Le libraire de Cologne

Ce livre pour jeunes ados se lit facilement. le cadre de l'Allemagne nazie est suffisamment édulcoré pour ne pas faire peur ; on ajoute un héros positif comme dans les vieux « Signes de piste », fidèle, tenace, courageux, pour en faire une belle histoire morale.
Cologne 1934, le libraire Mendel quitte l'Allemagne et laisse les clés de sa boutique au jeune Hans Schreiber qu'il a formé. Hans va tout faire pour maintenir la librairie à flots tant par fidélité à son mentor que par amour de la littérature. Bien sûr, la Gestapo va surveiller ce commerce juif, la guerre et les bombardements vont rendre l'activité compliquée mais Hans s'en sort toujours grâce aux pirouettes du destin.
Le fanatisme, la déportation, la résistance, le manque de tout sont évoqués pour donner une toile de fond pittoresque qui peut permettre de sensibiliser les jeunes lecteurs mais je suis gêné par cette banalisation du nazisme..
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Lisant peu de fiction historique, je me suis dit que ce roman ado sur fond de seconde guerre mondiale serait un bon compromis. L'histoire, inspirée de faits réels, m'attirait en raison de son thème : la résistance d'un libraire. Malheureusement, je n'ai guère réussi à me plonger dans ce roman. J'ai trouvé l'intrigue trop linéaire, manquant cruellement de rebondissements. L'histoire traîne en longueur tandis que la conclusion est rapide. En dépit du contexte historique fort, j'ai trouvé que l'ensemble manquait d'émotion.

Un roman pour adolescent intéressant sur la seconde guerre mondiale. A partir d'une histoire vraie, l'auteure nous raconte la vie d'Hans Schreiber qui devient le gérant (puis le propriétaire) de la librairie juive Mendel suite au départ de la famille en 1934. le héros doit se battre pour conserver cette librairie alors que les nazis refusent la lecture et tout ce qui peut élever la pensée d'autant plus quand c'est un commerce juif. La vie quotidienne est bien décrite : la Gestapo, les rafles, la nuit de cristal, les déportations, les personnes fusillées, l'absence de nourriture et les difficultés à survivre. Nous avons un personnage qui se bat avec l'espoir de sauver cette librairie pour le retour de la famille dont leur fille avec qui il correspond. Ce livre est bien documenté et se lit très rapidement mais je ne me suis pas attachée aux personnages car peu décrits physiquement et sans émotions particulières. Une vraie fin puisque nous savons ce que deviennent les protagonistes donc ma curiosité a été assouvie même si je l'ai jugée rapide. #LeLibrairedeCologne #NetGalleyFrance

Un roman historique qui décrit plutôt bien son époque. La situation des juifs, la traque nazie. On se rend compte que l'auteur s'est très bien documenté, et on s'y croirait.

Une histoire bien menée, avec comme grand point fort, l'importance de la librairie, une institution symbole de liberté et de résistance.

Et je ne sais pas si c'est parce que j'ai du mal avec cette thématique (très peu de livres sur la guerre ou l'occupation nazie ont réussi à totalement me convaincre jusqu'à présent), mais j'ai eu l'impression qu'il manquait quelque chose : peu d'émotions, des personnages que j'ai trouvé assez creux, et un style d'écriture assez impersonnel qui convient bien à un manuel d'histoire ou un compte rendu, mais moins à un roman addictif et percutant.

J'ai découvert ce livre sur le blog de mydearma dont la chronique est assez mitigée, je vous invite à la lire le libraire de Cologne avis de mydearema. Pour ma part, j'ai bien aimé ma lecture, mais le récit manque de profondeur. 

On débute le récit à Cologne, en décembre 1933. le « paragraphe aryen » vient d'être publié, Goebbels a y annonce la fin de « l'intellectualisme juif », les commerces commence à afficher « interdit aux Juifs »... La communauté juive allemande s'interroge sur leur l'avenir et certains décident d'émigrer. 

Les Mendel, une famille juive qui voulait pourtant rester se décide à partir la peur au ventre. Les intentions d'Hitler à l'encontre du peuple juif ne font plus aucun doute, il faut fuir ou périr. Alexander, Clara et Liesel Mendel décident de se réfugier en France, en laissant la librairie-bibliothèque fondée trente ans plus tôt, aux bons soins d'Hans Schreiber.

Ce dernier, est le plus fidèle employé d'Alexander. Il venait enfant dans cette librairie qui représentait alors un refuge depuis l'accident qui l'avait laissé estropié. Il n'est donc pas étonnant que cet amoureux des livres soit déterminé à protéger la librairie coûte que coûte, même si cela veut dire risquer sa vie. 

Ce qui peut sembler ridicule pour certains, représente beaucoup pour d'autres. le livre n'est pas qu'un simple objet, on s'y attache, on s'y évade, on s'y instruit… C'est magnifique. 

C'est un récit passionnant mais tragique. On suit l'accession au pouvoir d'Hitler en 1933 jusqu'à la fin de la guerre, au coeur d'une Allemagne en proie à la haine. La population à fois en cet homme qui leur promet la victoire alors même que la défaite de la Première Guerre mondiale est encore cuisante. 

Quant aux personnages, ils manquent de profondeur. L'histoire retrace simplement la vie de deux hommes ayant consacré leur vie aux livres. Les faits sont là, mais j'aurai aimé ressentir un peu plus d'émotion en lisant ce roman pourtant inspiré d'une histoire craie. 

Le rythme est régulier et l'écriture fluide ce qui donne un roman qui se lit facilement. Tout cela agrémenté d'une chronologie à la fin de l'ouvrage ainsi qu'un glossaire. Et de beaucoup de détails sur l'Allemagne nazie. 

En bref, j'ai bien aimé ma lecture même si elle ne m'a rien apprise. Ce roman remplit un devoir de mémoire nécessaire en exposant clairement les faits tout en mettant en lumière l'amour du livre au travers d'un libraire passionné. Alors malgré ce manque de profondeur je vous recommande tout même cette lecture qui regorge de détails. 
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Un bon roman historique sur la Seconde Guerre mondiale, du point de vue d'un jeune Allemand, Hans, qui se voit confier la responsabilité d'une petite librairie juive.

Hans est passionné de livre depuis tout petit, aussi quand il est accepté comme libraire dans la librairie de ses rêves, il n'hésite pas une seule seconde.
Mais la guerre éclate et le gérant, grand ami d'Hans, est juif et choisit de s'exiler en France afin de protéger sa famille. Il décide alors de confier sa librairie à son jeune protégé, lui faisant promettre de rester ouvert quoiqu'il arrive.

La guerre éclate et toutes les horreurs que nous connaissons se produisent sous nos yeux. Hans doit se battre contre la milice qui vient à plusieurs reprises mettre le désordre dans ses étagères pour supprimer les ouvrages non autorisés par le Führer. Il doit subir les bombes, les exercices d'évacuation et les dégradations quotidiennes faites pour un jeune voisin qui prône les valeurs de la jeunesse hitlérienne.

Un roman fort qui met en lumière l'importance des livres dans une époque aussi mouvementée que la guerre, mais aussi le dur combat qu'a mené Hans pour toujours rester ouvert.

Une manière différente d'aborder la montée du nazisme et la persécution subie par le peuple juif. Laisse une part importante aux livres et aux savoirs qu'ils véhiculent, montrant ainsi qu'ils pouvaient être considérés comme dangereux !
On suit des familles dans leurs vies heureuses jusqu'à leur prise de conscience et le positionnement de chacun dans cette effroyable guerre.

Le libraire de Cologne est un ouvrage publié en février 2020 aux éditions Scrineo.

Il s'agit d'un roman estampillé ‘jeunesse' proposé Catherine Ganz-Muller.
L'auteur nous plonge dans la période de la seconde guerre mondiale. Ce récit est inspiré d'une histoire vraie.

Le héros est Hans, un jeune employé d'une librairie tenue par Monsieur Mendel, un commerçant juif qui se voit dans l'obligation de quitter son pays au vu de l'actualité. Hans, malgré l'adversité, mettra un point d'honneur à tenir ouvert la librairie malgré les événements touchant l'Allemagne et Cologne plus particulièrement.

J'ai plutôt un avis mitigé sur cet ouvrage. J'aime bien les romans se déroulant sur cette période mais j'ai franchement eu du mal à m'immerger dans l'ambiance. Les personnages ne sont pas assez creusés à mon goût et le récit manque sérieusement de rythme.

Je pense en effet, qu'il peut s'agir d'un bon roman jeunesse mais pour ma part, je suis restée sur ma faim. Une intrigue un peu plus élaborée et des personnages mieux travaillés aurait permis à l'auteur de toucher un panel plus large de lecteurs.

Le petit rappel historique à la fin de l'ouvrage n'est pas spécialement très utile. Il aurait été mieux s'il avait été intégré directement dans le texte.

Le nazisme vu du côté allemand. La culture face à la barbarie, intemporelle.
La première de couverture est réussie.
Mais c'est un roman trop scolaire et pédagogique. On dirait que l'auteur a voulu faire un roman sur un cours d'histoire ou un cours d'histoire avec un roman! Et un cours d'allemand aussi d'ailleurs. Très désagréable ces phrases ou mots en allemand et leur traduction qui suit en français. Soit on prend le parti pris d'écrire en allemand et de mettre des notes de bas de page pour traduire, soit on écrit tout en français. Cela donne un style lourd et grossier.
Beaucoup trop d'ellipses au niveau de la temporalité des actions. En une phrase on passe d'une journée à une semaine, en un paragraphe on se retrouve 1 an et demi après ce qui vient de précéder. Rythme difficile à suivre, on n'arrive pas à s'attacher au personnage puisque tout ça manque de rigueur et d'une belle écriture.

Quelques mois après l'arrivée d'Hitler au pouvoir, le propriétaire, juif, d'une grande librairie de Cologne quitte l'Allemagne avec sa famille, laissant son commerce aux bons soins de son employé Hans. Celui-ci, pendant plus de 10 ans, va tout faire pour maintenir en vie la librairie, malgré les pillages de la Gestapo, les graffitis antisémites, et les bombardements.
Réservé aux élèves de troisième /seconde en raison des références historiques. Des longueurs et des ellipses à la fois, une fin mal ficelée, mais un récit « de l'intérieur », le quotidien allemand sous l'Allemagne nazie.