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EAN : 9782367407685
288 pages
Scrineo (20/02/2020)
3.96/5   138 notes
Résumé :
Quand l’amour des livres est plus fort que la haine…

Cologne, Allemagne. 1934.
Poussé à l’exil par les lois anti-juives, le libraire Alexander Mendel est obligé de s’exiler en France avec sa famille. Il confie sa Librairie à son jeune employé, Hans Schreiber.
Par fidélité à son mentor et par haine du régime nazi, Hans décide de se battre, malgré les menaces et les bombes, pour que la Librairie continue à vivre dans cette période tragique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord , j'aimerais adresser mes sincères remerciements aux éditions Scrineo et à Babelio qui m'ont offert ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée, bien avant sa sortie en librairie , le 20 février. Grand merci pour ce privilège donc , et surtout grand merci de m'avoir replongé dans l'adolescence puisque cet ouvrage s'adresse à un public à partir de 14 ans .
J'en ai.... un peu plus et , néanmoins, je me suis plongé avec plaisir et sans aucun ennui , je vous l'assure dans Cologne , juste avant , pendant et juste après la seconde guère mondiale ......Années terribles....
Le prologue , empreint de solennité, est d'une sobriété et d'une efficacité remarquables . Réunie autour de la table familiale pour le dîner du 31 décembre une famille unie . Pourtant , on sent une tension extrême occuper les esprits : face à la menace nazie qui enfle , chacun va " choisir " son destin , partir ou rester. Cette famille est juive.....
Dès lors , on suivra plus particulièrement le destin de Hans Schreiber , un jeune garçon qui se chargera de continuer à " faire vivre " la librairie abandonnée par Alexander , son patron juif.....
Pourquoi vouloir sauver une librairie ? Pourquoi vouloir sauver des livres que d'autres cherchent à détruire ? Qu'y a- t- il de si précieux dans un livre pour qu'on puisse risquer sa vie pour lui ? Pour qu'on en vienne même à accepter des compromis avec " le diable "?
Il y a énormément d'émotion dans ces pages . Des tragédies. du désespoir. de l'espoir aussi . " La nuit de cristal " , brutale ,émouvante , les personnages hautains puis honteux , le cours des événements qui s'écoulent avec plus ou moins de noirceur .La déchéance et , partout , le malheur ...
Et au centre de tout ça , le livre , porté comme un flambeau fragile à la flamme vacillante , le livre , véritable héros, mais " colosse aux pieds d'argile " soutenu avec une force inébranlable par le jeune Hans et quelques autres personnages attachants ....Et pleins d'humanité...
On ne décrit pas les combats , non , on parle surtout du risque de voir l'obscurantisme se saisir du monde et entraîner la Civilisation dans de profondes abîmes....En face , contre ça, il y a la" Connaissance" celle pour laquelle Hans combattra sans armes mais avec conviction .
Un très beau livre, vraiment , de nature à aiguiser les curiosités et à " titiller " les consciences, un roman qui devrait plaire à tous ceux qui pensent que le livre est le garant du bon fonctionnement de nos sociétés.
Je ne doute pas qu'il trouvera sa place dans les CDI des collèges et on peut rêver à une collaboration entre professeurs pour un très beau travail en commun avec des jeunes avides de comprendre le monde dans lequel ils vivent . Il y a matière.
Des notes sobres mais intelligentes ( vocabulaire ) ponctuent le récit et , â la fin une chronologie événementielle succincte apporte quelques éclairages très pertinents .
Je me répète ( l'âge....Merci de votre compréhension ) ce livre concerne tous les jeunes de 14 à ....99 ans .Un seul petit reproche , j'aurais préféré une expression écrite plus " coulante " avec des phrases complexes plutôt que toutes ces indépendantes juxtaposées parfois fastidieuses.....C'est bien peu par rapport au thème lui - même, mais , que voulez - vous , les profs , ça trouve toujours quelque chose , hein....C'est ce que dit ma petite fille , en tout cas , à qui , du reste , je vais m'empresser de conseiller cette lecture.
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C'est en apnée que j'ai dévoré ce livre. Destiné à un public jeune à partir de 14 ans, c'est la première fois que je me plonge en avant-première dans un roman jeunesse. La librairie de Cologne sortira en librairie le 20 février 2020.

Je remercie donc Babelio et les éditions ScriNéo pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée qui m'a procuré beaucoup de joie.

Cette épopée livresque est inspirée d'une histoire vraie issue de la famille de l'auteur, dans laquelle sont mélangées aisément réalité et fiction.

Cologne le 31 décembre 1933, repas de la Saint Sylvestre dans une famille juive allemande, Alexander Mendel libraire à Cologne et sa femme Martha, partagent un repas familial.

Le retard du neveu Ludwig n'a pas échappé au maitre de maison « son long visage est illuminé par un regard bleu, aussi doux qu'il peut être sévère. C'est un homme qui inspire la puissance tout en affichant une douceur retenue ».

Il a donné congé une semaine à Hans, son employé à la librairie à qui il a confié de nouvelles responsabilités : comptabilité, relations avec les éditeurs, envoi à l'étranger.

Chaque convive sait pertinemment qu'il est à la croisée des chemins et que c'est peut-être la dernière fois que tout le monde est réuni. « en portant un toast à la nouvelle année, face aux siens, Alexander a le pressentiment de célébrer la fin d'une époque, d'enterrer un temps révolu de bonheur et d'équilibre »

Le commerce des juifs allemands n'est plus florissant.
Alexander Mendel est réaliste et prépare l'avenir, il sait bien qu'ils sont de plus en plus une cible du pouvoir nazi qui gagne du terrain.

Il va s'exiler en France et confier sa librairie à ce jeune employé Hans Schreiber. « Un horrible sentiment d'abandon l'envahit. L'odeur des livres lui fait monter les larmes aux yeux. Ils sont si imposants, tous alignés sur leurs planches »

Hans est un homme bon, passionné par les livres et la transmission et c'est avec toute son énergie, sa loyauté envers Alexander, qu'il fait perdurer la vie de la librairie.

Malgré l'adversité dans laquelle il se trouve, il est d'une fidélité qui franchit des parois pour témoigner de la littérature. Il entretient une relation épistolaire avec Liese, la fille d'Alexander qui permet à Hans de connaître l'avancée de la guerre entre l'Allemagne et la France.

Bombardée, massacrée la librairie de Cologne va subsister par la seule volonté de ce personnage pour lequel l'engagement est total, il espère le retour de son mentor, mais les années passent….

J'ai aimé le portrait de cet homme qui grâce à ses amitiés et ses complicités va faire perdurer la lecture même dans les décombres et faire revivre à sa manière la librairie de Cologne…envers et contre tout…

Un livre porteur de messages sur ce passé douloureux. Il sensibilise son lectorat, en offrant une chronologie du contexte historique et des explications sur des formulations. Très pédagogique pour aborder ce pan de l'histoire, il trouvera aussi toute sa place auprès des professeurs et de leurs élèves…
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"Quand l'amour des livres est plus fort que la haine..."


Une lecture trop vite achevée ! L"histoire de la librairie d'Alexander Mendel, de 1934... à nos jours... le principal du livre se concentrant sur Alexander Mendel (inspiré par le grand-père de l'auteure), libraire à Cologne, en 1934, obligé de partir vivre en France pour sauver sa famille, confiant sa librairie à son jeune employé, Hans Schreiber, qui défendra la librairie de son mentor, au péril de sa vie, durant toute la guerre.

La majeure partie du récit concerne les combats, les persécutions d'Hans Schreiber, accusé de tenir la librairie fondée par un juif...Suprême honte !!
Même en l'ayant mise à son nom, rien ne changera....
Sa passion des livres, sa résistance à ce régime innommable, sa fidélité à celui qui lui aura appris son métier, il se dévouera corps et âme, sa vie durant, pour cette librairie...
"Malgré ces obstacles, il a à coeur de continuer vaille que vaille les traditions de la Librairie. Ce n'est pas uniquement une question d'argent, Hans a la volonté de faire vivre le lieu autant par fidélité à son mentor que pour tenir tête au régime." (p. 82)

Même si les éditions Scrinéo sont considérées avant tout comme l'éditeur des adolescents et des jeunes adultes, ce texte, à mon sens, peut s'adresser à tous les âges, confondus...Ouvrage complété par des repères
chronologiques détaillés, ainsi que les sources d'inspiration de l'auteure ...

Un moment de lecture très intéressant, où en plus de révisions historiques, j'ai appris quelques nouveaux éléments de l'histoire allemande...et plus spécifiquement de la ville de Cologne ! Sans omettre des personnages attachants et captivants qui prouvent à quel point les Livres et la Littérature sont des boucliers contre la barbarie et des outils vitaux de résistance !!

Achevons ce billet sur une note positive !!
"Hans m'a vendu la Librairie peu de temps avant de mourir. Je l'ai dirigée seul pendant quarante-trois années. Après moi, elle reviendra à Lisbeth. Une femme propriétaire d'une librairie créée par un juif... le monde
évolue bien ! "(p. 255)
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[Lu dans le cadre d'une Masse-Critique Privilège]

Cologne, décembre 1933. le “paragraphe aryen” a été promulgué au printemps, Goebbels a annoncé la fin de “l'intellectualisme juif”, sur les portes des commerces commence à apparaître l'affiche “interdit aux Juifs”... Pour la communauté juive allemande, l'avenir est incertain : faut-il partir, émigrer - en Palestine ou ailleurs - ou au contraire rester dans ce pays qui a toujours été le sien, en attendant des jours meilleurs ?

Mais quelques mois plus tard, les intentions de Hitler à l'égard des Juifs d'Allemagne ne font plus aucun doute, et pour Clara et Alexander Mendel, le choix est fait : il faut partir, se réfugier en France, laisser derrière eux la librairie-bibliothèque fondée trente ans plus tôt - ce lieu d'érudition chaleureuse conçu avec autant de soin que d'amour afin “que chacun ait la possibilité d'avoir un livre dans les mains, qu'il soit riche ou pauvre” - et en confier les clefs à leur plus fidèle employé, Hans Schreiber.

Hans n'a que 22 ans. C'est, depuis l'enfance et cet accident qui l'a laissé estropié, un amoureux fervent des livres et de la littérature qu'Alexander a pris sous son aile à l'adolescence. Et c'est à lui qu'il incombe, désormais, contre vents et marées, en dépit des assauts portés par le régime nazi contre la culture et les livres, de protéger la librairie - ancien commerce juif et à ce titre doublement visé - et d'entrer clandestinement en lutte contre le nazisme et ses sbires. Car, comme aimait à le répéter Alexander, “le livre est un être vivant, c'est à nous de lui donner la possibilité d'exister”...

Avec "Le libraire de Cologne", Catherine Ganz-Muller - qui a été libraire puis bibliothécaire - raconte à destination des lecteurs adolescents (mais pas seulement) l'histoire romancée de sa famille et de cette librairie qui non seulement existe toujours mais est aujourd'hui l'une des plus réputées de Cologne.

C'est un récit passionnant, tragique mais aussi plein d'espoir, qui nous plonge depuis l'intérieur de l'Allemagne, de l'accession au pouvoir de Hitler en 1933 jusqu'à la fin de la guerre, au coeur de la terreur nazie, du fanatisme haineux d'une population inculte et revancharde et de ce gâchis immense et meurtrier ; un récit qui célèbre aussi avec puissance la littérature, la culture, la connaissance et la pensée en posant le livre comme ultime rempart à la barbarie, et sa défense en acte de résistance - un combat sans violence, sans éclats et sans armes ; juste des livres, des pages et des mots.

Agréablement écrit, dans un style simple sans être simpliste, "Le libraire de Cologne" remplit un devoir de mémoire qui n'en finit pas d'être nécessaire et délivre à la jeune génération, comme à nous tous, un message important et toujours actuel qui me touche profondément. Un grand merci à Babelio et aux éditions Scrineo qui m'ont offert en avant-première cette belle lecture.

[Challenge Multi-défis 2020]
[Challenge Plumes féminines 2020]
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Nous sommes le trente-et-un décembre 1933 à Cologne. Ludwig Brodski arrive en retard au réveillon chez son oncle Alexander Mendel et sa tante Clara. Il doit y retrouver tous les membres de la famille, sa mère Martha, la soeur d'Alexander comme tous les ans. Mais cette année, l'ambiance n'est pas à la fête, même si Clara a mitonné un bon repas.

Hitler a été nommé chancelier, son parti étant arrivé en tête (42% des voix) et la propagande nazie bat son plein via son ministre Goebbels et l'antisémitisme aussi.

La discussion s'installe : doit-on rester en Allemagne et résister, ou se résoudre à l'exil, Paris, la Palestine, l'Amérique… une chose est sûre, chacun sent bien que c'est le dernier réveillon en famille.

Alexandre finit par vendre sa Librairie à son employé, Hans Schreiber, à qui il a enseigné depuis des années, la littérature : il lui a fait connaître toutes sortes de livres, et partagé son amour des auteurs de tous les pays, de l'Antiquité à ce jour. Dans sa Librairie, il avait installé une partie bibliothèque, une collection de livres anciens protégée sous clés. Tout avait été conçu pour que tout le monde puisse lire…

Il sait que Hans fera tout son possible pour préserver la Librairie. Celui-ci les accompagne jusqu'au train qui les emmène vers la France, le pays des droits de l'homme et de la liberté… Leur fille Liese va entretenir une relation épistolaire avec lui, afin de ne pas perdre le lien précieux qui les unit.

Mais, même si Hans n'est pas juif, la Librairie est vue d'un mauvais oeil par les nazis : pour eux, c'est un magasin juif et on lui n'épargnera rien : les descentes pour confisquer tous les livres qui ne plaisent pas au régime, pour saccager tout.

Ce roman nous livre le combat d'un homme pour sauver, au péril de sa vie, la Librairie, les livres, et à travers eux, la liberté de penser, dans un régime où la propagande lobotomise tout le monde (enfin beaucoup de personnes) et entretient la haine via la désinformation.

Il y a des passages très forts sur la nuit de cristal : comment Hitler a manipulé les gens pour qu'ils aillent tout briser. Hans a été un résistant aux nazis, comme son voisin de palier, Herr Becker, un vieux professeur de français, avec qui il pouvait parler, échanger en écoutant en douce la BBC, ou le vendeur de glaces. Des gens ont tenté de résister, tel Ludwig Brodski, par exemple, et malgré la clandestinité….

Catherine Ganz-Muller, s'adresse aux adolescents, et montre de très belle manière la désinformation, la réécriture de l'Histoire, car la perte de la guerre en 1918 a traumatisé beaucoup d'Allemands, ainsi que la crise économique. Elle a construit son récit de manière chronologique pour que les ados comprennent bien comment les faits se sont enchaînés, comment l'antisémitisme a gagné les cerveaux : c'est tellement plus simple de désigner un coupable et c'est toujours en vogue…

Elle évoque la vie des Colonais, dans toutes les périodes : l'euphorie des nazillons, les oriflammes qui tapissent la ville, mais aussi les retombées quand le régime commence à battre de l'aile, les bombardements de Cologne, le refuge dans les abris.

Catherine Ganz-Muller évoque aussi tous les auteurs chers au coeur du libraire et à celui du lecteur : Herman Hesse, Thomas Mann, Tolstoï, Balzac, Stendhal, Dostoïevski et bien d'autres… et les lettres échangées entre Liese et Hans sont des moments plus légers pour permettre au lecteur de reprendre son souffle et de continuer à espérer.

A la fin du roman, elle fait un récapitulatif de la chronologie de l'arrivée des nazis au pouvoir jusqu'à la fin de la guerre et elle propose un glossaire, où elle revient sur des thèmes qu'il faut hélas encore marteler de nos jours : autodafés, pogroms, Shoah, déportation, camps…

Cette Librairie a bien existé et le nom de Hans a été modifié, bien-sûr mais certains personnages ont existé, tel Herr Denker, le marchand de glaces qui aide Hans à transporter ses livres pour éviter leur destruction. Et côté français, la vie ne sera pas rose non plus pour Alexander…

Passionnée par cette période de l'Histoire, ce livre me tendait les bras. Bien-sûr, je n'ai rien appris de plus sur les évènements tragiques, mais j'ignorais l'existence de cette Librairie et j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire.

Un immense merci à Babelio, et aux éditions Scrineo qui m'ont permis de découvrir ce roman lors qu'en opération masse critique spéciale, roman qui mérite d'être lu par un maximum d'ados pour ne jamais oublier…

Un petit mot sur les éditions Scrineo, que je découvre avec ce roman et qui propose des titres très intéressants parmi lesquels :

« Un ado nommé Churchill », et « Pour qui meurt Guernica de Sophie Doudet, « L'enfant d'Oradour » de Régis Delpeuch ou encore « Rosa Parks, elle a dit non au racisme » de Florence Lamy par exemple pour expliquer l'Histoire et les personnalités qui l'ont marquée, aux ados. Une collection mythologie est en cours…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Hans a du mal à maîtriser son émotion. Le cœur serré, les larmes aux yeux, il traverse une ville qui a changé de visage. Il lui semble qu’elle est devenue totalement grise, écorchée par la seule couleur qui émerge comme autant de balafres : le rouge des oriflammes nazis. Le cœur de Hans bat de plus en plus vite. Des images de la librairie saccagée brouillent sa vue.
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En fait, beaucoup d’Allemands, déçus par la défaite de 1918, puis victimes de la crise, se sont sentis abandonnés par le gouvernement Hindenburg. Ils se sont tournés vers le national-socialisme qui leur a fait croire qu’il serait un régime fort, capable de résoudre tous leurs problèmes. Ils sont maintenant à leur merci.
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Hans a recensé le fonds dans l'espoir de refaire un catalogue. Il manque tant de livres que cela ne lui a pas pris plus de quelques jours. Grâce à cet inventaire, il fait des vitrines différentes toutes les semaines avec des titres un peu oubliés. Plus de commandes, plus de nouveautés, il faut improviser avec ce qu'il y a et tenter d'attirer les clients. Cette activité occupe tout son temps et lui remplit la tête. La littérature chasse l'actualité. Il s'y réfugie, comme enfant il se réfugiait dans les pas de Lygie. Il navigue dans ses souvenirs, de Siddhartha aux Scènes de la vie d'un propre à rien. Hermann Hesse et Joseph von Eichendorff sont ses compagnons, mais aussi Tolstoï, Cervantès et tant d'autres qư'il a côtoyés durant ses heures de lecture.
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Hans m'a vendu la Librairie peu de temps avant de mourir. Je l'ai dirigée seul pendant quarante-trois années. Après moi, elle reviendra à Lisbeth. Une femme propriétaire d'une librairie créée par un juif... Le monde évolue bien ! (p. 255)
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Deux jours plus tard, la presse appellera cette nuit du 9 novembre la " nuit de Cristal", Reichskristallnacht. Jusqu'à ce jour, le cristal était pour Hans un verre pur et limpide, donnant un son mélodieux. Il n'ose pas croire que l'épuration de tant de juifs soit associée à la pureté dans l'esprit des nazis ! (p. 121)
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