Une douce mélancolie.
Encore un petit roman de cette rentrée littéraire qui surfe sur la vague des souvenirs.
Un début surprenant, une scène de crime pour très vite partir vers un autre genre, celui de la mélancolie.
Comme une bonne partie de ce genre de littérature dite blanche, l'histoire en elle-même est à mettre au second plan pour s'attacher au style et aux sentiments que l'auteur veut faire naitre à son lecteur.
Ici une histoire de femmes, trois femmes, l'mère d'un garçon qui décide de quitter l'Italie pour revenir en France, Emmanuelle sa meilleure amie, et Bérangère la mère de cette dernière qui occupe au final le rôle principal dans ce roman. l'lors de son voyage en train vers la France, se souvient, et partagera avec le lecteur une suite d'anecdotes qui ont ponctuées sa vie et celle des ces autres femmes. le tout dans une atmosphère chargée de mélancolie.
La construction du roman est dans la veine de tout ces petits romans, des chapitres très courts, parfois une seule page. le style est doté d'une belle plume, on peut même dire qu'il est raffiné.
Mais pour moi, trop court pour que je ne m'attache aux personnages, j'aurais aimé qu'il soit plus approfondi. L'histoire aurait pu faire un joli roman dramatique, j'aurai aimé partager plus de temps avec ces trois femmes.
Comme vous l'aurez compris, c'est un beau roman mais pas de ceux que j'affectionne mais je suis certaine qu'il trouvera son lectorat parmi cette rentrée littéraire.
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