AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 32 notes
5
4 avis
4
4 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est l'histoire d'une drôle de famille, sans racines et qui vit au hasard des déménagements. le père est mort et la mère fuit... mais jusqu'où va-t-elle emmener ses enfants ?
Raconté par l'un des enfants, ce périple a des airs du roman En attendant Bojangles. On frôle la folie, une folie tendre et angoissée.
L'écriture est sublime et mérite la lecture.
Commenter  J’apprécie          90
C'est un premier roman contemplatif, sensible et parfois déroutant. J'ai aimé la plume de l'autrice qui est très prometteuse. J'ai été embarquée dans cette histoire, spectatrice de la fuite de cette famille, suspendue aux souvenirs parfois « vaporeux », « éthérés», que nous conte Palma, mais surtout touchée par cet amour incommensurable qui les unit. Une famille devenue « bancale » sans l'un de leur tuteur mais qui se soutient coûte que coûte, et qui, même cabossée, avance, se construit, s'aime.

Lorsque j'ai refermé le roman une phrase (merci Serge Gainsbourg) a résonné en moi pour illustrer la fuite de cette famille, fuir le souvenir de l'absent pourtant omniprésent, faire montre d'un refus de s'attacher, à un lieu, à des gens, de peur de perdre beaucoup à nouveau : « Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve ».
Commenter  J’apprécie          30
En voici un de roman bien singulier, étrange et atmosphèrique. Un premier roman réussi !
Nous suivons Palma De ses 11 à 15 ans en compagnie de ses frères Victor, 8 ans et Charles 14, 15 ans et leur mère... que j'ai trouvé énigmatique, hystérique, dépressive, fuyante et pourtant présente et aimante, à sa manière. Depuis que le père est mort, cette famille fusionnelle déménage tous les 2, 3 mois... parfois en pleine nuit, parfois le jour sans crier gare... mais fuir toujours, se réinventer à chaque fois dans un nouveau lieu, une nouvelle école. Malgré tout, nos 4 protagonistes n'entament aucun lien, sachant pertinemment que cela ne sert à rien de s'attacher, aucun ancrage, marginaux presque malgré eux donc.
La mort de ce père qui force aux souvenirs, aux regards précis d'une attitude, d'une odeur, de ces bruits étouffés, ces sonneries de téléphone, les blousons... tout ce qui marque l'enfance sans qu'on s'en rendent vraiment compte sur le moment mais qui deviennent tout lorsqu'on y repense.
Au fur et à mesure de l'histoire se dessine les raisons de ces fuites constantes. C'est le point de vue de Palma ici, dans toute sa naïveté d'enfant et toute son adolescence désabusée qui mène le récit.
Histoire de famille, d'une fratrie, soudée comme jamais, qui ne cesse de s'aimer, de se protéger.
Autrice à suivre !
Commenter  J’apprécie          10
C'est un récit familial qui commence par la mort brutale et un peu mystérieuse du père. le deuil est difficile pour les trois enfants et leur mère. Dans la foulée de l'enterrement commence une longue série de déménagements, des départs soudains, parfois en pleine nuit, parfois après seulement quelques semaines sur place. La famille et la fratrie sont unis au départ, mais le lien va par moments se déliter, à force d'être ballotés et parce que les blessures sont mal refermées chez chacun de ses membres. Charles l'aîné va de plus en plus sortir en douce, faire des choses (pas forcément légales) de son côté et devenir plus sombre, l'ambiance va alors se tendre. Les enfants vont peu à peu reconstituer le puzzle et comprendre pourquoi et comment leur père est mort, ainsi que pourquoi ils passent leur temps à "fuir" sans jamais se poser nulle part, sans jamais créer de vrais liens. Leur famille est tout et c'est Palma, la cadette, qui se fait la narratrice de leur errance.
Une tension sourd tout le long du roman, on a l'impression d'un drame imminent, qu'à la première mort va s'ajouter un autre évènement dramatique. Finalement non, les drames seront évités et même brinquebalants, les membres de la famille vont surnager. Un roman drôle à sa façon, un peu décalé et mélancolique, à l'image de cette famille.
Commenter  J’apprécie          00

Lecteurs (103) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3710 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}