KrisJean-Claude FournierPlus près de toi tome 1 sur 2
/5 33 notes
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Résumé :
Lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée, nombreux sont les hommes valides à être dépêchés en urgence pour servir la France ; parmi eux, Addi, séminariste sur le point de rentrer dans les ordres à Dakar. Contraint d'échanger sa robe contre l'uniforme militaire, le jeune Français sénégalais se confrontera à un tout autre monde, un champ de bataille où les hommes s'exécutent sans concession et où la moindre marque de douceur est une rareté. Aux côtés de son ami... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Dakar, 1940.
Addi est un jeune homme brillant qui se prépare à la prêtrise. Hélas, la patrie a besoin de lui pour combattre l'envahisseur. Et sa patrie, c'est la France. L'Histoire nous a montré qu'elle ne lui en sera pas des plus reconnaissantes, mais ça, Addi ne le sait pas. Il commence à l'entrevoir quand, au moment de partir, on leur distribue le costume du tirailleur (c'est futé, la chéchia rouge, pour le camouflage !), et non pas l'uniforme du soldat français.
Au vu de la première page, on se dit qu'il a quand même passé quelques bons moments, avant d'y laisser sa peau en 1944. Je ne spoile pas, ce sont les premières images.
Très bon album, instructif, émouvant et parfois gentiment drôle : village français sous l'occupation, effort de guerre des populations, choc des cultures, sort des Africains pendant 'nos' guerres mondiales d'Occidentaux.
J'ai appris, étonnée, qu'il y avait eu des stalags entre 1940 et 1945...
La fin est en cliffhanger, on se dit que ça va cogner. Vite, la suite !
Mais un an après la sortie de ce premier volet, elle n'est pas publiée, ni même annoncée. Y a plus qu'à se faire son petit scénario tout seul...
Addi est un jeune homme brillant qui se prépare à la prêtrise. Hélas, la patrie a besoin de lui pour combattre l'envahisseur. Et sa patrie, c'est la France. L'Histoire nous a montré qu'elle ne lui en sera pas des plus reconnaissantes, mais ça, Addi ne le sait pas. Il commence à l'entrevoir quand, au moment de partir, on leur distribue le costume du tirailleur (c'est futé, la chéchia rouge, pour le camouflage !), et non pas l'uniforme du soldat français.
Au vu de la première page, on se dit qu'il a quand même passé quelques bons moments, avant d'y laisser sa peau en 1944. Je ne spoile pas, ce sont les premières images.
Très bon album, instructif, émouvant et parfois gentiment drôle : village français sous l'occupation, effort de guerre des populations, choc des cultures, sort des Africains pendant 'nos' guerres mondiales d'Occidentaux.
J'ai appris, étonnée, qu'il y avait eu des stalags entre 1940 et 1945...
La fin est en cliffhanger, on se dit que ça va cogner. Vite, la suite !
Mais un an après la sortie de ce premier volet, elle n'est pas publiée, ni même annoncée. Y a plus qu'à se faire son petit scénario tout seul...
Je lisais justement un livre de témoignages que l'on m'a prêté et qui s'appelle : « Nous n'avions jamais vu de noirs », quand j'ai découvert cette BD qui fait référence au même moment de notre histoire.
Lors de la seconde guerre mondiale des hommes valides d'Afrique sont envoyés en France pour aider dans les combats contre l'Allemagne. A la signature de l'armistice, les allemands ne les emmèneront pas en Allemagne comme les prisonniers « blancs » mais vont les parquer dans des camps, en particulier en Bretagne, où ils devront palier à l'absence des hommes en travaillant dans les fermes.
Addi, un jeune séminariste va rencontrer l'amour en la personne de Jeanne, jeune veuve de guerre, et institutrice.
Mais peut-on oublier sa vocation même en temps de guerre ?
Le dessin, très clair et agréable, très expressif nous entraîne au coeur de cette histoire simple et pourtant prenante.
J'attend avec impatience la sortie du second tome pour achever cette aventure.
Lors de la seconde guerre mondiale des hommes valides d'Afrique sont envoyés en France pour aider dans les combats contre l'Allemagne. A la signature de l'armistice, les allemands ne les emmèneront pas en Allemagne comme les prisonniers « blancs » mais vont les parquer dans des camps, en particulier en Bretagne, où ils devront palier à l'absence des hommes en travaillant dans les fermes.
Addi, un jeune séminariste va rencontrer l'amour en la personne de Jeanne, jeune veuve de guerre, et institutrice.
Mais peut-on oublier sa vocation même en temps de guerre ?
Le dessin, très clair et agréable, très expressif nous entraîne au coeur de cette histoire simple et pourtant prenante.
J'attend avec impatience la sortie du second tome pour achever cette aventure.
En 1939, Addi, séminariste sénégalais, rejoint l'armée française. Il suit l'exemple de son père qui avait combattu en France lors de la première guerre mondiale. Mais cette fois, dans l'Hexagone, la capitulation est rapide.
Le jeune tirailleur est incarcéré dans un stalag en France. Les prisonniers y sont affectés à des travaux agricoles, sous commandement allemand. Peu à peu, des liens se tissent entre prisonniers et autochtones, parfois très rapprochés...
Le scénariste Kris raconte des épisodes relativement méconnus de la seconde guerre mondiale : l'engagement de personnes d'origine africaine sur le continent européen, et la vie de prisonniers dans des stalags de la France occupée.
Le dessinateur Fournier illustre son propos avec des dessins simples mais agréables.
La rencontre des deux auteurs donne une bande dessinée agréable à lire, dont j'attends le second tome.
Le jeune tirailleur est incarcéré dans un stalag en France. Les prisonniers y sont affectés à des travaux agricoles, sous commandement allemand. Peu à peu, des liens se tissent entre prisonniers et autochtones, parfois très rapprochés...
Le scénariste Kris raconte des épisodes relativement méconnus de la seconde guerre mondiale : l'engagement de personnes d'origine africaine sur le continent européen, et la vie de prisonniers dans des stalags de la France occupée.
Le dessinateur Fournier illustre son propos avec des dessins simples mais agréables.
La rencontre des deux auteurs donne une bande dessinée agréable à lire, dont j'attends le second tome.
Alors qu'il va devenir bientôt prêtre, Addi voit la Seconde Guerre mondiale éclatée en France et il doit donc rejoindre son régiment de tirailleur sénégalais.
Mais la guerre sera courte et il sera vite fait prisonnier et interné dans un camp au milieu d'un village breton…
Je ne sais pas si c'est le style du dessin ou le ton léger de l'histoire, mais ce récit est très éloigné des récits habituels sur la Seconde Guerre mondiale.
A part une scène d'exécution de soldats des colonies, le reste de l'histoire est presque une sorte de colonie de vacances avec de gentils allemands (la scène du parachute et l'apero avec les autrichiens sont assez éloquents) et des villageois pas racistes pour un sou. Je ne sais pas où se situe la vérité mais j'ai un peu du mal à croire à cette ambiance presque bon enfant en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale.
A part cette impression, l'histoire est par contre plaisante avec des personnages attachants et une ode à la tolérance. La suite du récit semble promettre un avenir plus sombre pour l'ensemble des protagonistes de l'histoire…
Mais la guerre sera courte et il sera vite fait prisonnier et interné dans un camp au milieu d'un village breton…
Je ne sais pas si c'est le style du dessin ou le ton léger de l'histoire, mais ce récit est très éloigné des récits habituels sur la Seconde Guerre mondiale.
A part une scène d'exécution de soldats des colonies, le reste de l'histoire est presque une sorte de colonie de vacances avec de gentils allemands (la scène du parachute et l'apero avec les autrichiens sont assez éloquents) et des villageois pas racistes pour un sou. Je ne sais pas où se situe la vérité mais j'ai un peu du mal à croire à cette ambiance presque bon enfant en plein milieu de la Seconde Guerre mondiale.
A part cette impression, l'histoire est par contre plaisante avec des personnages attachants et une ode à la tolérance. La suite du récit semble promettre un avenir plus sombre pour l'ensemble des protagonistes de l'histoire…
Ca fait pas mal de temps que je tourne autour de cette BD sans l'emprunter. Je ne sais pas pourquoi, quelque chose me retenait... et voilà je me suis lancée, et je ne regrette pas. Enfin, si un peu puisque c'est un tome 1 et qu'il va maintenant falloir que j'attende.
Il est question ici de l'engagement des citoyens issus des colonies françaises dans la seconde guerre mondiale. Un sujet que je n'ai pas souvent vu traité... à part dans un certain film.
Premier tome, c'est les présentations, le décor est planté, mais l'avenir ne s'annonce pas joyeux.
A suivre donc, mais je suis bien emballée.
Il est question ici de l'engagement des citoyens issus des colonies françaises dans la seconde guerre mondiale. Un sujet que je n'ai pas souvent vu traité... à part dans un certain film.
Premier tome, c'est les présentations, le décor est planté, mais l'avenir ne s'annonce pas joyeux.
A suivre donc, mais je suis bien emballée.
critiques presse (6)
L a deuxième partie de ce diptyque retrace la destinée d'un tirailleur sénégalais dans un camp de prisonniers en Bretagne et conclut cette tragédie romantique sur une note d'espoir pour l'humanité.
Lire la critique sur le site : BDGest
L’occasion de voir une période maintes fois traitée en BD sous un angle nouveau, et de rendre hommage à des soldats coloniaux trop souvent effacés des récits de guerre.
Lire la critique sur le site : BoDoi
L’histoire d’un homme qui à la veille de rentrer dans les ordres au Sénégal va devoir aller se battre pour la France contre l’Allemagne Nazi. Que va t-il devenir sur ces terres lointaines ?
Lire la critique sur le site : Bedeo
Histoire d’amour voilée, fable humaniste, rappel salvateur, Plus près de toi est un album prenant d'une grande richesse et finement réalisé. Suite et fin dans le prochain tome.
Lire la critique sur le site : BDGest
Premier tome d'un diptyque qui éclaire la Seconde Guerre mondiale d'un angle singulier : la vie en Bretagne occupée, en milieu rural, et le rôle joué par des prisonniers venus d'Afrique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Ce tome 1 (sur 2) est un régal. Sans doute parce qu'on y perd un peu la notion des drames engendrés ailleurs par le conflit alors qu'on sait combien il a pu être horrible et déshumanisant.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4)
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[ Dakar, Sénégal, 1939, mobilisation des jeunes hommes ]
- Non, je ne suis pas un 'indigène', je suis citoyen français ! Je suis originaire des quatre communes* et je n'ai pas à porter la chéchia des tirailleurs ! Trouvez-moi un uniforme de soldat français. Je n'en revêtirai pas d'autre.
[ réponse du sergent blanc ]
- Non mais dis donc, Bamboula ! Tu ne veux pas un uniforme de la garde républicaine non plus, tant que tu y es ?! TON NOM ?!
- Il a raison, chef ! On est français, comme toi ! Alors on veut un casque pareil !
- Oui, la chéchia, c'est pour les Africains ! Nous, à Dakar, on est français !
[...]
- Ah, colonel, vous tombez bien ! Ces recrues refusent de porter l'uniforme des tirailleurs sénégalais, au motif qu'ils sont originaires des 'quatre communes'.
- Voyez-vous ça ! Alors, mes gaillards, cet uniforme est trop pouilleux pour vous, peut-être ?! Très bien ! Nous sommes en temps de guerre et toute insoumission est passible du peloton d'exécution ! Je vous donne cinq minutes pour courir jusqu'au magasin d'habillement et revêtir l'uniforme qui vous a été assigné ! Passé ce délai, je vous colle au mur et j'exécute la sentence.
* les habitants des 'quatre communes' du Sénégal (St Louis, Gorée, Rufisque et Dakar) sont citoyens français depuis 1916
- Non, je ne suis pas un 'indigène', je suis citoyen français ! Je suis originaire des quatre communes* et je n'ai pas à porter la chéchia des tirailleurs ! Trouvez-moi un uniforme de soldat français. Je n'en revêtirai pas d'autre.
[ réponse du sergent blanc ]
- Non mais dis donc, Bamboula ! Tu ne veux pas un uniforme de la garde républicaine non plus, tant que tu y es ?! TON NOM ?!
- Il a raison, chef ! On est français, comme toi ! Alors on veut un casque pareil !
- Oui, la chéchia, c'est pour les Africains ! Nous, à Dakar, on est français !
[...]
- Ah, colonel, vous tombez bien ! Ces recrues refusent de porter l'uniforme des tirailleurs sénégalais, au motif qu'ils sont originaires des 'quatre communes'.
- Voyez-vous ça ! Alors, mes gaillards, cet uniforme est trop pouilleux pour vous, peut-être ?! Très bien ! Nous sommes en temps de guerre et toute insoumission est passible du peloton d'exécution ! Je vous donne cinq minutes pour courir jusqu'au magasin d'habillement et revêtir l'uniforme qui vous a été assigné ! Passé ce délai, je vous colle au mur et j'exécute la sentence.
* les habitants des 'quatre communes' du Sénégal (St Louis, Gorée, Rufisque et Dakar) sont citoyens français depuis 1916
- Encore un peu de café, monsieur... ?
- Ibrahim ! Ah oui, merci ! Qu'est-ce que t'es gentille, p'tite madame !
- Mademoiselle... Simone.
[ Ibrahim, en aparté avec son copain Addi ]
- 'Mademoiselle', ça veut dire qu'elle n'a pas de mari, hein, Addi ?
- Oui, je crois bien que c'est ce qu'elle a voulu te dire, Ibrahim.
- Zut ! Comment je lui dis, moi, que je ne suis pas marié non plus ?!
- Ibrahim ! Ah oui, merci ! Qu'est-ce que t'es gentille, p'tite madame !
- Mademoiselle... Simone.
[ Ibrahim, en aparté avec son copain Addi ]
- 'Mademoiselle', ça veut dire qu'elle n'a pas de mari, hein, Addi ?
- Oui, je crois bien que c'est ce qu'elle a voulu te dire, Ibrahim.
- Zut ! Comment je lui dis, moi, que je ne suis pas marié non plus ?!
- Allez, terminus ! Descendez ! Los ! Los ! Descendez ! Schnell ! Regroupez-vous ! En colonne vers la sortie !
- Bon Dieu, tu sais où on est, toi, Addi ?
- Jurer ne fera pas de toi un meilleur géographe, Ibrahim. Mais non, je n'en sais rien.
(p. 25)
- Bon Dieu, tu sais où on est, toi, Addi ?
- Jurer ne fera pas de toi un meilleur géographe, Ibrahim. Mais non, je n'en sais rien.
(p. 25)
- Alors à toi, mon gars ! Je te préviens, si tu t'appelles aussi Ndiaye ou Diop, je te colle un nom breton pour vous différencier.
(p. 36)
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.
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