L.A. story

Lorsqu'on referme ce livre on revient d'un voyage. on a découvert LA et aussi l'univers très particulier d'un auteur qui casse les codes et nous embarque dans son monde. Un subtil dosage entre des parties romancées qui évoquent le destin difficile des enfants de LA qui luttent pour leur survie dans cette ville tentaculaire, cloisonnée en communautés, et des passages d'essais et de listes où James Frey s'implique comme historien de la cité et commentateur politique de la société californienne très clivée. Une galerie de personnages attachants : les petits jeunes qui veulent vivre le rêve américain, le clochard de Venice Beach, la femme de ménage latino, le couple de comédiens pitoyable.... un regard critique féroce sur la société américaine. A lire tout simplement.

Quel livre ! J'ai été enthousiaste à la lecture de ce puzzle dont les morceaux s'assemblent au fil des 500 pages.
Je n'ai pas pu lâcher ce roman, même si je ne me suis pas attachée pas à tous les personnages. Ceux-ci ont pour point commun d'être arrivés à Los Angeles avec le rêve d'une vie meilleure. Bien sûr, il y a l'océan, les plages et les paillettes, mais aussi les autoroutes infernales, les terrains vagues, les poubelles qui débordent.
Les histoires de migrants, de stars, de clochards et autres en perdition dessinent une ville où le rêve américain peut devenir un cauchemar.
James Frey souhaite passer pour un écrivain qui marque son époque, avec ce roman éblouissant, il fait preuve de talent et d'originalité. Il use de styles différents :
Des paragraphes courts nous enseignent l'histoire de la Ville des Anges, des dialogues déroutants parce que mêlés à l'action, des énumérations inattendues, des répétitions percutantes. Voilà des passages dont j'aimerais m'inspirer.
La plongée dans cette cité mythique décrit une ville bien plus réelle que celle j'ai traversée, ne pouvant voir les invisibles qui la peuplent.
Un superbe roman !

Los Angeles. Ville americaine par excellence, ville du soleil, du cinéma, des gangs, des embouteillages. Los Angeles et ses destins qui se croisent et s'exposent,tragiques, émouvants, humains. Los Angeles et ses quelques 100 000 personnes arrivant chaque année dans l'espoir de devenir star, de surfer à longueur de journée, de buller au soleil ou, tout simplement, d'une vie meilleure.

Et c'est dans cette cité que vivent Esperanza, jeune femme issue de l'immigration mexicaine, aux grosses cuisses et aux rêves de réussite et d'amour ; Vieux Joe, un SDF accro au châblis, Amberton un acteur homosexuel et tyrannique. C'est cette cité que rejoignent Dylan et Maddie, un couple d'adolescents si touchant fuyant l'Ohio et la violence de leurs parents. A ces quatre destinées auxquelles on s'accroche comme à une bouée, tant les personnages paraissent réels, s'ajoutent des dizaines de morceaux d'existence de citadins de LA, des morceaux d'existence souvent dramatiques, parfois drôle, rarement réconfortant. Les passages historiques et les stastistiques donnent une force toute particulière à ce récit magistral.

LA Story m'a tout simplement hâppé, envoûtée. L'écriture très rythmée, à bout de souffle (j'en ai regretté de ne pas avoir eu le livre en VO sous la main), confère au récit un suspense presque intenable : on veut savoir, à tout prix, ce qu'il va advenir des protagonistes ! Ce portrait d'une ville où se cotoient les paillettes et la misère, les gangs et Hollywood est éblouissant. Et qu'il soit ressemblant ou non importe peu tant le roman est bon !

Céline


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L.A. Story est selon moi l'oeuvre la plus accomplie de James Frey. L'auteur dresse le portrait de différents personnages, de leurs joies, de leurs peines, de leurs ambitions, leurs humiliations sans pour autant les juger, ni en faire des personnages pathétiques. Un roman magnifique plein de grâce.

Une merveille de roman, ce n'est pas moi qui le dit mais Irvine Welsh, un de mes auteurs préférés, c'est décidé je n'irai jamais à L.A, trop de routes, trop de violence, trop de fric, trop de destins qui se croisent dans cette maudite ville, certainement une des pires des USA. On ne lache plus ce roman une fois ouvert, on veut savoir qui sont ces personnages, certains monstrueux, d'autres humains à en pleurer…

Le grand roman des annees 2000 sur Los Angeles.
Realiste, cruel et romancé.
L'immensite et le vide clinique de Los Angeles sont relatés à travers la vie de quelques protagonistes… depuis le migrant Mexicain jusqu'à la star de cinema.
Un moins que zero des années 2000.
Un grand livre pour qui veut comprendre L.A. en 2010.

J'échange un James Frey contre deux Bret Easton Ellis...

Depuis "Mille morceaux", j'attendais impatiemment que James Frey se remette à l'écriture. Et voici « L.A. story », roman-docu, hyper original, qui marie en tête de chapitres des informations documentaires sur l'histoire du développement de Los Angeles et en chapitre les récits multiples de personnages fictifs venus à LA avec leurs rêves et leurs idéaux : un jeune couple très amoureux en situation précaire, un acteur célèbre et égocentrique, une fille d'immigrés mexicains qui cherche sa place… c'est touffu, vivant et original, on y entre avec une curiosité distante et rapidement on est happé dans l'effervescence propre aux mégalopoles, où tout va si vite et où l'on ne peut s'empêcher de se demander s'il est bien naturel que l'être humain s'entasse dans de si grandes cités…

Au début on y va doucement, à tâtons. C'est étrange comme écriture, c'est déstabilisant.

Et puis d'un coup, sans qu'on ne le remarque, on est dedans, pris par la frénésie de cette ville et cette écriture qui ne nous laisse pas deux secondes de répit !
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Excellent livre sur LA