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Les premières pages nous plongent dans un univers mainte fois exploré par les auteurs américains : l'Amérique profonde pré-trumpienne, une ville perdue du fin des Etats-Unis ( ici en Pennsylvanie ), une petite communauté rurale avec ses soirées beuveries dans des bars miteux qui sentent le mauvais whisky et la bière chaude. Un meurtre est commis et tout s'emballe.
De fait, les personnages qu'on y croise répondent tous à une grille de lecture assez stéréotypique :
- Danny, un géant attardé mais doux, un coeur pur à la Lenny Small des Souris et des hommes, un qui n'a pas tiré les bonnes cartes dans la vie et devient la victime expiatoire.
- Mindy, une serveuse blonde et généreuse qui sait voir au-delà des apparences
- un vieux shérif fatigué mais juste
- un gros bourrin mauvais jusqu'à l'os qui pour le malheur de tous est adjoint du shérif
Bref, on baigne dans un univers archi manichéen qui pourrait un poil agacer, mais tous ces personnages ( et tous les autres ) sont traités de belle façon avec un retour sur le passé de chacun, très éclairant.
Surtout, c'est tellement bien ficelé que j'ai marché à fond ! Aucun temps mort, aucun répit , tu colles aux basques de Danny dans sa course éperdue.
Et c'est dans cette urgence scénaristique que l'auteur nous livre des échappées quasi oniriques voire surnaturelles lorsque Danny se réfugie dans la forêt. Une parenthèse hors du chaos extérieur, loin des outrages à venir, une rencontre avec une biche à trois pattes quasi maternelle, la voix de son père mort ( ou de son subconscient ) qui l'entoure. Très réussi.
Le final est intense, ultra violent et profondément pessimiste.
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Danny ne pensait nullement qu'il allait, un jour, revoir Mindy presque nue. La première fois, ils étaient tout gosses. Un jeu entre eux. La deuxième, la jeune femme gisait dans son propre sang. Beaucoup moins drôle comme jeu...
Alors tout gamin, Danny a perdu ses parents lors d'un tragique accident. Un malheureux accident qui lui a aussi coûté quelques facultés mentales. Depuis, il n'a de cesse d'être le souffre-douleur des autres enfants de Wyalusing, notamment de Mike Sokowski et de Carl. Tous, sauf la douce et gentille Mindy, née le même jour que lui. Recueilli et élevé par son oncle, il trouvera un boulot à la laverie, grâce aux Bennett. Mais le regard posé sur lui ne change pas. Devenu shérif-adjoint, Sokowski est toujours hargneux et violent, l'alcool et la drogue n'arrangeant en rien son sale caractère. Et jaloux de l'amitié qui unit Mindy et Danny. En ce jour d'hiver glacial, jour de leurs anniversaires, Danny est tout content à l'idée d'offrir à son amie un rouge-gorge qu'il a taillé dans le bois. Malheureusement, en arrivant chez elle, il ne s'attendait pas à la trouver morte, gisant dans son sang, Sokowski et Carl non loin de là. Visiblement, le coupable semble tout de suite désigné...

Dans cette petite ville tranquille du comté de Bradford, en Pennsylvanie, Danny, un gars un peu naïf, maladroit mais jamais méchant, subit depuis son plus jeune âge les brimades, les coups bas et les moqueries aussi bien des enfants que des adultes. Heureusement que l'attention des Bennett et son amitié avec Mindy, la serveuse du petit resto, l'aident à supporter tout cela. Mais, lorsque cette dernière est retrouvée morte, ce bon gros géant peine à y croire d'autant que certains l'accusent. C'est dans un décor enneigé et glacial que Samuel W. Gailey plante le décor de son roman. Un roman sombre habité par des personnages certes fouillés mais peu nuancés et aux traits forcés et rythmé par des situations et des événements parfois rocambolesques. L'auteur donne la parole à tour de rôle aux différents protagonistes que l'on apprend à connaître au fil des pages. Des personnages, pur la plupart, tourmentés. L'auteur dresse le portrait d'une Amérique désenchantée emplie d'injustice, de noirceur et de désespoir.
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Dans un trou paumé de Pennsylvanie vivait un colosse de plus de cent kilos, mais avec une âme d'enfant. Depuis toujours, il était moqué , harcelé, par la majorité des habitants de son bled paumé où, entre beuveries et drogues, les occasions de s'amuser ne sont pas nombreuses, à la différence du nombre de fusils chéris dans chaque foyer. Seule une camarade d'enfance,Mindy, devenue serveuse, est gentille avec lui, jusqu'au jour où, venant lui apporter un cadeau d'anniversaire, il la trouve morte dans son mobil home, en compagnie de l'adjoint du shérif pas très frais, et de son meilleur pote. Accusé à tort, Danny va devoir se décarcasser pour rester en vie, car ici on a la gachette facile...

24 heures de poursuite à travers la forêt, le froid, la neige et la nuit noire en compagnie d'un géant attachant mais fragile, d'un shérif plus très jeune, d'un duo pas très net, d'un autre flic bien imbibé aussi et de quelques animaux qui ne sortent que la nuit.

C'est un premier roman très prometteur d'un écrivain qui fait une entrée fracassante dans la cour des grand. Je ne suis pas passée loin du coup de coeur : un chouïa d'intensité au niveau du suspens, ou plus de nature writing, ou plus d'attachement à Danny... Mais c'est vraiment un bon roman , "de la très bonne came" comme aurait pu dire l'adjoint du shérif dans un éclair de lucidité éclairée..
Je crois que j'ai eu froid pour les personnages, tout le long de ma lecture !
Faites gaffe : (deep) winter is coming...
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Enfant, Danny a perdu ses parents, et ses facultés mentales, dans un tragique accident. Depuis, l'amour a déserté sa vie. Son enfance n'a été qu'une suite de coups et d'humiliations. Les habitants de Wyalusing , petit bourg de Pennsylvanie, ne sont pas de doux agneaux et le pire d'entre eux est sans doute Mike Sokowski. Il a fait de Danny son punching ball depuis les bancs de l'école. Des années plus tard, rien a changé. Les fermiers continuent à le regarder de travers et Mike, devenu adjoint du shérif, continue à la harceler, rendu plus violent encore par l'alcool et la drogue. Colosse au coeur tendre, Danny a l'innocence de l'enfance et fait tout pour éviter, et Sokowski, et les ennuis. Heureusement, il peut compter sur la bienveillance et l'amitié des Bennett qui l'emploient à l'entretien de leur laverie. Et surtout, Mindy, son amie d'enfance, continue de le protéger comme elle l'a toujours fait. D'ailleurs, en ce jour d'hiver où tous deux fêtent leurs 40 ans, Danny est très fier de lui offrir un petit rouge-gorge qu'il a sculpté dans le bois. Mais la belle dort profondément et il n'arrive pas à la réveiller. Mindy a été assassinée et Danny, couvert de son sang est le coupable tout trouvé. Sokowski, qui considérait Mindy comme sa propriété, veut la peau de son éternel souffre douleur.


Un bon gros géant poursuivi par la vindicte populaire alors qu'il est l'innocence faite homme...On aimerait s'y attacher, prendre faits et causes pour lui...Et c'est d'ailleurs ce qui se produit, à moins d'avoir un coeur de pierre. Mais l'accumulation de clichés finit par lasser : le gentil qui subit sans jamais se rebiffer; le méchant, alcoolique, drogué, ripoux, violent; son acolyte, bourreau pour ne pas être victime; les bouseux qui ne réfléchissent pas plus loin que le bout de leur nez; l'Amérique profonde confite dans son ignorance, etc. le sentiment de révolte qui naît tout naturellement chez le lecteur s'étouffe dans un trop plein d'injustice, de noirceur, de drames, de violence. Il n'en demeure pas moins que Samuel Gailey maîtrise son sujet, dommage qu'il n'ait pas su refréner ses ardeurs... Restent de magnifiques descriptions d'une nature magnifiée par l'hiver et la neige. A découvrir tout de même.
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Danny aurait pu être l'idole de Wyalusing, le quarter-back vénéré de l'école.
Là-bas, y a pas d'école. Pas celle de la tolérance , en tout cas.
Accusant un retard de 70 points de QI sur la balance, Danny est le bon gros géant du coin, un peu attardé, qu'on adore moquer.
Tous ? Nein !
Mindy la douce sait les mots qui apaisent, qui réconfortent et vous font sentir moins triste.
Ces deux-là s'entendent comme lardons en foire.
Aussi, lorsque cette dernière est retrouvée le palpitant au point mort, c'est qui qui allait rapido cristalliser les rancoeurs les plus tenaces ?
Allez, je vous aide, ça commence par Danny...

Quelle est l'enf***e putride chargée de titiller le lecteur en dévoilant la kouasi totalité de la trame en 4e de couv' ?
C'est pas que ça m'énerve mais pas loin !
D'autant que le bouquin est bon, très bon même.
Décrypter une bouse inommable mérite toute ma considération.
Balancer tranquillou les ¾ de la trame, ça passe beaucoup moins bien, étonnamment.

Nonobstant ce léger coup de sang, calme-toi Mimosa, calme-toi, j'ai passé un formidable moment en compagnie de Danny, cible expiatoire toute désignée.

Pour un premier écrit, Gailey place la barre très haute.
Immerger le lecteur au fin fonds de la Pennsylvanie et lui infliger les affres d'un demeuré au coeur d'or, empêtré dans une situation qui le dépasse forcément, a quelque chose d'aussi jubilatoire que crispant.

Difficile de ne pas se prendre d'affection pour cet être démuni, fracassé par la vie, qui nous évoque le Lenny de Steinbeck, le Blaze du King.

Face à un tel aimant empathique, il fallait opposer un salaud majuscule.
Un être immonde, brutal, coureur, alcoolo et manipulateur.
Pour le plus grand bonheur du lecteur, un peu moins celui de Danny la poisse, ce triste gland existe bel et bien.
Faites entrer Mike, ex de notre belle au bois mourant et accessoirement adjoint du shérif du coin.
Ah merde, pas d'bol...

La trame est là, simple, presque classique dans sa conception mais fonctionne du feu de Dieu.
Ramassée sur près de 24 heures, cette tragédie fascine tout en déroulant sans réels temps morts.
Gailey, dans son immense générosité, aura eu le bon goût d'associer malaise persistant et immensités floconneuses du plus bel effet histoire de permettre au lecteur subjugué de reprendre son souffle avant de replonger dans les bois pendant que le loup y est.

C'est beau, c'est grand, c'est Deep Winter !
La 4e de couv' est à chier, par contre...

4.5/5
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Dans les profondeurs de l'hiver, dans les profondeurs de la nuit, une femme est violemment assassinée le jour de ses quarante ans. C'est Danny, le doux géant qui découvre le corps. Danny dont l'esprit reste à jamais verrouillé par un accident, qui couta la vie à ses parents, survenu alors qu'il n'avait pas sept ans. Danny sait bien que c'est Sokowsky et Carl, son pote de beuverie, qui ont tué Mindy. Mais Danny ne sait pas expliquer, ne sait pas raconter. Il ne comprend pas pourquoi le sheriff le pense coupable, alors il fuit dans la nuit glacée.

Ouf… ! Voila le type de bouquin qu'une fois entamé, on se retrouve dans l'impossibilité totale de le lâcher….Dès que vous aurez fait la connaissance de Danny, Mindy, Sokowsky, Lester, Carl ou Taggart, les protagonistes de cette sombre histoire, vous ne pourrez plus vous arrêtez de tourner les pages.

Sommes-nous dans les années cinquante, Quatre-vingt, ou au tout début du XXe siècle ? Une chose est sûre, nous sommes dans l'Amérique profonde où le temps semble figé, figé comme la vie des antihéros qui peuplent cette minuscule ville de Pennsylvanie.

Frustrations, espoirs déçus, fatalité mais aussi, heureusement, des éclairs d'humanité parcourent ce polar dense, noir et profond comme un tableau de Soulages. le froid, la peur, la glace et la boue, Il y a une telle épaisseur dans l'écriture que la lecture devient physique.

Jim Thomson et Charles Bukowski, ont trouvés leur héritier, il ne reste plus qu'aux frères Coen ou à William Friedkin à porter cet opéra tragique à l'écran.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Des flics, certains ripoux, d'autres poivrots ou camés mais aussi des citoyens ordinaires et beaucoup de laissés-pour-compte...
Dur, violent, cruel, le tableau noir d'une Amérique profonde armée jusqu'aux dents et seulement éblouie par le vrombissement des pick-up.
Au milieu de cette petite communauté très fermée, hallucinée et hallucinante, comme une apparition, Danny, un coeur simple, un grand benêt, et sa seule amie, Mindy dont le cadavre est découvert...
Un roman aussi vite avalé que le whisky et les bières descendus par les gars de Whyalusing, comté de Bradford, Pennsylvanie.
Des dialogues crus et réalistes, une nature encore sauvage.
Un roman noir et en même temps éblouissant grâce à la figure de son antihéros, Danny.
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Le corps de Mindy est étendu sur le sol de sa cuisine. Ses jambes tordues lui donnent l'allure d'une poupée de chiffon. Danny veille à ses côtés. Le garçon a perdu une bonne part de ses capacités mentales après être tombé enfant dans un étang gelé. Depuis, il est différent. Mindy était la seule à le traiter gentiment. Il s'est rendu à son mobil home pour lui remettre son cadeau d'anniversaire. Il a croisé Sokowski devant la porte d'entrée. L'adjoint du sheriff qui est aussi l'ancien amant de Mindy lui a demandé d'attendre l'arrivée des renforts. Alors Danny patiente, agenouillé auprès du cadavre de celle qui fût son unique amie. Mais il va rapidement devenir le coupable idéal aux yeux de tous.

« Deep Winter » est un roman sur les déclassés de l'Amérique profonde boosté par un récit plein de suspense. L'intrigue est malheureusement trop manichéenne. Sokowski explose en plein vol après avoir accumulé trop de colère et de haine. Perdu par ses excès, il va être l'étincelle qui va déclencher une série de drames. Il va s'acharner sur Danny qui symbolise une gentillesse passive et naïve. Danny est désormais seul contre tous, pousuivi par une communauté qui n'a jamais souhaité l'intégrer. Le récit se déroule sous les regards d'une dizaine de personnage. Ils vont devoir affronter la mort, la peur, le froid. Ces épreuves vont déclencher des remises en question. Certains vont ruminer leur passé, les erreurs commises et concevoir une voie de rédemption.

Alors oui, j'aurais préféré que Samuel W. Gailey nuance ses personnages principaux. Et oui, ce n'est pas le premier à écrire sur l'Amérique périphérique et désenchantée. Mais je trouve que « Deep Winter » possède à la fois les qualités d'un thriller et une certaine épaisseur littéraire. Le récit est d'une très grande efficacité, l'intrigue est riche en rebondissements et se déroule à un rythme effréné. Outre ces qualités, le roman comprend une part de critique sociale et confronte ses personnages aux problématiques existentielles : la vie et la mort, le bien et le mal, etc. J'espère que dans son prochain roman Samuel W. Gailey saura quitter son approche hollywoodienne (gentils vs méchants) pour nourrir le cynisme de ses lecteurs (français ?).

Merci à LeaTouchBook de m'avoir conseillé ce livre.
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A Wyalusing, trou sordide de Pennsylvanie, les hivers sont rigoureux, mais les activités ne manquent pas pour se réchauffer. On boit, on fume l'herbe qu'on a cultivée, on trouve de la coke, et après ça on est bien chaud pour bastonner le premier venu qui ose vous contrarier. Bien chaud aussi pour tirer des petits coups - avec un fusil toujours prêt, ou avec une petite poulette, pas forcément prête, elle, par contre, mais on s'en fout. Et quand on s'ennuie devant sa bière, on peut se moquer méchamment entre copains de Danny, « l'idiot du village ».
Ce Danny ressemble au Lennie des 'Souris et des Hommes' (Steinbeck) : un homme-enfant de quarante ans, grand, costaud et pataud. Un gars gentil, généreux et toujours heureux malgré ce qu'il subit. Il a trois amis, le couple Bennett, et Mindy, la seule à « le traiter comme une vraie personne », qui le protège depuis l'enfance. Mindy n'a qu'un défaut, et elle aimerait le corriger : elle est accro au plus gros des abrutis, Sokowski, cruel, violent, qui use et abuse de son pouvoir de shérif-adjoint et de la terreur qu'il inspire aux autres. Un type d'autant plus crétin et dangereux qu'il est généralement défoncé.

Ce livre est à hurler. de colère, de haine, de révolte et de tristesse. Mais je n'ai pas versé une seule larme, parce que tout m'a semblé excessif : la bêtise crasse des habitants du patelin, la résistance invraisemblable de Sokowski à l'alcool et à la drogue, l'enchaînement des drames qu'il provoque. Trop, c'est trop, et si tout n'étais pas si tragique, on pourrait croire à une parodie de western.
J'ai quand même apprécié la plume, l'alternance des voix et la plupart des portraits – même si la galerie de personnages répond à un schéma rebattu dans la littérature américaine : des bons (vieux sages), des brutes et des truands.
La principale qualité de cette histoire à mes yeux : elle invite à méditer sur le phénomène de « la chaîne alimentaire » entre humains, manger pour ne pas être mangé. En haut : un gamin pas gâté qui a su très jeune piétiner les autres pour se préserver, quitte à perdre tout sens moral, toute empathie. En bas : un handicapé mental. Et au milieu, des gens terrorisés par le caïd, à sa botte, prêts à tout pour ne pas devenir son souffre-douleur, complices de sa cruauté par leur inertie et leur mutisme.

Une image effrayante d'un coin d'Amérique profonde dans les années 80, une fiction sûrement moins éloignée de la réalité que j'ai envie de le croire.
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Premier roman difficile à lâcher une fois commencer... Un premier roman qui nous amène dans une Amérique profonde, noire, sombre... et dans une histoire qui l'est tout autant. C'est fort bien écrit, dans une plume qui écorche, les lecteurs, comme les personnages. Une froide nuit d'hiver, Danny, personnage principal, qui n'est pas le futé suite à un accident d'auto qui a couté les vies à ses parents, trouve le corps mutilé d'une femme... Mais pas que... cette femme, c'est Mindy, son amie de toujours, Mindy, la fille qui l'apaise, l'enveloppe, le tranquillise. Danny sait. Il sait qui a tué, mais il n'arrive pas à l'expliquer, à le raconter... Son état mental ne lui permet pas... Si bien qu'il fait le coupable idéal. Alors, plus qu'un choix : la fuite, toujours et encore... Ce roman est très noir, très sombre, mais très bon... Et en prime, l'auteur fait des retours dans le passé, qui mettent très bien en exergue la psychologie des personnages et le pourquoi du comment... Très bien ficelé et le lecteur ne s'ennuie pas une seconde... Encore du très bon Gallmeister !! Vraiment, il y a de ces pépites dans cette maison d'édition.
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