Un regard fauve

Ce hors-série, comme ils disent, de Connaissance des Arts, présente « Un regard fauve » titre d'une collection au musee des Beaux-arts de Bordeaux ayant reçu précédemment le legs de René Domergue, fin connaisseur et collectionneur de peintures fauves, début 20 e siècle. Ben oui, de toute manière, ce ne peut-être avant puisque le fauvisme s'installe dans la première décade du 20 e siècle. Les noms sont prestigieux, de Matisse à Dufy en passant par Derain. Même de Vlaminck posera sa bicyclette, et accessoirement prendra la plume !..

L'intérêt que j'y vois personnellement est que ce catalogue présente des oeuvres, à part trois ou quatre, que je ne connaissais pas, dont des aquarelles de Valtat de toute beauté qui ne font que confirmer l'admiration que j'ai pour ses peintures à l'eau, un Auguste Chabaud, daté de 1914, qu'on pourrait prêter à Munch tellement la parenté est saisissante. Un Oscar Kokoschka fait aussi mon bonheur de le découvrir, intitulé : L'Eglise Notre-Dame de Bordeaux daté de 1925. Des Marquet aussi. Mais c'est sur Valtat que va ma curiosité, ce peintre dieppois qui fila dans le sud dont les huiles m'intéressent moins par contre, mais ce n'est que mon opinion.

Ce monsieur Domergue avait du goût : il s'était constitué essentiellement une collection de peintures post-impressionnistes. Je pense que vu son frère peintre de son état, ses contacts avec les créateurs vont être facilités

Les avis qui accompagnent les représentations ne sont que des commentaires avisés de conservateurs de musée qui renseignent précieusement les dernières acquisitions du musée de Bordeaux.

J'en profite pour saluer tous les conservateurs de musée de France qui font un travail remarquable. Ce travail souvent de l'ombre est faiblement perçu pour ce qu'il représente comme expertise et dévouement.