« Entre eux, ce fut longtemps comme les microsillons de ce temps-là. le disque était rayé, l'aiguille couinait indéfiniment le même bout de chanson fatiguée, mais ils ne parvenaient pas à tourner le bouton de l'électrophone. »
À partir de 1947 et durant quatorze ans,
Simone de Beauvoir et l'écrivain américain
Nelson Algren vivront ainsi une histoire
d'amour atypique, distanciée et passionnée, épistolaire et totalement physique.
Irène Frain a bien travaillé cette romance connue et documentée par les principaux intéressés et leurs proches, comme le démontrent les ouvrages consultés à la fin. Sa prose recherchée et son art du romanesque transfigurent les petitesses et les grandeurs de cette liaison.
Maintenant, j'ai bien l'intention de lire
Les Mots de
Jean-Paul Sartre de même qu'une des biographies consacrées à
Simone de Beauvoir, hésitant encore entre l'ouvrage de
Danièle Sallenave,
Castor de guerre et celui de
Deirdre Bair.
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