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Suite de la peau de bison, ce livre est magnifique.
Il contient moins d'action que le premier tome, mais on ne s'ennuie pas une seconde.
La nature, déjà omniprésente dans La peau de bison, joue ici un rôle capital : c'est le personnage principal.
Elle domine tout.
C'est elle qui dicte ses lois, c'est elle qui régit le quotidien des hommes rudes et courageux qui habitent au nord du cercle polaire arctique.
Pour vivre, et même simplement survivre, il ne faut pas chercher à la défier, mais il faut se plier à ses règles.
Il faut les accepter et vivre en fonction d'elles.
Les deux premières parties sur les trois qui composent ce roman ne comportent presque que des descriptions. Mais grâce à la plume sublime de Roger Frison-Roche, il n'y a absolument rien d'ennuyeux, bien au contraire.
Parce que rien n'est figé, rien n'est statique, rien n'est inerte. Les arbres, les rivières et les roches vivent autant que les animaux qui peuplent ces contrées reculées et a priori inhospitalières.
Roger frison-Roche nous dépeint une nature impitoyable mais splendide.
Le rythme des saisons, si particulier au-delà du cercle polaire, l'alternance d'un si long "jour" et d'une "nuit" qui semble interminable. La succession de l'embâcle et de la débâcle qui rendent les déplacements impossibles à certaines périodes de l'année et périlleux à d'autres.
Tout est difficile : se déplacer, communiquer, résister au froid, se vêtir, et bien sûr, se nourrir.
C'est une lutte de chaque instant ou presque. La nature offre à l'homme un cadre enchanteur, mais, sévère et exigeante, elle ne lui laisse que peu de répit.
Elle tue aussi, sans état d'âme, mais le lourd tribut qu'il faut parfois payer est le prix de l'aventure et de la liberté.
Roger Frison-Roche s'est surpassé dans cet ouvrage. Avec un lyrisme merveilleux il nous immerge totalement dans une nature vivante et magnifique. Une nature dont la force saute aux yeux à chaque page.
Ce livre fait un bien fou. Il remet l'homme à sa place, cet homme-citadin qui se croit maître de la nature tandis qu'il l'abîme à sa guise, alors qu'il n'en est qu'un élément, qu'elle est indispensable à sa survie. Qu'il devrait la respecter et la protéger au lieu de la détruire et de finalement se détruire.
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Ce livre appartient a la trilogie des terres devm'infini ecrite par l'auteur.On y retrouve ici le souffle de l'epopee que j'avais decouvert dans ses recits d'aventures alpines transposee chez les indiens d'amerique: le travail de recherche est toujours aussi bon et l'ensemble credible et coherent: un vrai bon roman d'aventure qui vous emportera avec lui !
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Dans le Grand Nord canadien, la nuit polaire dure six mois et alterne avec un jour de même durée, les températures peuvent descendre sous les 50 degrés, et aucun homme ne vit, laissant ainsi le champ libre aux ours et aux loups. Il y coule une rivière de sinistre réputation, la Nahanni, aux chutes vertigineuses -les "Virginia falls"- et aux rapides furieux. A l'époque de la ruée vers l'or, à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, les orpailleurs s'y sont risqués, et on raconte qu'aucun n'en est jamais revenu. C'est pourtant au coeur de ces conditions extrêmes, que Max, le héros de Les Terres de l'infini 01 La peau de bison, désormais veuf de Rosa, veut aller se retirer en pleine solitude, dans un territoire grand comme la France, pour retrouver la paix intérieure.
Il y est bientôt rejoint par Bruno, son neveu, qui est devenu pilote d'avion pour desservir ces terres isolées. Seuls dans cette nature vierge mais hostile, ils vont devoir faire face à de nombreux dangers -faim, froid, gel, faune, tempêtes- et paieront un lourd tribut à la Nahanni.

La vallée sans hommes est, certes, un roman ; mais ce dernier se déroule dans un cadre réel. La haute vallée de la Nahanni existe bien, et elle bute sur de majestueuses chutes d'eau, les "Virginia falls". La vallée sans hommes est donc une lecture que j'ai faite en consultant sur Internet le nom et la photo des lieux cités. D'ailleurs, la nature en est un personnage à part entière : Frison-Roche nous offre de nombreuses descriptions du milieu naturel, celui-ci conditionnant le comportement des protagonistes.

Suite de Les Terres de l'infini 01 La peau de bison, la vallée sans hommes peut se lire sans l'avoir lue auparavant. Elle  procure au lecteur suspense et dépaysement assuré. Moins connu que le célèbre Premier de cordée, la vallée sans hommes n'en est pas moins un grand Frison-Roche. Elle forme, avec Les Terres de l'infini 01 La peau de bison, un ensemble qui décrit l'Aventure, dans ce qu'elle a d'exaltant et aussi dans ce qu'elle peut avoir de tragique, lorsqu'elle se joue dans un milieu extrême.
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Frison-Roche a des talents de conteur pour décrire ces paysages hostiles et fascinants du grand Nord.
Suite de "La peau de bison", où l'on retrouve Max s'enfonçant plus loin dans une solitude rompue par l'arrivée de son neveu. Une histoire qui parle de transmission et de beauté sur fond de cruauté.
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Un livre en trois actes:
- la remontée de la Nahanni jusqu'à ses chutes et l'installation de Max loin de tous dans la Vallée sans hommes
- la survie de Bruno, le jeune bleu en passe de devenir un homme dans le grand Nord suite à un atterrissage d'urgence quelque part dans la forêt artique
- l'hivernage forcé de Bruno avec Max dans la Vallée sans Hommes

Un "petit" Frison-Roche dans de grandioses paysages.
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c'est donc la suite de peau de bison, j'ai moins bien apprécié. beaucoup de description et une histoire terrible. j'ai appris la géographie et le climat dans le canada (lac des esclaves, vallées sans homme...), quelques indiens aussi dans ce livre, le froid sauvage.
un peu choqué mais que dirai je si je relisais retour à la montagne du même auteur!.
trouvé au rayon roman contemporain , je l'ai trouvé un peu vieillissant par ces phrases. je n'avais plus l'habitude de lire de telles choses.interessant mais sans plus. je voulais connaitre la suite, c'est fait.
j'ai retrouvé les indiens mais en moderne tout en essayant de garder en tête qu'il s'agit des années 60...
j'hésitais entre trois ou quatre étoiles, la moitié existant, je l'ai noté ainsi.
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