L'héritage d'Anna

Les gens se soucient-ils seulement de la nature ? N'avons-nous pas transformé la Terre en un vaste parc d'attractions ?

Quel droit l'homme avait-il d'exterminer d'autres formes de vie ? Qu'était-ce donc qui n'allait pas chez l'être humain ?

-Je suis optimiste, moi, Jonas. Et tu sais pourquoi? Je trouve immoral d'être pessimiste.
-Immoral?
-Le pessimisme n'est qu'un autre mot pour paresse. Je peux être soucieuse, c'est tout autre chose, mais être pessimiste, c'est avoir renoncé.
-Tu n'as pas tort sur ce point.
-Et puis, il y a quelque chose qui s'appelle l'espoir. Et, dans la pratique, cela peut parfois signifier se battre. page 207

D’après une vieille parabole, une grenouille qui entre dans de l’eau bouillante en bondira aussitôt et sauvera ainsi sa peau. Mais si la grenouille est placée dans une marmite d’eau froide que l’on chauffe progressivement jusqu’au point d’ébullition, alors elle ne sentira pas le danger et mourra.

Nous ne traitons donc pas l’inquiétude des patients face au réchauffement climatique. C’est à se demander si nous ne devrions pas plutôt chercher une sorte de remède contre l’absence d’inquiétude face au réchauffement climatique. Car cette menace, nous ne sommes pas censés nous y habituer peu à peu. Au contraire! Nous devons essayer de l’éradiquer.

En une seule eT meme soirée, on sortait d'une année pour entrer dans une autre. On franchissait une frontière invisible entre ce qui avait été eT ce qui allait advenir.

Nous nous sommes éloignés de la nature dans laquelle nous vivons et dont, en fin de compte, nous sommes totalement dépendants. C'en est arrivé à un point où les gens sont souvent capables d'énoncer davantage de noms de joueurs de foot et de stars de cinéma que d'espèces d'oiseaux. p. 158

C'est important qu'il existe des âmes engagées.

Je trouve immoral d'être pessimiste.
- immoral ?
- le pessimisme n'est qu'un autre mot pour paresse. Je peux être soucieuse, CeSt tout autre chose, mais être pessimiste c'est avoir renoncé.

Contempler la nuit du monde, c'est reconnaître les limites de notre compréhension.