait quelque part ?

« Le chat de Schrödinger » est à la fois roman, poème, méditation philosophique, conte. Multiple comme le sont les mondes.

C'est une quête de sens qui débouche sur le constat qu'il n'y a pas de sens. Qu'il est impossible de dire le vrai sur le monde. « Tout est vrai quelque part. Et faux partout ailleurs. »

J'ai été très émue par ce « roman » et il m'habitera longtemps. Il demande certes un effort au lecteur, mais il le touchera profondément, car il montre que notre vie n'est qu'une recherche de consolation.
Commenter  J’apprécie          151

L'expérience de pensée dite du chat de Schrödinger me fait songer à la porte du frigidaire qu'on ferme : à l'intérieur, la lampe est-elle éteinte ? Indécision quant au malheureux chat dans sa boîte, dont le mécanisme létal est soumis à une particule atomique qui a plusieurs états superposés : celle-ci serait, selon ce que révèle la mécanique quantique, ici et là en même temps tant qu'on ne l'a pas observée, donc à la fois levier de mort pour le minet et pas du tout. le chat à la fois mort et vivant .


Lorsque Erwin Schrödinger a imaginé cette expérience virtuelle burlesque pour réfuter toute interprétation fumeuse de sa découverte de la fonction d'onde, il ne pensait pas qu'elle deviendrait la boîte de Pandore d'où surgissent des extrapolations fantaisistes. Il mettait simplement en évidence que le monde de la physique quantique, pour ce qu'on en sait, ne fonctionne pas suivant notre logique : « Dans le cas du chat de Schrödinger, tout le paradoxe viendrait alors de l'hérésie par laquelle on fait tenir dans la même boîte les deux univers — micro- et macroscopique — en laissant entendre que les mêmes principes s'appliquent à eux alors qu'en fait, par le phénomène de la « décohérence », ils se trouvent totalement indifférents l'un à l'autre : et, dans de semblables conditions, ce qui vaut pour un atome ne saurait valoir pour un chat. »
C'est tout. Admirons au passage la formulation claire et précise de Philippe Forest, qui, sans se targuer d'être scientifique – il s'en excuse à ceux-ci dans sa dédicace –, manifeste un esprit synthétique qui atteste de sa grande compréhension de problèmes pointus et de la capacité à les extraire de leur aura scientifique abstruse.


Qu'est-ce qui conduit Forest à parler de cette expérience ? Un chat est apparu dans son jardin, venu d'on ne sait où, permettant toutes les suppositions. Il l'avait bien vu s'enfuir furtivement avant, mais était-ce bien lui ou avait-il eu l'impression de le voir ? Il a bien fallu qu'un jour il décide que c'était la première fois qu'il le voyait, même si ce n'était pas tout à fait vrai. Jeu sur le fil du réel, déjà. de fil en aiguille, ce chat occupe le centre de ses pensées pour conduire à des réflexions sur les univers du chat, sa présence/absence quand il passe par le trou dans la haie au fond du jardin, sur notre univers, son origine, le néant, la vie, la disparition de sa petite fille suite à un cancer (Voir L'enfant éternel). Agencement complexe et subtil, impossible à résumer, à classer – roman, essai ? – qui va du monde quantique au petit félin qui prend ses aises dans la maison et auquel on s'attache. le fil des pensées qui nous habite toutes et tous, quand l'heure est à la méditation et aux questions. «On se découvre debout devant le noir de la nuit. Et c'est alors que revient le temps des questions essentielles.»

Puisque «Dieu ne joue pas aux dés» (Einstein), la science tente de répondre à tout, mais ne réussit souvent qu'à obscurcir les images sensées, derrière les formules qui lui donnent son air absurde. Certains y vont d'hypothèses qui font l'aubaine des rêveurs : Hugh Everett, pour répondre au casse-tête des particules d'états superposés, émet l'hypothèse d'univers parallèles. Intelligemment, Forest nous ramène les pieds sur terre mais se glisse vers les univers multiples du chat énigmatique, dont on ne connaît que l'un, celui qu'il accepte de partager avec nous. Balade dans la science et ses virtualités où les plus étranges fantômes obsèdent quand brûle le regret d'une fillette disparue.

Ce récit, ces réflexions, ces explications sont empreints de langueur. Car l'absence inacceptable envahit de ténèbres et de silence les propos du narrateur interrogatif, désabusé, étranger à lui-même. Enthousiasmé par les démonstrations limpides de vulgarisation scientifique, la lucidité éblouissante et fluide, le lecteur impatient regrettera les longues et répétitives sections où l'auteur peut donner l'impression de se regarder écrire.

Un ouvrage important, certainement, dont l'épigraphe donne le ton:

"Quand je lis un livre sur la physique d'Einstein
auquel je ne comprends rien, ça ne fait rien :
ça me fera comprendre autre chose."
(Picasso)

Lien : http://www.christianwery.be/..
Commenter  J’apprécie          152
Le moins que je puisse dire, c'est que Philippe Forest a de la suite dans les idées. Il explore presque jusqu'à l'infini les états de vie ou de mort. Je me suis perdu un peu en chemin, mais avec générosité l'auteur place quelques filets afin de récupérer son lecteur ou les chats errants. J'ai quand même pris du plaisir à lire cette non-histoire et regarde les chats sauvages(ils le sont tous finalement) d'un oeil différent.
Commenter  J’apprécie          130
Autant j'avais adoré L'enfant éternel et tous les enfants sauf un dans lequel Philippe Forest nous parle du drame qui a frappé sa vie-la mort de sa fille de 4 ans d'un cancer, autant ce chat de Schrodinger est bien plus délicat à appréhdner .
Voila une sorte d'OVNI, sorte de conte philosophique assez expérimental et malheureusement difficilement accessible. Pour qui n'a pas les connaissances de physique quantique adéquate, la lecture de ce roman pourrait malheureusement bien sembler complètement abscons et particulièrement peu jouissif... on peut y voir un parrallèle entre cette boite dans lequel est enfermé le chat et le sentiment qu'éprouve l'auteur suite au décès de sa fille mais on préfère lorsqu'il aborde le sujet a
+ frontalement et avec plus de poésie que là...dommage...
Ovnis littéraire indéfinissable, entre l'expérimental, le récit, la fiction et l'essai, à lire par bribes afin de ne pas trop vite se lasser du genre.
Commenter  J’apprécie          130
Un livre qui m'est tombé des mains.
Le titre me plaisait bien.
Une logorrhée épuisante – que ne justifie pas la platitude des pensées énoncées – me fit capituler. le chat de Schrödinger est mort.
Commenter  J’apprécie          112
Le chat de Schrödinger relate une expérience de mécanique quantique traitant du principe de superposition.
Le chat étant pris comme exemple concret pour cette expérience virtuelle.
L'auteur va nous emmener flirter avec la réalité du réel au travers différentes histoires relatives aux chats.
C'est bien écrit, parfois drôle, mais en tous cas ça ne se lit pas comme un roman, ce livre fait réfléchir, se poser des questions fondamentales sur ce qu'est le réel, la vérité, l'existence.
Pour moi on s'éloigne de la lecture plaisir, c'est pourquoi je ne mettrai que deux étoiles même si l'exercice de style est réussi, il n'arrive pas à me tenir en haleine.
Ovnis littéraire indéfinissable, entre l'expérimental, le récit, la fiction et l'essai, à lire par bribes afin de ne pas trop vite se lasser du genre.
Commenter  J’apprécie          90
L'auteur mène un parallèle entre l'apparition mystérieuse d'un chat dans son jardin, et la mort de sa petite fille. Peut-on exister dans deux états pourtant incompatibles, mort et vivant à la fois, tel le chat de l'expérience du physicien Schrödinger?
sans être véritablement un roman puisque le livre est constitué de réflexions auto-fictionnelles, sans être non plus un manuel de vulgarisation scientifique malgré la tentative de rendre les théories quantiques accessibles, ce livre nous offre de magnifiques passages.
Certes, on bataille un peu dans le premier tiers, où on ne sait pas vraiment où le narrateur souhaite nous emmener. Il y a du vide, et du profond glissé là, imperceptiblement. comme un chat tapi dans l'obscurité.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (202) Voir plus



Quiz Voir plus

Pas de sciences sans savoir (quiz complètement loufoque)

Présent - 1ère personne du pluriel :

Nous savons.
Nous savonnons (surtout à Marseille).

10 questions
414 lecteurs ont répondu
Thèmes : science , savoir , conjugaison , humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}