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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Certains hommes ont des lubies, d'autres ont des Nubie… Oui, je sais, elle était facile mais je n'ai pas pu m'en empêcher.

L'Homme a toujours voulu avoir plus de richesses et l'Empire Romain a beau être étendu, riche des terres conquises et être arrivé à mettre les Égyptiens sous leur joug, l'attrait de l'or est toujours là, dévorant les entrailles.

Donc, lorsqu'une barque contenant un homme tatoué et mort, entouré de richesses, ça donne des idées à certains de pouvoir s'offrir mieux qu'une Rolex pour leur cinquante ans.

Fin stratège, comprenant que l'homme vient d'une région encore non découverte de l'Afrique Noire, le centurion Caïus Bracca délègue Marcus Livius à la tête d'un petit commando de 10 mercenaires. N'en manquait pas beaucoup pour nous donner les 12 salopards…

Comme cette expédition en terres inconnues ne peut se faire aux yeux de tous (l'Homme n'est pas partageur de ses richesses), ces hommes désertent pour cacher leur véritable mission.

Pour info, le début du récit comment avec l'apparition d'un homme affamé et il est indiqué que nous sommes 739 ans après la fondation de Rome (des fois où vous voudriez situer l'histoire sur la ligne du temps). Nous sommes probablement encore sous l'ère d'Auguste.

Prenez un stylo et notez que, selon Wiki et d'après la légende latine, Romulus fonda la ville de Rome à l'emplacement du mont Palatin sur le Tibre le 21 avril (c'est précis), en 753 av. J.-C. Un rapide calcul nous donne donc la date de 14 apr. JC, année où est mort Auguste (le 19 août 14, pour info et pour briller en société).

Les tons de cet album sont fort sombres, à l'image de la couverture, et même si certains cases ont des tons plus jaunes, cette couleur reste pâle, non éclatante comme j'aime le jaune.

Normal, ces tons sombres lorsque l'on découvre que le scénario l'est tout autant. Non pas qu'il est épais comme un café Turc et qu'on ne voit pas le fond, juste que le ton n'a rien à voir avec la joyeuseté d'un Petzi partant à l'aventure avec tous ses amis.

L'expédition n'a rien d'un voyage d'agrément et au fil des cases, des mercenaires nous quitterons, tandis que nous en apprendrons un peu plus sur Marcus Livius, le meneur de cette troupe et homme de la garde personnelle de Caïus Bracca.

Aux travers de quelques ragots et potins, nous apprendrons d'où lui vient ce surnom de Lion de Nubie et ce qui a fait se gausser toute l'armée. Pourtant, notre homme est brave et ne manque pas d'avoir une fameuse paire de « vous-savez-quoi » entre les jambes.

Ma foi, je ne me suis attachée qu'à la jolie petite gueule de Marcus Livius, les autres étant moins présent, trop peu esquissé à mon goût ou pire : les dessins se ressemblant dans leurs visages, on n'arrive pas toujours à savoir si on a affaire au Grec philosophe, au vétéran des guerres romaines ou à Falco, la grande gueule.

Il faut donc être concentré pour savoir qui est qui, surtout dans leur chevauchée à dos de dromadaire, dans leurs combats contre toute la famille de Ed, Shenzi et Banzaï (faites marcher votre mémoire) ou dans leur marche forcée dans les étendues de sables, avec tout le barda de légionnaire sur le dos, casque à plumes compris !

Chapeau les gars, moi, lorsque je marche, je porte des vêtements adaptés, mais à leur époque, le Décathlon était encore une compétition masculine d'athlétisme regroupant 10 épreuves…

Un album que j'ai pris plaisir à découvrir, au hasard (la couverture m'avait attirée) car acheté dans une brocante, à bas prix et bien souvent je me laisse guider afin de découvrir d'autres bédés et, qui sait, commencer de nouvelles collections.

Un album, qui, l'air de rien, met en avant tout en tirant sur le colonialisme et toutes ses dérives.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après les excellentes séries « Murena » et « Les aigles de Rome » consacrées respectivement au règne de Néron et à la figure emblématique du Germain Arminius, ce premier tome de « L'expédition » marque le début d'une nouvelle série mettant en scène la Rome antique. Loin des fameuses sept collines ou du forum, l'action se déroule pourtant cette fois en Orient et plus spécifiquement en Égypte après que le pays ait été placé sous l'autorité de Rome, choix dont on ne peut que saluer l'originalité. L'intrigue est elle aussi alléchante : un mystère, la promesse d'une terre et d'une civilisation inconnue, la réunion d'une équipe, le départ d'une expédition... On se laisse donc facilement embarquer par l'histoire et ce notamment grâce aux magnifiques dessins de Marcelo Frusin qui nous dépayse totalement par ses décors de temples égyptiens, de déserts interminables, de jungles sauvages... le petit bémol concernant cette série tiendrait surtout aux personnages dont on peine à s'attacher et surtout qu'il est difficile de reconnaître et de différencier d'une planche à l'autre, leurs expressions étant à mon goût trop caricaturales et exagérées (yeux exorbités, bouche grande ouverte, regard mauvais...). Une série qui semble malgré tout très prometteuse et dont la fin du premier volume laisse présager de bonnes surprises pour la suite.
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l'Egypte à l'époque de la domination romaine. Des légionnaires découvre sur une barque ouvragée le cadavre un homme entouré de richesse. Il existerait alors une civilisation, au delà de la nubie, inconnue mais riche. Très riche. Voilà qui fait saliver d'envie la grande Rome. Un groupe de romains a aussitot pour mission de déserter afin d'aller découvrir en toute confidentialité ses trésors.
Un premier tome honorable qui jette les bases classiques d'une expédition en territoire inconnu. Un scénario de facture assez basique mais qui a le mérite d'être efficace et d'augmenter progressivement la tension. Jusqu'à la fin de l'ouvrage qui nous laisse au abord de la jungle.
Je n'ai pas très bien compris à quoi servait la scène où le chef de troupe, marcus, fait combattre ses futurs compagnons de route. Je vois pas l'intrêt en dehors de celui de nous livrer un combat de gladiateur.
Les dessins sont à la fois beaux et déroutants. Les jeux d'ombres et de lumières sonta ssez exceptionnels, très marqués. Ce qui fait parfois ressortir bizarement certains traits rendants les personnages parfois effrayants. le principal défaut c'est qu'il est impossible de reconnaitre les différents protagonistes.
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Le tome 1 de L'Expédition, le Lion de Nubie, nous plonge au fond de la jungle nubienne aux confins de l'Egypte romaine tout juste conquise : dans son oeuvre conquérante et civilisationnelle, Rome saisit l'occasion de découvrir ce qu'elle pense être un empire encore inconnu aux sources du Nil et ce par l'intermédiaire de légionnaires qui deviennent dès lors des déserteurs.
Un scénario audacieux donc ici, en marge de la grande histoire romaine classique, l'auteur français Richard Marazano opte pour la petite histoire d'une troupe réduite de militaires à l'assaut d'une jungle hostile et complètement inconnue depuis le bassin méditerranéen. C'est un choix courageux et qui pose la question, particulièrement digne d'intérêts, de l'existence de civilisations et d'empires plus riches, plus somptueux et plus étendus que celui conquis par Rome ou par les Perses. Dans ce premier tome, on en apprend beaucoup pas tellement plus que cet exposé de départ, à part que l'histoire est le récit du rescapé découvert au tout début et que les dernières pages (d'un tome assez long, ce qui est toujours appréciable pour des bandes dessinées qui coûtent toujours plus cher) lancent véritablement l'Expédition dans le vif du sujet.
Du point de vue du dessin, l'artiste argentin Marcelo Frusin imprime largement sa patte en faisant la part belle aux décors et aux passages "bestiaux", c'est loin d'être un mauvais point mais en compensation les personnages sont bien difficiles à identifier les uns par rapport aux autres et seuls les dialogues nous aiguillent dans ce but. de plus, l'expression faciale allant avec les yeux exorbités ressort bizarrement de certaines planches...
Au final, les auteurs ont peut-être voulu faire pencher leur propos vers le récit horrifique dans ce premier tome afin de nous démontrer de la difficulté et du caractère innimaginable de cette Expédition, difficile de trop savoir, mais cela attise en tout cas l'envie de lire la suite...
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Tout comme la couverture, les première page avaient de quoi nous intriguer. Un étrange prisonnier raconte son histoire. Qui commence par un corps trouvé dans une barque remplie de richesse. Une expédition est aussitôt montée pour découvrir la contrée lointaine et inconnue d'où provient cet homme.
Ca nous promet un voyage intéressant et mystérieux. Dans des lieux exotiques. Après cette bonne accroche, un passage un peu long, la moitié du tome, repose sur le recrutement des quelques romains, des mercenaires tous en quête de gloire ou de richesse. Ca manque d'intérêt. Les personnages ne sont que vite présentés. Au bout de la 30ème page, ils partent enfin. Sans que ça révèle hyper passionnant, ça reste plaisant. On découvre le désert, on nous parle un peu de Marcus Livius, le chef de l'expédition et le personnage principal. Puis les premières difficultés arrivent. Ce n'est pas raconté avec beaucoup de tension mais ça a le mérite de mettre un peu de piment et de donner de la profondeur au groupe, à défaut d'en donner individuellement.
Pour la fin on change de décor pour arriver dans la jungle. Un peu plus de mystère. On nous laisse sur beaucoup d'interrogations. Pour nous donner envie de lire immédiatement la suite.
Les dessins sont agréables. Ils ont quelque chose d'atypique. Peut être par la colorisation. Les ambiances et les décors sont très bien rendus avec de belles lumières. Les personnages sont moins mis en valeur. Surtout les visages qui sont comme anonymes. Avec les ombres noires d'encre, on les distingue très peu sous les casques.
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Le premier tome n'est que l'ouverture. La troupe de légionnaires ne fait que se rendre à l'endroit où le récit va devenir intéressant ou s'affaisser. Alors, on cherche le deuxième tome pour connaître la suite et rapidement, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de deuxième tome, et ce, malgré le fait que le premier tome date de 2012. Pour ainsi dire, peu de chance d'une suite.

C'est dommage parce que j'ouvre chaque bande dessinée dont le récit se situe dans l'Antiquité. J'ai un préjugé favorable aux intrigues dont l'action s'enracine dans cette période de l'histoire. de plus, j'adore l'esthétique des hoplites grecs et des légionnaires romains.

Dans cette bande dessinée, les traits de crayon pour les émotions étaient toujours un peu exagérés, comme on exagère une émotion au théâtre. Mais, on pouvait tolérer pour voir où allait nous mener l'histoire. Finalement, l'histoire s'arrête au premier tome.

Autrement dit, on passe au prochain appel.
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L'histoire commence à Thèbes, peu de temps après la conquête de l'Egypte par les valeureuses légions romaines. Une embarcation s'échoue sur une rive du Nil. A son bord, un cadavre mais surtout les promesses d'une civilisation puissante, riche et surtout inconnue.
Marcus Livius prend alors le commandement d'une expédition légère vers ce sud lointain à la recherche de ceux que nul ne connaît encore.

Pas forcément fan de la période antique, je dois avouer avoir été séduit par l'atmosphère singulière de cet album. Les planches, particulièrement les deux dernières pages ont un côté très cinéma, particulièrement réussi. le dessin joue beaucoup de la lumière et des contrastes ce qui donne à l'ensemble un côté sombre voire austère.
De fait, cela sert le scénario. En effet, les motivations des explorateurs apparaissent au fil des pages comme très contradictoires : l'honneur de servir Rome, la soif de gloire ou de fortune, l'appel de l'aventure…

Pour ma part, l'appel de cette terra incognita du coeur de l'Afrique a retenti et c'est avec une certaine frustration que j'ai refermé ce livre.
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