Une succube, des démons, du cul, des boobs, de la violence, de l'humour potache, soit un cocktail très marqué par l'esprit des premiers albums des Chroniques de la Lune Noire, comme une espèce de spin-off sous acide de la série phare de
Froideval – on a d'ailleurs droit, l'espace d'une case, à un caméo de la succube rouquine. Sauf qu'ici les curseurs sont poussés encore plus à l'extrême, sans se prendre au sérieux, tout en déconne décomplexée à la manière du jeu de rôle In Nomine Satanis.
Le scénar est quelque peu décousu, on suit moins une histoire structurée qu'une succession de sketches raccordés entre eux parce que “c'est magique”. M'enfin, la BD fait le taf question détente, le portrait brossé de l'enfer joue assez bien du croisement entre éléments canoniques et fantaisies délirantes, et in fine on suit sans déplaisir les aventures loufoques de Sellenia et de ses deux acolytes démoniaques.
La guerre des âmes devait être le premier volume d'une série,
Froideval ayant annoncé à l'époque travailler sur un tome 2, l'album sera finalement un one-shot. Alors autant Les Fées ou Methraton, c'est pas un mal d'avoir arrêté le tir et les dégâts, autant Succubus, je trouve dommage de ne pas être allé plus loin. Il y avait encore matière à raconter sur le fonctionnement de l'enfer sauce
Froideval et le personnage de Sellenia pouvait se voir développé dans des directions aussi intéressantes que déjantées.
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