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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tout d'abord , j'aimerais adresser mes sincères remerciements aux éditions Scrineo et à Babelio qui m'ont offert ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée, bien avant sa sortie en librairie , le 20 février. Grand merci pour ce privilège donc , et surtout grand merci de m'avoir replongé dans l'adolescence puisque cet ouvrage s'adresse à un public à partir de 14 ans .
J'en ai.... un peu plus et , néanmoins, je me suis plongé avec plaisir et sans aucun ennui , je vous l'assure dans Cologne , juste avant , pendant et juste après la seconde guère mondiale ......Années terribles....
Le prologue , empreint de solennité, est d'une sobriété et d'une efficacité remarquables . Réunie autour de la table familiale pour le dîner du 31 décembre une famille unie . Pourtant , on sent une tension extrême occuper les esprits : face à la menace nazie qui enfle , chacun va " choisir " son destin , partir ou rester. Cette famille est juive.....
Dès lors , on suivra plus particulièrement le destin de Hans Schreiber , un jeune garçon qui se chargera de continuer à " faire vivre " la librairie abandonnée par Alexander , son patron juif.....
Pourquoi vouloir sauver une librairie ? Pourquoi vouloir sauver des livres que d'autres cherchent à détruire ? Qu'y a- t- il de si précieux dans un livre pour qu'on puisse risquer sa vie pour lui ? Pour qu'on en vienne même à accepter des compromis avec " le diable "?
Il y a énormément d'émotion dans ces pages . Des tragédies. du désespoir. de l'espoir aussi . " La nuit de cristal " , brutale ,émouvante , les personnages hautains puis honteux , le cours des événements qui s'écoulent avec plus ou moins de noirceur .La déchéance et , partout , le malheur ...
Et au centre de tout ça , le livre , porté comme un flambeau fragile à la flamme vacillante , le livre , véritable héros, mais " colosse aux pieds d'argile " soutenu avec une force inébranlable par le jeune Hans et quelques autres personnages attachants ....Et pleins d'humanité...
On ne décrit pas les combats , non , on parle surtout du risque de voir l'obscurantisme se saisir du monde et entraîner la Civilisation dans de profondes abîmes....En face , contre ça, il y a la" Connaissance" celle pour laquelle Hans combattra sans armes mais avec conviction .
Un très beau livre, vraiment , de nature à aiguiser les curiosités et à " titiller " les consciences, un roman qui devrait plaire à tous ceux qui pensent que le livre est le garant du bon fonctionnement de nos sociétés.
Je ne doute pas qu'il trouvera sa place dans les CDI des collèges et on peut rêver à une collaboration entre professeurs pour un très beau travail en commun avec des jeunes avides de comprendre le monde dans lequel ils vivent . Il y a matière.
Des notes sobres mais intelligentes ( vocabulaire ) ponctuent le récit et , â la fin une chronologie événementielle succincte apporte quelques éclairages très pertinents .
Je me répète ( l'âge....Merci de votre compréhension ) ce livre concerne tous les jeunes de 14 à ....99 ans .Un seul petit reproche , j'aurais préféré une expression écrite plus " coulante " avec des phrases complexes plutôt que toutes ces indépendantes juxtaposées parfois fastidieuses.....C'est bien peu par rapport au thème lui - même, mais , que voulez - vous , les profs , ça trouve toujours quelque chose , hein....C'est ce que dit ma petite fille , en tout cas , à qui , du reste , je vais m'empresser de conseiller cette lecture.
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"Quand l'amour des livres est plus fort que la haine..."


Une lecture trop vite achevée ! L"histoire de la librairie d'Alexander Mendel, de 1934... à nos jours... le principal du livre se concentrant sur Alexander Mendel (inspiré par le grand-père de l'auteure), libraire à Cologne, en 1934, obligé de partir vivre en France pour sauver sa famille, confiant sa librairie à son jeune employé, Hans Schreiber, qui défendra la librairie de son mentor, au péril de sa vie, durant toute la guerre.

La majeure partie du récit concerne les combats, les persécutions d'Hans Schreiber, accusé de tenir la librairie fondée par un juif...Suprême honte !!
Même en l'ayant mise à son nom, rien ne changera....
Sa passion des livres, sa résistance à ce régime innommable, sa fidélité à celui qui lui aura appris son métier, il se dévouera corps et âme, sa vie durant, pour cette librairie...
"Malgré ces obstacles, il a à coeur de continuer vaille que vaille les traditions de la Librairie. Ce n'est pas uniquement une question d'argent, Hans a la volonté de faire vivre le lieu autant par fidélité à son mentor que pour tenir tête au régime." (p. 82)

Même si les éditions Scrinéo sont considérées avant tout comme l'éditeur des adolescents et des jeunes adultes, ce texte, à mon sens, peut s'adresser à tous les âges, confondus...Ouvrage complété par des repères
chronologiques détaillés, ainsi que les sources d'inspiration de l'auteure ...

Un moment de lecture très intéressant, où en plus de révisions historiques, j'ai appris quelques nouveaux éléments de l'histoire allemande...et plus spécifiquement de la ville de Cologne ! Sans omettre des personnages attachants et captivants qui prouvent à quel point les Livres et la Littérature sont des boucliers contre la barbarie et des outils vitaux de résistance !!

Achevons ce billet sur une note positive !!
"Hans m'a vendu la Librairie peu de temps avant de mourir. Je l'ai dirigée seul pendant quarante-trois années. Après moi, elle reviendra à Lisbeth. Une femme propriétaire d'une librairie créée par un juif... le monde
évolue bien ! "(p. 255)
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Ce roman lu au tout début du confinement m'a beaucoup touché car il parle du pouvoir des livres en temps d'obscurantisme. On ressort bouleversé de cette lecture en découvrant le quotidien d'un allemand qui a lutté de l'intérieur contre le nazisme avec les moyens à sa disposition. La lutte est difficile et le poids des idées abjectes contre lesquelles Hans raisonnent encore aujourd'hui en écho avec les difficultés dont sont victimes certains auteurs et artistes en général. Cette transmission entre libraires resensibilise à la spécificité passionnante de ce métier et à la cause cachée que représente le choix et la diffusion littéraire. Cette histoire vraie est passionnante et s'adresse à un large public !
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Allemagne, début des années 1930.
Alexander Mendel, libraire, gère la Buchhandlung Mendel depuis plus de trente ans dans une rue commerçante de Cologne. Mais les lois antisémites se multiplient, une nouvelle guerre se profile, le danger guette. Alexander décide de partir avec sa femme et sa fille dès 1934. Ils vont se réfugier en France en attendant que les choses se calment. Il confie alors son plus grand trésor, sa librairie, à Hans Schreiber, son fidèle commis.
Les lois nazies ne cessent de se durcir et l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, celui que l'on appelle le Fuhrer, auront des conséquences dans le monde entier.


"Le livre est un être vivant, c'est à vous de lui donner la possibilité d'exister. Il n'y a pas de différences entre riches et pauvres, seules la culture et la beauté peuvent briser les barrières sociales."

Nous nous retrouvons ainsi très vite en plein conflit, d'abord avec la France, puis en Europe, et dans le monde. La Deuxième Guerre Mondiale est en train d'exploser. Les lois nazies sont terribles. Beaucoup de juifs doivent fuir Cologne, Berlin, voir toute l'Allemagne. On parle de déportations dans des camps, de séparations des familles, de maltraitances, de morts. Beaucoup tenaient des commerces dans les grandes villes. Il a fallu tout abandonner, partir, fuir.

A travers l'histoire de la Buchhandlung Mendel, les grandes lignes historiques de la guerre sont expliquées. J'ai souvent lu de la littérature retraçant l'histoire vue du côté de la France. Celle-ci se déroule du côté de l'Allemagne où épurement, bombardements, arrestations étaient des méthodes bien réelles. L'Allemagne a souffert, l'Allemagne a été détruite par le fait de son dirigeant. Un peuple a été sacrifié dans toute l'Europe.

"Le libraire de Cologne" est un roman de la littérature jeunesse qui se lit vraiment bien et qui peut également s'adresser sans problème à un public plus âgé. Tout est parfaitement expliqué pour que les jeunes comprennent bien les étapes de la guerre et ses conséquences néfastes sur les vies et ses répercussions mondiales.
On entre également dans l'histoire du livre. La Gestapo saisissait et brûlait les ouvrages considérés comme anti-nazis, non conformes aux idées politiques.
Mais le livre deviendra alors un objet de résistance et un symbole de liberté.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Je remercie les Editions Scrineo pour l'envoi de ce roman.
On se souvient de cette célèbre maxime d'Albert Einstein : « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

Mon héros du jour est un homme que l'injustice fait frémir, est un homme humainement bon et altruiste, est un homme pour qui l'amour des livres est plus fort que la haine, est un homme battant, est un homme qui défend la culture et la liberté. Cet homme, c'est Hans Schreiber.

Cet homme a gardé ce que beaucoup ont perdu pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'espoir !
Cette histoire, c'est l'histoire d'une librairie juive qui tente de survivre face à l'horreur de ce conflit…
Nous sommes ici dans une histoire originale qui m'a fait frémir (je suis bibliothécaire, c'était déjà fichu d'avance). En effet, le point de vue d'un libraire est rarissime en littérature (le comble) et son acharnement pour le sauvetage des livres m'a émue aux larmes.

Les émotions ressenties sont toutes des émotions fortes, et bouleversantes.

Ce livre est destiné aux 14 ans et est donc très abordable, la lecture y est facile et les événements y sont retracés par ordre chronologiques. On en apprend beaucoup sur l'Histoire.

Cerise sur le gâteau ? La librairie existe toujours !!! C'est la librairie Lengfeld à Cologne 😊

« Ce livre est une ode à l'humanisme »
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Pas de bovarysme dans cette histoire: la passion pour les livres est politique!
Encore une histoire autour de la seconde guerre mondiale où j'ai appris des choses que j'ignorais! Je n'en aurai jamais fini avec cette période, je le sais. Parmi les images traumatisantes dans mon cerveau d'enfant, il y avait les autodafés: c'était juste incroyable et effrayant pour moi, mais surtout ça me semblait tellement injuste. Les livres ne pouvaient pas être dangereux. J'ai compris depuis que les livres n'ont pas de pouvoir propre, c'est dans les perspectives qu'ils offrent que réside le problème. le Libraire de Cologne est un héros digne de la communauté de Babelio: passion des livres, envie de partager et d'échanger sur les lectures, pas de censure!... Quand un tiers des livres de sa librairie disparait entre les mains des Nazis, il ne s'arrête pas et se réjouit de pouvoir mettre en valeur ceux qui restent. Quand il n'a même plus de librairie, il trouve un refuge malgré tout où il pourra leur faire une place. On est en Allemagne, on est au coeur du harcèlement permanent des Nazis contre la culture et la liberté et ce roman est intense, horrible et optimiste malgré tout.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman permet de s'interroger aussi sur les réactions des allemands et de nuancer nos impressions: ils n'adhéraient pas tous à la pensée d'Hitler, certains continuaient d'aimer toute la littérature, mais quel courage ou quel aveuglement peut conduire quelqu'un à protéger les livres qu'on lui a confié, au péril de sa vie?
Un grand merci à Babelio et Scrineo pour ce coup de coeur qui parle de lectures et de liberté!
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Un roman jeunesse et adulte que j'ai dévoré. Chronique d'une résistance de l'intérieur au régime nazi 1933-1945.
Cologne, 1934, Alexander Mendel est contraint à l'exil par les lois anti-juives du régime hitlérien. Il confie sa librairie à son employé Hans Schreiber qui aura à coeur de la maintenir en activité malgré la censure, la surveillance étroite, le danger permanent. Hans exècre le régime nazi et ce roman permet de découvrir la résistance allemande de l'intérieur (et il fallait du courage et de la force d'esprit pour résister aux injonctions et à la propagande, au matraquage, au fanatisme qui avait saisi une grande partie du peuple).
Hans sauve la librairie mais la librairie, les livres le sauvent aussi, l'aident à résister en plus de la promesse faite à Alexander son patron.
Histoire inspirée de faits et de personnages réels, la librairie existe toujours à Cologne.
Le pouvoir de la culture et des livres contre l'obscurantisme.
Une couverture de très belle conception graphique.
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Cologne. 1934. A l'aube des lois anti-juive et de la prise du pouvoir par Hitler, la résistance est de mise à la librairie Mendel. Alexander Mendel est un amoureux des livres mais il doit fuir avec sa famille le gouvernement nazi. Il laisse sa librairie à son jeune employé Hans Schreiber. Tout comme son patron, Hans est féru de lecture et il compte bien continuer à faire vivre le commerce quoi qu'il en coûte. Il va résister à sa manière en ne mettant pas à disposition les lectures imposées par le Reich mais bien des auteurs jugés subversifs. Jusque au bout de ses forces, des actes antisémites, des dégradations, des interdictions, il fera vivre la librarie.

Un roman prenant et poignant sur le combat d'un homme pour la littérature et son amour des livres. Inspiré de personnes ayant réellement existées ainsi que de la librairie le récit n'en est que plus bouleversant.
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Fin d'année 1933, Cologne. Lors du repas de la Saint-Sylvestre, les membres d'une famille se posent la question de s'exiler ou de rester dans cette Allemagne qui semble de plus en plus prompte à stigmatiser les Juifs et à les priver de leurs droits. Il se dégage beaucoup de sobriété, mais aussi tellement d'émotions de ce repas de famille qui devient un peu le symbole de la fin d'une période heureuse… En fonction de sa situation et de ses espoirs, chaque membre de la famille prend sa décision. À la lumière de ce que nous, lecteurs du 21e siècle, savons, certains choix laissent craindre le pire même si nous espérons que tout le monde trouve un moyen de survivre dans cette Europe sur le chemin de la terreur et du chaos.

Alexander Mendel, libraire passionné, quant à lui, fait le choix difficile de s'exiler en France avec sa femme et sa fille. Il laisse alors sa librairie aux mains d'un jeune homme de confiance, Hans, qu'il a pris très jeune sous son aile en veillant à alimenter son amour des livres. En digne successeur, Hans va faire de son mieux pour maintenir à flots la librairie alors qu'au fil des ans, les menaces se font de plus en plus lourdes : provocations, pression, représailles contre ce commerce d'origine juive dans un pays en proie à la haine d'une partie de sa propre population, censures des autorités qui jugent les ouvrages présentables et ceux à détruire, clients qui se raréfient, puis avec la guerre, les bombes, le feu…

Et pourtant, malgré les périodes de doute, les disparitions et les épreuves, Hans ne baissera jamais les bras ! Touchant, courageux et d'une force de caractère à toute épreuve, cet homme ne pourra qu'inspirer les lecteurs, et les émouvoir par sa volonté de lutter contre le nazisme et l'obscurantisme, non pas par les armes, mais par l'amour des livres qu'il propage avec beaucoup d'abnégation. À cet égard, Hans, peut être vu comme un héros dans sa définition la plus noble, celle d'un homme qui, avec ses propres moyens et toute son humanité, s'oppose et se dresse contre la haine, la violence et toutes ces idées nauséeuses et nauséabondes qui lui font avoir honte de son pays.

Que ce soit à travers ce personnage ou d'autres que l'on découvre au fur et à mesure de l'intrigue, j'ai apprécié la manière dont l'autrice souligne un point qui a souvent été occulté au lendemain de la guerre : tous les Allemands n'étaient pas des nazis et ne partageaient pas les idées du Führer. Malgré l'endoctrinement omniprésent, ce dont on a un rapide aperçu, et la peur, certains Allemands vont ainsi continué à fréquenter, même sporadiquement, la librairie et tenté, à leur manière, de soutenir Hans dans sa tâche périlleuse de la préserver.

En plus de l'histoire du libraire de Cologne et de la librairie, inspirée de faits réels, ce roman offre un rapide rappel des principales étapes de la Seconde Guerre mondiale, de la montée en puissance du nazisme quelques années précédant le conflit à la fin de cette guerre innommable. Ces rappels historiques sont, en plus d'être faits avec intelligence, toujours brefs, l'autrice se focalisant avant tout sur les livres et l'aspect humain du roman. Mais je pense que ce point pourra être particulièrement intéressant pour les collégiens et ceux étudiant cette période difficile de l'histoire. le livre me semble d'ailleurs avoir toute sa place au sein des CDI et des programmes scolaires…

J'ai maintes fois été révoltée devant les injustices qui frappent des personnes ostracisées du simple fait de leurs origines ou de leurs différences, choquée devant la perfidie et la méchanceté de certains, mais également émue par la dévotion de Hans envers l'héritage de son mentor, et galvanisée par les actions de personnes prêtes à risquer leur vie pour ne pas laisser la haine de l'Autre l'emporter sur leurs idéaux et leur soif de liberté et de justice sociale… Cette lecture, bien que relativement courte, fut donc riche en émotions et en frissons d'autant que la plume fluide et évocatrice de l'autrice restitue à merveille l'humanité de Hans et des personnes qui l'épauleront pour faire de sa librairie, l'un des derniers bastions d'espoir et de lumière dans une ville et un pays alimentés par la haine.

En conclusion, le Libraire de Cologne est un très beau et touchant roman qui nous montre la puissance des convictions et la manière dont un homme ordinaire, poussé par ses idéaux et son amour de la littérature, a réussi à apporter un peu de lumière dans l'obscurité. Sombre, mais également empli d'humanité (une arme efficace contre la barbarie), ce livre devrait réunir adolescents et adultes autour d'une période sombre de notre histoire que l'on redécouvre à travers le destin d'un homme qui a transformé son amour des livres en un combat pour la liberté.

Je remercie Babelio et les éditions Scrineo pour cette lecture.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Cher lecteur,
.
Si tu es là depuis assez longtemps, tu sais que la seconde guerre mondiale et moi, c'est compliqué. J'ai lu trop de romans qui tombaient dans les mêmes travers, à ce sujet. Pourtant, je me suis laissée tenter par "Le libraire de Cologne". Devinez pourquoi ?
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La librairie, évidemment !
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Inspirée de faits réels, cette histoire de Catherine Ganz-Muller commence à l'arrivée au pouvoir d'Hitler et s'achève en 1945, avec un prologue se déroulant 54 ans plus tard.
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En rencontrant Alexander Mendel et Hans Schreiber, on suit des hommes lambda, de ceux qui ont subi la propagande, la censure qui coupe un peu du reste du monde, l'antisémitisme assumé ou non... Jamais nous ne sommes sur le front, ni dans les camps, ni dans un regard d'enfant, ni dans l'oeil de celui qui se retrouve à loger ou nourrir l'ennemi. Seuls quelques événements comme la nuit de Cristal et les dates en début de chapitre permettent de savoir où on en est. C'est assez original.
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"Le libraire de Cologne" est destiné aux adolescents à partir de 14 ans. J'en ai un peu plus du double et, pourtant, j'ai su apprécier ce roman où l'autrice a su trouver un équilibre pour ne pas tomber dans le mélodramatique ni dans la joie excessive. On vit réellement au rythme des espoirs, des angoisses et de la réalité de Hans.
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J'aime l'aspect de la résistance abordé par l'autrice : nous ne sommes pas dans le remarquable ni dans le maquis. La résistance, c'est aussi un petit rien, un coup de main au quotidien...
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Je n'ai pas beaucoup parlé de la librairie dans ma chronique mais les livres font véritablement partie du coeur du roman.
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"Le libraire de Cologne" se lit avec fluidité et peut plaire à un très large public.
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PS : La librairie qui a inspiré cette histoire existe toujours, à Cologne.
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