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EAN : 9782070226412
Gallimard (02/06/1950)

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Je pensai au plaisir de la chasse, aux coups justes. Alors on ne songe pas que l’oiseau va être blessé. On a fait abstraction de la souffrance et de la mort. On ne pense qu’à assurer la justesse de la trajectoire. On tend tout entier vers le but. Une passion d’attention, une volonté d’adresse rendent inaccessible à tout autre sentiment. Ainsi avais-je tiré sur le gros homme dont j’avais transpercé le cœur.
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On n’entre chez les autres que pour demander ce qui manque : un clou, un bout de corde, un peu de sel. Et la vieille Élodie avait bien à présent tout ce qu’il lui fallait, hors son mulet qu’elle pleurait toujours, car pour une femme habituée à la misère, l’argent de la réquisition était une fortune. À ses yeux, s’entend. Mais l’argent ne la consolait pas. Elle pleurait toujours son mulet en sentant toutefois une sécurité inconnue.
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Le temps s’allongeait. Il s’allongeait sans fin. La vie était réduite aux besognes, à leur lourdeur, à leur monotonie, aux petits manques dont on souffrait, à la rareté des denrées, à la faim. On usait le jour en subterfuges pour y parer.
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On prit peur pour ce qu’il restait de chèvres et de poules, et de lapins. On fit, en pleine garrigue, des abris pour les cacher et n’avoir à livrer ni animaux, ni leurs produits. La farine était de plus en plus mesurée. On avait peur de se consumer lentement de faim.
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Ces lettres qu’elle attendait sans cesse n’apportaient rien, ni la présence, ni le contact, ni cette chose qui était la joie qui la parcourait toute et sans cesse la projetait vers lui. Une lettre, c’était mieux que rien, mais guère plus que rien.
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Vidéo de Jeanne Galzy
« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964])
« Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960])
0:00 - Jeanne Neis Nabert 0:53 - Jeanne Galzy 1:24 - Anie Perrey 2:06 - Katia Granoff 2:45 - Louise de Vilmorin 3:32 - Yanette Delétang-Tardif 4:31 - Anne Hébert 5:13 - Générique
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Références bibliographiques : Alphonse Séché, Les muses françaises, anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Françoise Chandernagor, Quand les femmes parlent d'amour, Paris, Cherche midi, 2016. Jeanne Galzy, J'écris pour dire ce que je fus…, poèmes 1910-1921, Parthenay, Inclinaison, 2013. Katia Granoff, La colonne et la rose, Paris, Seghers, 1966.
Images d'illustration : Jeanne Galzy : https://pierresvives.herault.fr/1377-jeanne-galzy.htm Anie Perrey : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Btv1b8596953w-p060.jpg Katia Granoff : https://www.antikeo.com/catalogue/peinture/peintures-portraits/katia-granoff-1895-1989-19219#gallery-1 Louise de Vilmorin : https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/louise-de-vilmorin-en-1962-supprimons-la-circulation-automobile-20191225 Yanette Delétang-Tardif : https://www.memoiresdeguerre.com/2019/03/deletang-tardif-yanette.html Anne Hébert : https://artus.ca/anne-hebert/
Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vynck
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