Je ne parlerai pas du contenu de ce tome mais de cette série en règle générale.
Pour moi, c'est tout simplement ce qui s'est fait de mieux en polar depuis plus d'une décennie en franco-belge : pour son originalité déjà mais aussi pour ses dialogues, son humour noir, les dessins de Julien, les couleurs. Des personnages auxquels ont s'attachent criant de réalisme.
Je referme ce tome avec beaucoup de nostalgie. Cette bande de déglingués va me manquer !
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Et voici le dernier tome de cette série atypique, sombre et poisseuse tout comme la plupart de ces personnages. le dernier qui nous est présenté n'est pas le moins antipathique : Eugene est misogyne, raciste, violent et ex taulard. Employé à débarrasser les maisons des morts, ce n'est pas lui qui a conservé la bague mais il en subit les conséquences alors il décide de participer à l'expédition punitive contre Ahmed. Toute l'histoire qui nous été conté lors des 5 premiers tomes est revisitée selon l'optique d'Eugène et cela nous permet d'en apprendre plus sur tout ce qui avait été passé sous silence. Nous avons donc l'histoire complète, et elle est toujours aussi noire et terrifiante allié à un graphisme percutant. Seul regret, le destin d'Eugène qui finalement n'est pas à la hauteur des précédents...
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Ce tome sur la vie et la vision d'Eugène nous révèle les derniers éléments de l'histoire et la clôture.
J'ai trouvé très percutant de raconter selon les personnages, ce qu'ils ont vu ou fait et comment ils ressentaient la situation.
Une série noire intéressante du début à la fin.
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Tome 6
J'ai lu le premier tome il y a quelques années maintenant. J'étais tellement emballé que j'étais directement retourné à la librairie acheter le deuxième tome.
J'avais du ronger mon frein pour le tome 3 et après celui-ci je me suis dis que j'allai attendre toute la série pour me plonger entièrement dedans.
C'est un casse-tête, un puzzle humain, sombre, violent et surtout un thriller plein de rebondissements dont il devient difficile de se stopper dans la lecture.
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Cloporte.
Clap de fin pour la série RIP. Eugène, le bourrin raciste, clôture l'aventure.
On découvre les origines d'Eugene et de son racisme bavard. Et c'est assez décevant comme "désamorçage" du personnage,
Je comprends l'idée de faire des personnages nuancés mais finir sur lui comme figure rédemptrice c'est un peu tiré par... la queue de cheval. Gommer le côté systémique du racisme pour en faire une vengeresse affaire personnelle, c'est tirer à côté - à mon avis.
Au-delà, l'histoire se débloque et les fils se dénouent. On découvre l'étendue de ce petit monde crapuleux, où tous gravitent comme des mouches autour d'un cadavre - image facile, je reconnais. Malgré tout, la résolution est un peu rapide.
Visuellement c'était très fort et plaisant. L'exposition récente au festival Quai des Bulles retranscrivait fidèlement l'atmosphère. C'était assez bluffant de se retrouver dans les décors poisseux de la série.
Scénaristiquement, j'ai moins été convaincu. le concept était fort et le défi de taille ! J'ai trouvé certaines situations un peu faciles - par exemple Fanette qui se fait avoir comme un débutante après avoir été capable de voler des documents à la police, Eugène et sa caution payée sans qu'elle ait été évoquée précédemment, etc.
Une série audacieuse, graphiquement forte mais un peu... fade au final, malgré - ou à cause de ? - la surenchère dans le trash.
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C'est unr série incroyable ! Plus les tomes passent, plus nous nous posons des questions et avons hâte de comprendre comment tout les personnages et leurs histoires sont reliés. Chaque tome est passionnant et ce dernier nous permet d'enfin tout comprendre. J'ai adoré du début à la fin, le suspense est toujours insoutenable et la vérité derrière cette histoire est bien plus incroyable que je le pensais au début de la série.
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