Les Francs royaumes : Par deux fois tu mourras

Les Merovingiens!? Clovis, Clotaire la création puis la chute avec la prise de pouvoir du maire du palais (carolingiens). Voilà somme toute, les seules connaissances que l'école nous apporte sur notre haut moyen-âge. Plus qu'un polar historique, ce livre est un véritable creuset de notre histoire lointaine.
Je me suis laissé entraîner dans cette palpitante intrigue historique...

J'étais très enthousiaste à l'idée de lire cet ouvrage : un roman policier prenant place à une époque assez peu visitée par les écrivains, le tout sur fond de rivalité territoriale et de luttes fratricides, il y a de quoi être émoustillé.

La scène d'ouverture nous plonge tout de suite dans le vif du sujet, nous laissant hors d'haleine et puis... plus rien ou pas grand chose.

Passées les premières pages, on s'ennuie très vite à marcher dans les pas d'Arsenius Pontius (pontius doit certainement être la traduction latine de poncifs...) suivant ses allers retours entre les différentes provinces, le voyant échapper à tous les pièges tendus sur sa route.

Aucune surprise, le scénario est d'une platitude assez folle et seules deux ou trois choses m'ont poussé à aller au bout : d'abord parce que par respect pour l'auteur, je n'abandonne jamais une lecture, ensuite parce le livre est assez court, enfin parce que je me suis dit qu'il allait forcément finir par se passer quelque chose d'inattendu.

Alors, je suis allé au bout, par "devoir" mais sans aucun entrain et une fois la dernière page refermée je me suis félicité de ne pas encore avoir acheté le deuxième tome, que je ne lirai certainement pas...

Par deux fois tu mourras est un très bon roman historique - assez classique mais de qualité.
On y retrouve une narration chorale et des éléments qui au fur et à mesure des pages permettent d'avancer dans une enquête assez passionnante, je dois l'avouer : quelles sont exactement les circonstances de la mort de la reine Galswinthe ?

Je ne suis pas spécialement experte en ce qui concerne le VIème siècle de notre histoire, et j'ai donc découvert avec bonheur tous ces évènements que l'auteur nous relate dans ce livre. J'ai aussi apprécié qu'il fasse, dans le dramatis personae du départ une distinction entre les personnages fictifs et les personnages historiques. C'est un roman que l'on sent très documenté, avec certes un point de vue - car après renseignement il reste effectivement beaucoup de zones d'ombre sur l'implication de chacun dans tous ces évènements - mais aussi une volonté d'être très pédagogique et de nous faire découvrir une période peut-être méconnue des novices en Histoire.

Il m'a aussi profondément fait réfléchir sur la manière dont on nous enseigne L Histoire et sur ce terme "d'invasions barbares" qu'on employait encore il y a une quinzaine d'années - moi j'y ai eu le droit en primaire - comme su nous n'étions pas nous même les descendants de ces "barbares" en question. Bref, je m'égare, mais il me semblait important de souligner que ce roman réussit très bien à mettre en valeur les influences multiples de toutes ces cultures qui s'entrechoquaient.

Comme je le disais au début, la construction et la structure de ce roman est très classique ; cela lui coûte la cinquième étoile, car il manquait peut-être un soupçon de fantaisie pour en faire quelque chose de plus haletant. Néanmoins, j'ai hâte de lire le tome 2, qui doit normalement paraître en mars 2020.
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Un bon roman historique qui nous entraîne chez les petit-fils de Clovis : j'ai pris du plaisir à partager le quotidien de ces trois rois qui se combattent pour conquérir le royaume des francs.
Ce roman se nourrit de faits historiques : l'auteur nous propose une liste des personnages réels dès les premières pages (rois, princesses, évêque) plus des personnages de fiction. Une carte de ce royaume éclaté est également insérée au début du livre.
L'écriture est très fluide, les aventures sont palpitantes : j'ai tourné très vite les pages de ce pavé qu'on a de la peine à lâcher.
À la croisée de l'univers des « Rois maudits » et de « Da Vinci code », les personnages inventés par l'auteur nous font découvrir une période moins connue de l'histoire de France et on en redemande.
La bonne nouvelle : c'est le premier tome d'une trilogie, nous retrouverons donc ces personnages si attachants.
La note de l'auteur, en fin du livre, raconte le travail documentaire effectué, les choix de l'auteur et toute une biographie du haut Moyen Âge.

Merci à Babelio et aux éditions Lattès pour cette lecture.
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Je découvre Éric Fouassier avec ce roman qui nous propose ici un polar à l'époque mérovingienne.

Le style est agréable à lire et on se plonge facilement dans l'histoire. J'ai eu par contre un peu de mal avec le type de narration. J'avais l'impression de passer d'un personnage à un autre au cours de la même scène, chose dont je suis peu habitué.
L'auteur a fait ses recherches et ca se voit. Un peu trop parfois. Il a tendance à placer des mots de vocabulaire spécifiques à cette période et qui ne sont plus utilisés plus tard dans le livre. Cela m'a sorti du récit à plusieurs moments.
Dans l'ensemble, j'aime beaucoup les personnages. Une préférence pour Frédégonde et Wintrude qui volent toutes les scènes dans lesquelles elles se trouvent. J'ai cependant été moins charmé par Arsenius. Sans doute un des personnage que j'ai le moins aimé. Un comble puisqu'il s'agit d'un des principaux protagonistes. Je ne l'ai pas trouvé assez proactif dans l'histoire et qu'il manquait de personnalité. Surtout si on le compare à Wintrude, personnage avec qui il partage l'affiche.

Malgré les défaut mentionnés, j'ai passé une bonne lecture et je me suis laissé porté par l'histoire. Même si je connaissais déjà certains événements historiques, je continuais de tourner les pages pour savoir comment cela allait se passer.
J'attends de voir la suite dans le tome 2.

super histoire! une plongée dans cette époque mérovingienne que je connais peu.L'intigue est prenante et le lecteur est emporté dans l'histoire du livre mais l'histoire tout court . félicitations à l'auteur qui a su nous emmené avec Arsenius.. je recommande

Ce livre est un concentré d'histoire et d'intrigues, une très jolie découverte, je suis impatiente de dévorer le suivant ! Une très belle surprise :)

Pour ceux qui ont aimé la précédente trilogie d'Eric Fouassier, ils vont pouvoir retrouver dans ce nouvel opus tout ce qui leur avait plu : de l'Histoire, de la fiction, de l'amour, des personnages prêts à tout pour arriver à leurs fins et des scènes de sauvagerie pas piqués des vers... en somme tous les bons ingrédients pour un excellent polar historique.

Eric Fouassier, encore une fois, nous plonge dans les méandres d'une époque historique qui n'a rien de glamour mais qui, sous sa plume, se transforme en une séduisante aventure mêlant violence, romance et manigances. On découvre ainsi avec bonheur la rivalité qui unit trois frères : Chilpéric Ier, roi de Neustrie, Sigebert Ier, roi d'Austrasie et Guntramn Ier, roi de Burgondie. Alors qu'à eux trois, ils pouvaient être à la tête de l'empire le plus important d'Occident, on découvre que l'aveuglement du pouvoir les a conduits à se quereller et à se combattre sans cesse et ici, plus particulièrement, Chilpéric et Sigebert.

Cependant, comme le dit l'adage "derrière chaque grand homme se cache une femme" et Chilpéric et Sigebert  ne font pas exception car ce sont les femmes qui mènent la danse dans ce roman et qui portent la culotte. Ainsi, Brunehilde s'avère déterminée à se venger de Frédégonde qu'elle estime responsable du meurtre de sa soeur et rien ne l'empêchera d'atteindre son objectif... ou presque. Quant à Frédégonde, elle est sans doute le personnage le plus intrigant du roman. Sorte d'arriviste aux pratiques païennes venue à bout des deux premières épouses de Chilpéric, on saisit difficilement ses véritables intentions. Tantôt sans pitié, elle peut se révéler, parfois, reconnaissante, ce dont sera témoin le personnage d'Arsenius. Mais une chose est sûre : Frédégonde n'est pas genre à abattre toutes ses cartes d'un coup et c'est cela qui la rend si fascinante. Pour ma part, c'est le personnage qui m'a le plus séduit dans ce roman. Enfin, côté personnage féminin, on ne peut pas ne pas évoquer le personnage de Wintrude qui, en quête du meurtrier de son frère, cherche surtout une manière de reconquérir ce dont elle a été privée si longtemps : sa liberté et son statut de princesse. Face à ces trois femmes, les hommes font souvent pâle figure car elles savent ce qu'elles veulent et ce n'est pas la fin du roman qui me contredira. En effet, tournée la dernière page, je n'ai depuis qu'une seule hâte, c'est de connaître la suite car Brunelhilde, Frédégonde et Wintrude vont encore avoir de sacrés rôles à suivre dans le prochain épisode.

En attendant, je me consolerai en essayant de découvrir le reste de la première trilogie de l'auteur, histoire de me remettre à jour. Mais pour ceux qui n'ont pas encore découvert cet opus, qu'ils n'hésitent pas car des voyages dans le temps comme celui-là, on en redemande. Encore un grand merci à Eric Fouassier pour cette nouvelle aventure ainsi qu'aux Editions Jean-Claude Lattès.