Sandman, volume 1

Que se passerait il si des adeptes de magie d'un rang élevé organisaient une cérémonie pour capturer la mort ? Et si en fait au lieu de Death, ils capturaient son petit frère, le roi des rêves, le prince Morphée. Au lieu d'acquérir l'immortalité, ils désorganiseraient le monde du sommeil. Idée géniale pour un Comic, Neil Gaman y glisse de nombreuses références et allusions à la magie (Aleister pour Monsieur CROWLEY par exemple).
Mais le graphisme et l'aspect anglo-saxon déjanté du scénario ont eu raison de mon attention au fil des pages.

Clairement, ça avait tout pour me plaire : mythologie, un contenu plus adulte, ... Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché. J'ai trouvé l'histoire un peu fouillis et parfois lente. Je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher au personnage de Sandman. Et le fait de ne pas toujours comprendre ce qui se passe n'arrange rien. J'avais peut-être placé la barre de mes attentes un peu trop haute.

N'étant pas une habituée des comics, cette lecture fut une véritable découverte pour moi. J'ai trouvé le début un peu confus, avec beaucoup de personnages et des sauts dans le temps un peu trop brusques. La première partie est très introductive et, malgré la puissance de son univers, j'ai eu du mal à rester captivée, me perdant parfois dans l'histoire. Les épisodes sont assez inégaux, certains m'ayant laissée complètement indifférente et d'autres comme "Le bruit de ses ailes" fascinée. le personnage principal et les Infinis sont intéressants et ce livre donne envie d'en découvrir plus à leur sujet. On retrouve de nombreuses références — un peu expliquées par les suppléments à la fin du volume — qui participent à la richesse de cette oeuvre. Même si je n'ai pas été pleinement séduite, j'ai apprécié cet univers et pourrais prendre plaisir à m'y replonger à l'avenir.