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Eugène, tout comme Maurice, Derrick, Ahmed et Albert, enfile, tous les matins, une blouse blanche, un masque et des gants pour récupérer des objets dans des maisons d'où se dégagent des odeurs suspectes et pour le moins nauséabondes. Nettoyeur ou pilleur de scènes de mort, c'est selon... le baraqué au tempérament vif et emporté vit dans une caravane avec sa mère, ce qui est loin de l'enchanter ! Mais si Eugène est comme ça, c'est qu'il a appris aussi à bonne école. La prison, ça laisse forcément des traces. Et cette histoire de bague qui a disparu, ça commence à l'énerver...

Toutes les bonnes choses ont une fin... le sous-titre de ce sixième et dernier album résume parfaitement bien cette série. Si Gaet's s'intéresse cette fois à Eugène, un gars pas commode, un brin raciste et bourru en relatant son passé pas toujours facile, il ne manque pas de rappeler tous les événements essentiels et déterminants qui ont émaillé les cinq premiers albums, entremêlant ainsi chaque histoire. Une fois encore, le scénario tient toutes ses promesses. Tout est ingénieusement et habilement bien ficelé. Et ce tome 6 clôt à merveille cette série commencée en 2018. L'on en vient déjà à regretter ces scènes glauques ou macabres, ces petits insectes qui se dégagent des corps pestilentiels, ces répliques qui fusent, cet humour noir... Graphiquement, Julien Monier nous régale avec ses planches détaillées, ses décors obscurs, ses gueules expressives et sa palette de couleurs sombres qui reflètent à merveille l'ambiance.
Assurément, une série jouissivement macabre...
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Et bien voilà, c'est fini. Toutes les bonnes choses ont une fin, pas vrai ? Et ce tome 6 six clôt la série RIP. Je ne dirai pas que c'est une fin en apothéose. J'aurais aimé un feu d'artifice final, quoiqu'en y regardant de plus près il y en a eu un (mais ça le lecteur le découvrira lui-même, je ne vais pas tout raconter quand même). Non, j'aurais voulu une fin plus flamboyante, plus machiavélique, moins gentille quoi.
Ce tome là, je l'ai trouvé trop manichéen. Au personnage d'Eugène, je trouve qu'on lui donne trop d'excuses : c'est pas trop de sa faute d'être un sale type… vous voyez. Oui, bien sûr il ne faut pas condamner, essayer d'être empathique avec tout le monde… gna gna gna. Mais moi j'avais pas envie. J'voulais une fin plus trash. Ho la vilaine, c'est pas gentil ça ! Ben non c'est pas gentil : si même dans mes lectures, j'peux pas me défouler !

Bon je râle mais j'ai quand même bu jusqu'à la lie cette satanée histoire. C'est très bien construit avec ces différents personnages qui reprennent la même intrigue (vol d'une bague lors d'un nettoyage) et l'assaisonnent de leur point de vue, leur ressenti, leur passé, leur émotion, leur version des faits. L'auteur a bien travaillé son scénario avec ces allers-retours incessants. Good job !
Quant au dessin, il est toujours aussi riche de détails, les personnages bien « trognés » et les couleurs parfaitement adaptées à l'ambiance glauque.
Une très bonne série.

Mais n'empêche j'ai pas eu mon compte. J'suis toute venere là et j'vais aller faire quelques longueurs pour calmer ma frustration. Plouf !
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Voilà j'en ai finis de ma série « RIP ».
J'ai reculé le temps d'acheter, de lire cette bande dessinée.
Je n'avais pas envie que tout se termine.

Je n'ai pas trop été étonné par la fin puisque le titre est « toutes les bonnes choses ont une fin », mais j'ai été quand même surprise par la vie d'Eugène…
il n'est pas si mauvais seulement perdu… les chemins de la vie ne nous mènent pas là ou l'on aurait voulu…

Je quitte donc à regret cette série…
certains personnages me manquent déjà tels que Maurice et Ahmed…
je finirais par RIP = reposer en paix et merci pour ce voyage inattendu.

Bonne lecture !
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Pour rabattre le clapet final, il n'y a pas mieux qu'Eugène. Il faut dire qu'avec son air patibulaire et sa grande gueule, on n'a pas trop envie de lui disputer la dernière place. Pourtant même s'il n'est pas toujours fin, en creusant un peu, on voit bien qu'il a bon coeur et qu'on peut compter sur lui. Il faut dire qu'avec son passé de taulard, il a appris à se sortir des situations extrêmes. le seul problème avec Eugène, c'est qu'avec lui les emmerdes, c'est comme les mouches ça lui tourne toujours autour.

Un dernier tome qui claque, qui cogne comme les autres. Un graphisme toujours aussi lugubre au service d'un scénario léché et redoutable.Tout ça pour une putain de bague! Avec cette série, on s'interroge. de la décomposition d'un corps ou des gens qui profitent des vivants comme des morts qui est le plus putride?
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6ème et dernier opus de la série RIP de Gaet's et Monier. Nous allons découvrir plus en profondeur la vie d'Eugène, fort en muscles, fort en gueule et légèrement raciste sur les bords.

Eugène est l'un des nettoyeurs, celui qui râle, celui n'aime pas les arabes, celui qui a organisé l'expédition punitive contre Ahmed au sujet de la disparition d'une bague.

On découvre une partie de la vie passé d'Eugène comme son passage en prison qui va forger son caractère. On découvre aussi sa famille et sa vie en caravane car il est d'origine gitane. Il a le sens de la famille et a dû se battre contre les préjugés des autres.

On découvre aussi que sous ses airs bourrus, Eugène a un bon fond et voudrait pouvoir aider.

Gaet's et Monier nous permettent de faire le lien avec tous les autres personnages de la série. Pour chacun, les différentes pièces du puzzle s'articulent enfin. On retrouve donc Derrick (ou du moins un élément de son costume et un objet qui permettront au Dédé de comprendre ce qui s'est passé depuis le début), on survole Maurice, Ahmed réapparait ainsi qu'Albert. le plus dur pour Eugène sera le sort de Fanette. le seul qui aura la vue globale et qui finalement sera le seul survivant, c'est Dédé.

Toutes les bonnes choses ont une fin, c'est le titre mais aussi la conclusion de l'histoire. Il en de même pour les commanditaires véreux.

C'est une série noire, glauque, qui maintient le lecteur en haleine du premier au dernier tome. Gaet's a créé un scénario haletant et Monier l'a accompagné de ses dessins et ses couleurs "sales" de manière brillante.

Une belle, une grande série à lire et à relire.
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Comme l'indique son titre, ce tome est le dernier de cette série et marque la conclusion des multiples intrigues de l'histoire. À noter la construction de ce tome autour d'Eugène est un peu différente des autres albums.
On s'attarde beaucoup moins sur les événements comptés dans les tomes précédents et plus sur la vie d'avant d'Eugène et bien sûr sur le dénouement de l'histoire.
Je ne suis pas vraiment enchanté par ce dernier album - même si il est très intéressant, j'ai moins été enthousiasmé par le rythme du récit et surtout par l'originalité de la série que l'on ne retrouve pas dans ce dernier opus (mais logique au vue des besoins de conclure le récit par des réponses aux questions posées dans les albums précédents).
Ce fut une série très intéressante, originale dans sa construction et ses intrigues ; et même si la conclusion n'est pas à la hauteur des autres albums, cela reste une série très prenante avec des personnages tous aussi interessant les uns que les autres.
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Eugène c'est pas le gars à qui faut chercher des noises. le mitard l'a changé. Et le voilà en liberté conditionnelle à trimer avec des nazes, à vider des baraques de gens qui sont morts seuls... Dire qu'il voulait faire DJ !
RIP, c'est fini ! Après Derrick, Maurice, Ahmed, Albert et Fanette, c'est par Eugène que la série termine son tour d'horizon. Des personnages marquants, une ambiance glauque et un scénario machiavélique qui se dévoile donc "petit à petit" !
Au-delà de l'aspect thriller horrifique, RIP est marquante à plus d'un titre. Les personnages sont fouillés, les ambiances de Julien Monier sont délicieusement noires, le scénario de Gaet's se met en place lentement et la construction en tiroirs est ciselée, le tout avec un humour corrosif savoureux.
En 5 ans et 6 tomes, le duo a su créer un univers fort et singulier. Au point que je doive avouer une pointe de nostalgie en fermant ce dernier album. Inutile de dire qu'on se demande bien ce qu'ils vont faire après ça... 
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Un an après avoir lu le tome précédent consacré à Fanette, et quelques 100 pages dévorées goulûment, j'ai découvert la face cachée d'Eugène, la figure de proue de ce dernier opus… l'ultime épisode de la saga !

Entre plaisir avoué d'avoir à nouveau pris mon pied au gré des dessins de Monier et des bulles de @gaets_bd, et tristesse de voir cette série s'achever, mon coeur saigne !
Oui il saigne abondamment. 

Je le disais au sortir du premier tome de cette BD (Derrick), qui s'attache à centrer chaque album sur un personnage précis, c'est un OVNI, un shoot de plaisir où le politiquement incorrect, la violence, le macabre, cohabitent avec l'humour et l'humanité des personnages (certes parfois bien enfouie).

Et cet épisode ne déroge pas à la règle.

Avec Eugène, on voyage avec la brute de la troupe, marquée au fer rouge par une vie qui ne lui a rien donné, et qui au fil des pages, entre ses muscles et ses explosions caractérielles, laisse apparaître des onces de bonté, de sensibilité.

On s'attache presque à ce golgoth à queue de cheval qui a plus une carapace épaisse pour se protéger du monde extérieur qu'un véritable mauvais fond.

Gaet's et Monier jalonnent l'histoire de flashbacks issus des précédents opus, et nous permettent malicieusement de raccrocher tous les wagons, et de faire la lumière sur cette aventure qui aura débutée et se sera terminée à cause d'une fichue bague… 💍

Alors merci messieurs pour cette expérience que vous m'avez faite vivre. Je le répète, on ne sort pas indemne de RIP, et j'ai pris un pied monumental à lire les aventures de Derrick, Maurice, Ahmed, Albert, Fanette et Eugène…

Comme le titre complet de ce dernier opus le dit justement, « Toutes les bonnes choses ont une fin »… mais je vous en veux tout de même terriblement de n'avoir fait que six tomes ! 
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Voilà enfin le dernier tome.
Et je crois que je suis un peu déçue.
J'imaginais quelque chose de plus spectaculaire, mais finalement c'est assez "plat".
Toutes les bonnes choses ont une fin, c'est exactement ça : les explications sont données, on peut donc s'arrêter sur cette histoire.
Mais j'ai eu l'impression qu'il y avait une porte ouverte pour un Spin-off.
malgré cette petite déception, j'ai beaucoup aimé me retrouvé dans ce monde en marge, avec ces personnages plus dingues les uns que les autres.
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Eugène, c'est le balèze de l'équipe de nettoyeurs de maisons des morts. Raciste, grande gueule et un rien couard. Ses années de prison lui ont laissé un goût amer et un mode de survie où la violence est justifiée.

Il vit dans une caravane avec sa mère et en voisin de sa soeur, son beau-frère et son neveu, un garçon qu'il aime beaucoup et qui le lui rend bien.

dans ce tome, c'est lui qui raconte, l'étrange aventure de l'équipe des nettoyeurs : Derrick, Maurice, Ahmed, Alfred, Dédé, Mike et Fanette qui tient le bar où ils se retrouvent tous les soirs.


Tome 6 et ultime épisode de cette série originale et passionnante. Chaque tome raconte l'histoire de cette équipe du point de vue d'un protagoniste, ce qui nous permet à nous lecteurs, d'avoir une vue d'ensemble. Pourquoi une telle équipe existe ? Pourquoi nettoie-t-elle certaines maisons et que deviennent les objets collectés ? Pourquoi des flics la surveille-t-elle ? Et où est passée la bague de grande valeur qui a disparu d'un nettoyage de maison et qui est le grain de sable qui va enrayer puis rendre complètement folle la machine ?

Cet épisode répond à toutes les questions qui restaient encore en suspends et toujours de cette manière originale tant par le dessin que par le scénario. C'est une belle réussite et je ne cache pas que je quitte a regret ces losers troubles aux vies plus que cabossées, aux parcours parfois violents. Et la sortie de ce dernier opus est l'occasion pour relire toute la série et repérér ici ou à des détails, des éléments qui avaient pu m'échapper ou qui prennent un autre sens.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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