Seizon Life, tome 1

Seizon life retrace la vie de Takeda, adulte approchant les soixante ans très certainement et atteint d'un cancer. le début tourne autour de lui, son travail, ses réussites, les difficultés rencontrées dans sa vie. le temps semble flou comme pourrait être son esprit trop obnubilé par sa réussite. On sait qu'il a perdu sa femme du même cancer qui le ronge. Au crépuscule de sa vie plus rien n'a l'air d'avoir d'importance. On apprend par la suite que sa fille a disparu quand on retrouve son corps 14 ans après. Avec cette découverte le temps prend toute sa valeur avec des échéances à 6 mois et un agenda détaillé jour par jour. Comme si la vie s'écoulait normalement.
Pour ce premier tome on découvre un scénario exceptionnel et une qualité graphique tout aussi réussie. C'est une véritable claque avec cette enquête très bien menée où on se retrouve vraiment dans les confusions et espoirs de Takeda. Vraiment sublime, si les 2 derniers tomes sont du même acabit on se retrouve devant un chef d'oeuvre de narration et d'illustration.
Allez y les yeux fermés.

Une série qui débute bien, avec l'histoire d'un père qui se remet en question lorsque l'on découvre le corps de sa fille, disparue 14 ans plus tôt.
Un manga basée sur les sentiments d'amour d'un père : lui qui n'a pas consacré de temps à sa famille, en se laissant happer par le travail, il va consacrer le temps qui lui reste à vivre, à retrouver le meurtrier de sa fille.

Comment passer à côté des belles intégrales mangas de Panini et d'un auteur qui se fait rare, Kaiji Kawaguchi (Spirit of the sun, Zipang, Eagle) ? Si on a déjà lu des gens condamnés à mort par une maladie, ou, une histoire de vengeance, celle-ci est tout de même bien menée. Qui n'aura pas l'estomac serré en voyant ce père essayer de retrouver sa fille disparue ? Il a ses regrets, et, prend cette mise à mort pour sa punition divine. Il lui reste six mois pour résoudre cette enquête, et nous, heureusement, bien moins de temps pour lire le second tome qui sortira bientôt.

De quoi ça parle ? Cadre prometteur dans une grande entreprise japonaise, Takeda voit son bel avenir s'assombrir à par un cancer. Son médecin lui annonce qu'il ne lui resterait plus que que six mois à vivre. Désespéré, il décide de s'épargner une lente agonie car il sait ce qui l'attend car il a vu sa femme souffrir puis mourir de la même maladie.

Mais au moment où il s'apprête à se pendre, le téléphone sonne : la police a retrouvé le corps de sa fille, Sawako, disparue il y a plus de quatorze ans. Donnant ainsi au père meurtri une nouvelle raison de vivre car au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans. Il plaque tout pour reprendre l'enquête que la police néglige. Six mois à vivre, six mois pour retrouver le tueur et le faire condamner...

Impressions de lecture : Un manga en trois tomes c'est pas courant! Ils retraçent le combat d'un homme ordinaire qui n'a plus rien à perdre et qui va rendre justice coûte que coûte et assumer enfin son rôle de père. On m'avait conseillé ce manga. Une fois en main j'étais assez mitigée : une situation de départ choc qui promettait une bonne histoire mais le dessin n'était pas très séduisant, plutôt " vieux".

Mais finalement c'est une histoire pleine de rythme, touchante sans tomber dans le pathétique dont on pardonnera les quelques incohérences ( un malade en stade terminale bien vigoureux, des indices parfois faciles à trouver pour une piste vieille de 14 ans ).
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Excellent premier tome !

On s'attache très vite au personnage principal (Takeda) grâce à une histoire simple mais émouvante et prenante. Une histoire qui aborde un thème assez connu et problématique au Japon : le manque de relations familiales à cause d'une vie professionnelle surchargée.

Ensuite c'est l'enquête elle-même qui va nous passionner. Lentement les éléments s'enchaînent et le suspense nous prend dans cet excellent thriller. le compte à rebours installé par l'auteur contribue également à faire monter la tension.

Le dessin est clair et efficace, avec des personnages typiques « Kawaguchi ». Seul point négatif : la qualité livrée par Panini Comics pour cette adaptation française qui laisse un peu à désirer.
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