Le septième tome de cette collection au concept commercialement séduisant, basé sur le chiffre 7 (7 tomes, 7 missions à haut risque, 7 équipes de 7 héros décidés à réussir, et surtout un défilé de 7 scénaristes et 7 dessinateurs assez alléchant), est confié au scénariste
Mathieu Gabella ("La Licorne") et au dessinateur
Patrick Tandiang ("L'odyssée de Japper Black"). Avec ce septième volet, cette collection dirigée par
David Chauvel et inspirée des films «Les 7 Samouraïs» et «Les 7 Mercenaires» tente de décrocher la Lune.
Combinant univers carcéral et histoire de science-fiction, le scénario de
Mathieu Gabella est une belle réussite. Afin de contourner le problème majeur du cahier de charges de cette collection de one-shots, l'auteur constitue son équipe de sept au fil des pages, parvenant ainsi à développer ses personnages au fil des rebondissements, en un nombre de pages limité. L'histoire est très prenante, riche en surprises et parvient à tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
Graphiquement,
Patrick Tandiang s'en sort brillamment. Au sein d'un décorum SF soigné et efficace, le dessinateur propose des scènes de combat convaincantes et quelques vues spatiales très réussies. Son style dynamique et clair sied parfaitement à l'ancrage SF de cet ultime volet.
Bref, un excellent tome qui conclut une série qui ne m'aura finalement déçu que le temps de quelques pirates et de quelques guerrières.