Stanley : Tond la pelouse

Les aventures de Stanley sont des anecdotes du quotidien portées à l'image pour les plus jeunes.

Les situations très ordinaires vont trouver une chute amusante à chaque fois et l'auteur fait fi des lois naturelles de la réalité parfois.

Stanley a le déclic et une idée qui fera sourire les jeunes lecteurs lui vient, tout simplement.



Stanley est un grand gaillard dont la disproportion suggère une robustesse rustique sympathique.

Il a une toute petite tête surplombant cette montagne et les traits sont camouflés par un grand chapeau. L'absence de bouche ajoute l'impassibilité rigolote d'un comédien comique de vieux films muets.

La différence étant que la couleur est ici à sa pleine puissance, elle est vive, tonique.



Que lui arrive t-il d'inhabituel à ce brave Stanley?

Des petits riens qui font une histoire à raconter.

Il y a le jour où Stanley se mit à tondre sa pelouse et qu'il trouva l'inspiration débridée, changea ses habitudes, grâce à un serpent.

Vous avez bien entendu.

L'auteur s'amuse sur cet album avec des jeux de lignes dictés par les niveaux de pelouse, les brins d'herbes, par l'axe du manche de la tondeuse, la position du corps du personnage qui pousse penché, par les longs nuages qui flottent, l'animation de l'album est assez subtile.

La rigueur des lignes tondues bien rectilignes, d'un ennui un peu dictée par un acte long et monotone va être contrariée par des prises de vue différentes de Stanley, de loin, de près, vu de face en contre-plongée, par un jeu de points et finalement par des lignes serpentines de tonte, inspirées par la rencontre de Hank le serpent.

Rien n'est dit, pas de dialogues, tu me regardes, je te regarde et puis les enfants s'amuseront de la conclusion de l'anecdote.


Un autre jour, Stanley va aussi à la pêche.

Et que lui arrive t-il?

Il prend son pick-up, sa barque et fonce aux premières heures du jour.

Nous retrouvons ses jeux de lignes, droites, serpentines, obliques, dans l'ensemble du paysage.

Stanley ne pipe pas mot, toujours et peinard se penche d'un côté puis de l'autre pour remonter sa prise.

Ce n'est pas la pêche miraculeuse attendue.

Le ciel se reflète dans l'eau, l'étendue bleue semble désertée par le poisson.

Stanley a une idée et la ligne se plante entre les nuages, faisant bonne pioche et remplissant les seaux abondamment.

C'est du total non sens onirique.

La chute nous surprend, le non sens de Stanley devient du bon sens pour lui et il remplit la rivière sans poissons.

Une bizarrerie, un acte à la fois benêt et poétique qui fait sourire.



La première discipline de Designer de Craig Frazier transparait nettement dans l'illustration, nous rappelant l'art de l'affiche publicitaire illustré.

Une jolie petite série d'albums à découvrir.

Stanley tond la pelouse. Et dans cette pelouse vit Hank, le serpent ondulant!
Stanley est inspiré et adapte sa tonte en zigzaguant...

Ca c'est un thème inattendu, original, qui sert un album très graphique!

Très bon livre atypique.

Un album moderne, très graphique.
L'histoire est simple : un homme tond sa pelouse et tombe sur un serpent.
Le graphisme est d'apparence simple : des contours noirs et droits, des couleurs unies et lisses.
Mais finalement, la réaction de l'homme est étonnante et fine.
Respect de la nature, des animaux, sens de l'esthétisme, sous sa simplicité, il en cache des choses cet album!

Stanley tond la pelouse est une jolie histoire pour les petits.Stanley adore tondre la pelouse bien verte, soudain un serpent vient s'inviter à cette activité.

Craig Frazier est graphiste de formation, les illustrations présentent dans ce livre sont riches en couleurs et en magie. Ce livre est parfait pour les bambins de 4 à 5 ans, qui seront émerveillés par cette histoire.