Ce sont les petits détails qui rendent plausibles les grandes histoires .
Une vérité et son contraire sont les deux faces de la meme pièce .
" C'est le rêve que je fais toujours : je suis dans un avion, très haut au-dessus des nuages. L'appareil amorce sa descente et je me mets brusquement à paniquer, car je sais, je suis sûr que je ne suis pas dans le bon avion, que je ne vais pas arriver au bon endroit. Le lieu où je vais atterrir n'est jamais clair - une zone de combat ; au beau milieu d'une épidémie; dans le mauvais siècle - mais c'est toujours quelque part où je ne devrais pas me trouver. Parfois, je tente de demander à la personne assise à côté de moi quelle est notre destination, mais je ne peux jamais distinguer nettement un visage, ni entendre une réponse. Je m'éveille, désorienté, en nage, au bruit du train d'atterrissage qui sort et à l'écho des battements de mon coeur. Il me faut généralement un petit moment pour retrouver mes repères, localiser l'endroit où je me trouve - un appartement à Prague, une auberge de jeunesse au Caire -, mais même alors, le sentiment d'être perdu demeure bien présent.
Et, pour l'heure, j'ai justement l'impression d'être en train de faire ce rêve. Comme d'habitude, je relève le store du hublot pour regarder les nuages. Je sens le changement de régime des moteurs, le basculement vers le bas, la pression dans mes oreilles, la panique en train de monter. Je me tourne vers la personne sans visage assise à côté de moi - mais cette fois j'ai le sentiment qu'elle ne m'est pas étrangère. C'est quelqu'un que je connais. En compagnie de qui je voyage. Et cela me procure un intense soulagement. Impossible que nous ayons pris tous les deux le mauvais avion. Je lui demande alors :
- Savez-vous où nous allons ?
Et je me penche un peu plus vers elle. Voilà. Je vais enfin voir un visage, obtenir une réponse, découvrir ma destination.
Et c'est alors que j'entends les sirènes."
Je me suis rendue compte qu'il s'agissait d'un roman compagnon et non d'une suite lorsque j'ai eu le livre entre les mains. Nullement découragée et très excitée car j'avais adoré le premier et j'attendais le second depuis très longtemps je me suis empressée de commencer ma lecture. Je me suis ennuyée tout au long du livre car je m'attendais tout de meme à voir un peu plus des retrouvailles de Willem et Allyson. Mais non elle n'arrive qu'a la fin et en plus celle-ci est vraiment baclée.. De plus le personnage de Willem est inintéressant de mon point de vue, et son périple est ennuyeux. Bref je suis terriblement déçue d'avoir attendu si longtemps pour ce résultat. J'ai adoré les autres romans de Gayle Forman et j'espère sincèrement ne pas etre à nouveau aussi déçue.
Il est parfois plus simple de laisser les gens tirer leurs propres conclusions que de donner des explications sur une réalité complexe.
Il arrive parfois que le vent vous pousse dans des directions inattendues .Et il arrive parfois qu'il vous chasse .
- Il était écrit que ça n'arriverait pas.
- Il était écrit... se moque Kate. Désolée, mais j'ai vraiment beaucoup de mal à gober tous ces trucs irrationnels. [...] Il n'y a rien qui ne soit intentionnel, Willem. Rien. Cette théorie sortie de ton chapeau comme quoi l'existence serait régie par les accidents... Est-ce que ça ne serait pas simplement une grosse excuse pour justifier ta passivité ?
Parce qu'on ne trouve jamais les choses qu'on cherche . On les trouve quand on ne les cherche pas.
Des arbres verts se découpent sur le ciel sous la pluie de printemps tandis que le ciel efface les arbres printaniers dans l'obscurcissement . Des fleurs rouges parsèment la terre sous la brise , tandis que la terre se colore en rouge après l'aurore et son baiser .
-Tout va bien, maman, dis-je pour l’arrêter.
- Non, pas vraiment.
Et pourtant si. Parce que je comprends qu’on essaie tous les moyens qui existent lorsqu’on tente de s’évader, mais aussi que, parfois, on ne s’évade d’une prison que pour constater que l’on s’en est construit une autre, différente.
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