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sur 1076 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Le hasard a voulu que je commence ce thriller alors que j'étais dans la salle d'attente du centre anti-douleurs. Un service à part de l'hôpital d'Arras spécialisé dans ce domaine, et vers lequel j'avais été dirigé en raison de céphalées récurrentes, difficiles tant à combattre qu'à gérer.
Plusieurs conseils m'ont été prodigués, tant au niveau des traitements que de l'hygiène de vie, mais jamais le médecin ne m'a demandé de donner un nom à la souffrance, ni de lui parler gentiment.
Sinon, voilà ce que ça pourrait donner :
- Bonjour Migraine, comment vas tu aujourd'hui ?
- ...
- Je ne t'attendais pas si tôt, d'habitude tu arrives plutôt le week end. Qu'est-ce qui t'amène ? Je constate que tu as préféré t'installer sur le côté gauche aujourd'hui !
- ...
- Bon, apparemment tu n'as pas grand chose à dire. Tu sais quoi ? Tu n'as qu'à partir et revenir une autre fois. Je te cuisinerai un doliprane à la béchamel ou une purée carottes-nurofen.
- ...
- Je suis désolé mais je n'ai vraiment pas beaucoup de temps à t'accorder aujourd'hui, j'ai une critique à rédiger.
Et le médecin ne m'a pas non plus parlé de nos corps qui sont régentés par les pompiers ( les médicaments, l'alcool : tout ce qui peut être ingurgité pour combattre le mal ou endormir la douleur ), les exilés ( nos traumatismes et nos émotions qui s'expriment ) ou les managers qui exigent quant à eux que l'on soit assez forts pour supporter la douleur.

Ces conseils seront cependant ceux reçus par D.D. Warren, personnage récurrent de la bibliographie de Lisa Gardner.
C'est le septième roman qui la fait apparaître ( après Arrêtez-moi ), mais respecter la chronologie des enquêtes m'a paru pour le coup totalement inutile : Il n'y a pas ou presque d'allusions à l'antériorité des principaux personnages.
La policière a été victime d'une fracture par arrachement de l'épaule gauche.
( Rien que de l'écrire, ça me fait mal )
"Les fractures par arrachement figurent parmi les lésions les plus douloureuses qui soient."
Les circonstances ? Elle ne s'en souvient pas. Elle est tombé dans les escaliers sur une odieuse scène de crime, après avoir tiré trois coups de feu.
Incapable de serrer son enfant dans ses bras ou de tenir une arme, D.D. Warren souffre le martyre depuis six semaines. Elle dort mal, elle est dépendante de son époux pour les gestes du quotidien.
Et c'est ainsi qu'elle sera amenée à rencontrer Adeline Glen, "une spécialiste des thérapies cognitives pour le traitement de la douleur."

Adeline aussi a un rapport complexe à la douleur.
"En raison d'une mutation génétique extrêmement rare du gène SCN9A, je ne sens pas la douleur."
L'insensibilité congénitale existe réellement, même s'il s'agit d'une maladie rarissime. On la croise davantage dans les séries télévisées ou les romans ( Ronald Niedermann dans Millenium, pour ne citer que lui ).
Ne jamais souffrir paraît de prime abord plutôt sympathique. Mais évidemment, la douleur est un besoin nécessaire, raison pour laquelle il faut lui être reconnaissant.
( J'ai cependant du mal à considérer comme très utiles mes maux de tête, et je doute que les personnes souffrant d'arthrose remercient leur corps à chaque crise )
"La douleur est très utile. C'est un signal d'alarme qui vous apprend à reconnaître le danger et à prendre conscience des conséquences de vos actes."
Et effectivement, dans les rares cas répertoriés de cette maladie, seuls 40% des individus arrivent à l'âge adulte. Les bébés se tranchent la langue en faisant leurs dents, les brûlures ont des conséquences désastreuses vu que le signal "c'est trop chaud" n'arrive pas jusqu'au cerveau, les coupures sont sans effet, et forcément, même si la maladie est reconnue à temps, le corps peut rapidement devenir un champ de ruines.
Aidée par son père adoptif, Adeline arrivera à l'âge adulte sans trop d'encombres, mais restera fascinée par cette notion de douleur.

Sa particularité ne s'arrête pourtant pas là.
Elle est née dans une famille pour le moins particulière.
Sa grande soeur Shana a été incarcérée à vie pour le meurtre d'un jeune garçon de douze ans. Elle même n'en avait que quatorze. En prison, elle réitérera ses exploits criminels en assassinant une codétenue et deux gardiens.
Cette femme incapable d'éprouver des sentiments, adepte de l'auto-mutilation, s'avère être tant une redoutable manipulatrice qu'une prédatrice. La relation ambiguë des deux soeurs, miroirs l'une de l'autre, sera largement explorée tout au long des 550 pages de ce thriller.
Quant à leur père, Harry Day, lui aussi traîne quelques casseroles.
"Si la souffrance est une preuve d'amour, alors notre père aimait beaucoup notre mère."
Il était quarante ans auparavant un célèbre tueur en série, auteur d'au moins huit meurtres. Il s'est suicidé avant d'être arrêté par la police.
Certains collectionnent les livres, les timbres, les papillons... Lui son truc c'était plutôt les lanières de peau humaine.
Ce qui peut réellement faire souffrir Adeline finalement, c'est sa famille. Son héritage. Et ses rares souvenirs.

Quant au tueur qui sévit aujourd'hui, celui que doivent découvrir D.D. Warren et ses collègues ( Phil, Neil ou encore son mari Alex, expert en scènes de crime ), il a un mode opératoire assez particulier.
"L'assassin était animé par le besoin compulsif d'écorcher sa victime."
"Même scénario : Victime écorchée, rose posée sur le ventre, bouteille de champagne posée sur la table de nuit."
Il entre chez ses victimes sans effraction, les exécute, et ensuite découpe des lambeaux de peau. Et pourtant, malgré le carnage et la mise en scène préméditée, il ne reste pas une seule goutte de sang ni trace d'ADN.
Quel est le lien avec un tueur mort quarante ans plus tôt ?
Qui imite les crimes d'Harry Day, et dans quel but ?
Comment Shana, enfermée depuis trente ans, pourrait être liée à cette vague de meurtres ?
Et si le goût du sang était transmis de père en filles, Adeline pourrait-elle être impliquée ?
"Vous ne ressentez pas la douleur, alors vous jouissez de celle des autres ?"
Qu'a vu D.D. Warren la nuit où elle a dévalé les marches, et pourquoi l'a-t-elle occulté ?

Même si je ne lis actuellement quasiment plus que des romans policiers, je me suis rendu compte avec A même la peau que ça faisait bien longtemps que je n'avais pas lu d'histoire de tueur en série, aux crimes particulièrement sanglants, choquants, répugnants et gratuits. Ce qui est bien la preuve que les genres du polar évoluent énormément puisqu'à une époque j'avais l'impression que les histoires de tarés qui prenaient leur pied à découper leurs victimes de toutes les façons possibles et imaginables envahissaient systématiquement mes pages.
Que l'horreur comptait davantage que la psychologie.
Heureusement, ici Lisa Gardner ne se contente pas d'une enquête sur une succession de meurtres macabres . Les thèmes abordés sont nombreux, et parler de la douleur ainsi, via le personnage attachant d'Adeline, est d'autant plus intéressant que ces nouvelles façons de soigner existent, même si elles rendent sceptiques de prime abord.
Qu'il s'agisse de la violence en prison, des foyers d'accueil, du rôle du patrimoine génétique ( "Le sang est une preuve d'amour" ) dans la criminalité, de la fascination du public pour les tueurs en série, de l'importance des liens familiaux ; les sujets demeurent variés et intéressants.
On est dans le rythme dès les premières pages, et même si celui-ci faiblit de temps en temps et que le roman aurait gagné en intensité avec quelques chapitres de moins, les rebondissements et les imprévus sont suffisamment nombreux pour vouloir connaître le mot de la fin le plus rapidement possible.

Malgré tout, plus j'ai avancé dans ma lecture et moins le roman a emporté mon adhésion. Déjà, les histoires de tueurs en série m'intéressent moins qu'avant, en tout cas si elles ne sont pas abordées sous un angle suffisamment original. Et sans être un expert des procédures policières américaines, j'ai trouvé le déroulé de l'enquête peu crédible.
D.D. Warren, blessée, est en arrêt à cause de sa blessure et attend que les affaires internes aient décidé de son sort au cas où elle aurait commis une faute professionnelle la nuit de sa chute.
Et pourtant, elle est de tous les interrogatoires, elle vadrouille sur chaque scène crime, elle est informée de chaque piste et continue allègrement à enquêter, soit-disant au titre de consultante.
Pour Adeline, c'est rapidement la même chose alors qu'elle n'est au départ que thérapeute. Alors oui, les deux femmes sont impliquées dans cette
affaire personnellement, menacées chacune à leur façon, mais leur implication dépasse l'entendement dans le cadre d'une enquête pour mettre la main sur un tueur récidiviste.
D'autres scènes, notamment dans la prison de haute sécurité, m'ont également semblé plus que tirées par les cheveux. J'ai souvent eu l'impression que l'intrigue avançait au détriment de tout réalisme, de toute subtilité. Et ça, c'est quand elle avance parce que ça n'est pas toujours le cas, plusieurs chapitres sans intérêt auraient pu être escamotés.
Le fin mot de toute cette histoire m'a lui aussi laissé un arrière-goût amer, tant la motivation de ces meurtres m'a paru invraisemblable.
Et pourtant, je ne suis pas du tout du genre à essayer de relever chaque invraisemblance, mais là elles m'ont vraiment sauté aux yeux et cette histoire, je n'y ai par conséquent jamais cru, totalement détaché des faits comme des personnages.
Et il reste trop de questions sans réponse.

Juste la moyenne donc pour mon second Lisa Gardner ( Sauver sa peau ne m'avait pas non plus laissé un souvenir impérissable ). Parce que malgré ses longueurs et ses incohérences, A même la peau m'a initialement intrigué voire absorbé et ce n'est pas parce que le souffle est ensuite retombé que je dois oublier le bon moment initial que ce roman m'a fait passer. En outre l'écriture est très agréable, et le livre se lit facilement même si on n'en garde pas forcément grand chose une fois la dernière page tournée.

En tout cas, la prochaine fois que vous aurez mal au dos ou que vous vous casserez une jambe, n'oubliez pas à quel point vous avez de la chance d'avoir aussi mal, quitte à parler tranquillement avec votre souffrance, pourquoi pas autour d'un thé et de petits gâteaux ?
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Comme à chaque fois que je critique un roman provenant d'une opération Masse critique, je prends le temps de remercier les équipes de Babelio ainsi que l'éditeur. Je ne déroges pas à la règle et remercie donc Babelio et les éditions Albin Michel qui m'ont gentiment fait découvrir ce « petit » polars en avant-première. Qu'en est-il de mon avis sur ce roman ? Et bien, aux premiers abords, il est engageant. La couverture est suffisamment attrayante avec de belles couleurs vives … de quoi attirer le regard du lecteur. le résumé est suffisamment intriguant pour attiser la curiosité du lecteur fan d'histoires sur les tueurs en série. Donc, tout fonctionne. Et pourtant … 
Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tiens à préciser que la qualité de la couverture de l'épreuve n'est pas la meilleure que j'ai vu. Elle marque vite … à la moindre page tournée. L'épaisseur du papier ne me semble pas adaptée au format, ni à l'allure générale que veut se donner ce roman. Il a l'air d'être de mauvaise facture, ce qui est dommage ! Puis, les lecteurs n'aiment pas avoir des couvertures abîmées puisque, souvent, ils traitent leurs romans comme des collectionneurs. Ou peut-être n'est-ce que moi ? Aurais-je un trouble du comportement ? Hummm … Possible, possible ! Dans tous les cas, je me dis et je l'espère vraiment, que cette couverture n'est prévue que pour l'épreuve et non pour l'édition finale. 
Passons à ce qui nous intéresse le plus. En commençant à lire le prologue, je me suis dit que ça allait être un terrible (dans le sens positif) moment de lecture. Ce petit aperçu de l'histoire m'avait déjà enivré. Malheureusement, dans les premiers chapitres, le soufflé retombe. Mais, il retombe vraiment. L'histoire devient lourde alors que l'écriture de l'auteur ne l'est pas du tout. C'est long, c'est lassant … Malgré de bons sujets tel que l'analgésie congénitale qui était très intéressante bien que peu fouillée (ce qui est relaté dans le roman est l'un des premiers articles de Google). Rien ne fonctionne réellement. le personnage principal D.D. est peu attachante tant elle est caricaturée (on retrouve le même stéréotype dans les enquêtes de Sharko écrites pas Franck Thilliez). À croire qu'il n'existait qu'un type d'enquêteurs pour des milliers de personnalités de criminels … Les gens ne sont-ils pas tous différents ? Pour ne rien vous cacher, je trouve que l'histoire d'Adeline et de Shana se serait suffit à elle-même. D. D. est son équipe étaient en trop à mes yeux. L'histoire était alourdie par leur présence et c'est vraiment dommage car, sans ça, on aurait entre les mains un thriller incroyablement sombre. Oui, j'adore les thrillers … Je me soigne pourtant ! du moins, j'essaies.
Les chapitres défilants, l'histoire a reprit son évolution et je suis devenu complètement accro à l'histoire. Mais … Parce qu'il y a toujours un mais ! C'était trop tard ! En appréciant ce que je lisais, je n'avais qu'une crainte c'était d'être à nouveau déçue. Ce qui n'arriva pas. Pas parce que l'identité du tueur est resté un mystère (non, je m'en suis douté dès le départ et le troisième meurtre a confirmé mes doutes) mais parce que je ne m'imaginais pas une telle fin. Une fin que j'ai apprécié même si affectivement j'aurais préféré une autre solution.
J'ai trouvé que le comportement qui liait Shana à Adeline décrit par l'auteur était particulièrement juste. Ce besoin de se sentir aimer par les membres de sa famille. Et même si on sait que ce n'est pas possible, que c'est illusoire. On s'y raccroche, sans cesse, tout au long de sa vie. L'échappatoire des enfants adoptés pour surmonter l'abandon était également dépeinte très justement. Il est plus facile de s'imaginer que ses parents biologiques (souvent rois, ou des personnages de grandes importances) aient choisi de s'éloigner de leurs enfants dans l'unique but de les protéger (d'une sorcière ou d'un groupe politique souhaitant la mort de l'héritier). On s'en sort comme on peut, me direz-vous !
On peut aussi noter une incohérence relativement incroyable. Comment le réceptionniste de l'immeuble d'Adeline a pu ne pas voir les ressemblances troublantes entre le nouveau voisin et le tueur à la rose ? Je ne comprends pas. Il n'était pas aveugle et aucun d'eux n'étaient grimé quand ils se sont présentés à lui. Comme quoi, il est difficile de mener une histoire sans aucune incohérence …
En somme, je dirais que c'est un roman qui aurait pu être au-dessus de ce qu'il est puisqu'il a toutes les cartes en mains. Dommage qu'il ait été rattaché aux enquêtes de D. D., qui pour moi ne colle pas avec l'histoire. Il aurait fallut une enquêtrice particulière … Un vrai profiler. Malgré tout, après les premiers et douloureux chapitres, c'était agréable à lire et relativement enrichissant sur le point pédagogique (thanatopraxie, analgésie congénitale, méthode d'acceptation de la douleur …).
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Il faut s'accrocher pour lire ce roman : il y est question d'un serial killer qui lacère la peau des cadavres de ses victimes pour collectionner les lambeaux de peau.
On y retrouve l'héroïne récurrente de Lisa Gardner : D.D. Warren. Celle-ci est gravement blessée à l'épaule suite à une chute dans un escalier alors qu'elle était retournée seule et de nuit sur les lieux du premier meurtre. Elle est soit disant en arrêt maladie mais ne peut s'empêcher de suivre l'enquête.
Afin de lutter contre la douleur, elle va rencontrer une psychiatre qui s'appelle Adeline Glen. Celle-ci est la fille d'un assassin qui avait la particularité de taillader aussi ses victimes. Adeline est la soeur de Shana, emprisonnée pour meurtres et extrêmement violente.
Le tueur que l'on surnomme " tueur à la rose" car il dépose une rose et du champagne près des cadavres est-il lié au passé de Shana et de son père ?
D.D. va mener l'enquête tout en étant très impliquée.
Un roman un peu long et limite gore par moments mais il aborde aussi le thème de la douleur physique de façon très documentée.
Un bon moment de lecture pour public averti.
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En tant que fan de Lisa Gardner j'ai forcément foncé sur son petit dernier, d'autant plus avec son personnage récurrent D.D Warren que j'affectionne particulièrement... Mais..

L'histoire est intéressante, mais là où j'ai était un peu déçue c'est sur le fait de ne pas avoir eu la sensation de retrouvé notre D.D habituelle. Je l'est trouvé un peu "momolle" d'ailleurs j'ai trouvé beaucoup de longueur par rapport aux autres.
Même si on rentre direct dans le vif du sujet.

En contrepartie j'ai eu beaucoup d'empathie pour le personnage d'Adeline qui était très bien travaillé.
Je me souviens au début du roman mettre dis "la chance de pas sentir la douleur" finalement j'ai changé mon jugement au fur et à mesure du roman.

Malgré tout j'ai apprécié cette lecture mais certains e cette série mon mieux transporté. J'espère quand même retrouvé D.D Warren bientôt 😉
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Mon premier contact avec Lisa Gardner a été "le saut de l'ange". ouvrage que j'ai beaucoup apprécié.
"A même la peau" est donc un deuxième contact avec l'auteur.
Les enquêteurs ne sont pas les mêmes. Dans ce livre l'enquêtrice est D.D. Waren, personnage si j'en crois les critiques, se retrouve dans d'autres histoires.

Au cours d'un dernier examen d'un lieu où un crime a été commis, D.D. a reçu un coup qui a entraîné sa chute. Elle a notamment une fracture par arrachement de l'épaule .
Un deuxième crime vient d'être découvert. Bien qu'en arrêt maladie D.D. décide d'aider son collègue Phil.

Deux autres personnages importants dans ce roman Adeline et Shana. Elles sont soeurs. Elles ont été séparées enfants après le décès de leur père et la dépression de leur mère. Leur père était un tueur en série.
Adeline, qui souffre d'une maladie rare - elle ne ressent pas la douleur - a été adoptée par un médecin. Elle a pu faire des études brillantes. Elle est spécialistes en thérapie cognitive.
Shana est en prison, condamnée à perpétuité suite à des meurtres dont celui d'un jeune garçon.

D.D. a rendez-vous avec Adeline pour apprendre à maîtriser ses douleurs.

Les deux crimes sur lesquels D.D. enquête et leur mise en scène macabre ressemblent étrangement aux crimes commis il y a quarante ans par Harry Day, le père d' Adeline et Shana.

Honnêtement je me suis ennuyée pendant la lecture. J'ai trouvé qu'une grande partie de l'ouvrage trop lent, l'enquête manquant de souffle .. Ce n'est qu'après avoir lu une bonne moitié de l'ouvrage que mon intérêt s'est réveillé. L'enquête devenait un peu plus passionnante. La fin sauve le livre.

conclusion plus de déception que de plaisir de lecture.
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Si aux USA Mme Gardner semble être numéro 1 du suspens, pas certain qu'en France elle décroche ce titre tellement la concurrence est rude. Et s'il y a bien dans ce nouveau roman de cette soi-disant reine du polar une chose qui manque vraiment à l'appel, c'est bien le suspens.
Le roman commence fort pourtant. L'héroïne principale, l'inspectrice d'D Warren, revient sur le lieu d'un crime particulièrement abominable ( la victime a été pelée sur une grande partie de son corps ), se fait agresser par l'assassin lui aussi revenu pour une raison inconnue lui fracturant l'épaule par arrachement. On entend le "crac", on ressent presque la terrible douleur. Et de douleur, il en sera beaucoup question dans ce roman,... Entre celle que la policière devra apprivoiser et celle que ne ressent pas du tout, Adeline la thérapeute que consulte l'héroïne, nous ferons le tour de la question au fil de pages bien documentées. Il sera question aussi d'une autre douleur, plus psychologique, celle d'un passé horrible que vivent Adeline et sa soeur emprisonnée pour le crime d'un gamin de 12 ans. Plane au-dessus de ces deux femmes un père lui aussi meurtrier sadique qui, quarante ans auparavant, c'était, oh la coïncidence, adonné au pelage de victimes. le passé rejoint le présent. le mystère s'épaissit, les pages devraient se tourner à toute vitesse. Sauf que non. Lisa Gardner, traîne en route, s'intéresse plus à la douleur qu'à son intrigue qu'elle fait avancer à coup de rebondissements pas toujours crédibles. On suit cette histoire car les personnages des trois femmes sont bien construits psychologiquement, mais sans que le suspens ne nous tienne en haleine. D'un début hard et un brin original, on finit dans une intrigue assez classique et qui aurait gagné à être condensée.
Pas désagréable à lire, " A même la peau" manque de rythme mais laissera quand même une certaine empreinte dans l'esprit du lecteur, tant le propos sous-jacent autour de la douleur, très bien rendu, restera le point marquant d'un polar plutôt laborieux.
Lien : https://sansconnivence.blogs..
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Ce thriller est dans la lignée des Lisa Gardner: les scènes de crime sont assez écoeurantes (un psychopathe pèle la peau de ses victimes ) , le scénario est bien monté , les personnages approfondis et pourtant.... je ne suis pourtant pas satisfaite de cette lecture qui tourne un peu en rond (démarrage en trombe, chute inattendue, milieu qui ne m'a pas embarquée, pas intéressée ) ; j'avoue que j'en ai un peu assez de ces tueurs de plus en plus cingles avec des modes opératoires de plus en plus invraisemblables. Décevant
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Ce livre m'as été pretté car j'aime ce qu'écrit Lisa Gardner en général et celui ci me semblait prometteur.
Seulement voilà des le début l'histoire se présente longue et lourde,l'histoire de deux soeurs au passé terrible et à l'héritage difficile.
Impression de déjà lu, chapitres longs, voir ennuyeux, on revient sans cesse sur le mème déroulement et on fait du "surplace".
Je pensait trouver un bon thriller comme je les aime mais c'est presque a la fin que l'histoire m'as un peu accroché mais ma déception avait prit le dessus et je ne l'ai sans doute pas apprécié comme il aurait fallu...
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J'ai ouvert ce thriller pour un challenge et ça faisait un moment que je l'avais dans ma pal. Je me rends compte à travers ce thriller que mes lectures évoluent beaucoup et que j'aime être surprise et l'effet complètement bluffant d'un thriller.
Ici Lisa Gardner arrive à nous emmener loin dans le suspense mais je n'ai pas accroché. Pas assez surprise!
La chute ne m'a pas non plus convaincue.
Je pense qu'à force de lire des thrillers j'en attends beaucoup plus.
Les thèmes abordés sont nombreux et intéressants et l'autrice arrive quand même à nous tenir en haleine sans temps morts.
Bon en résumé juste moi qui n'a pas plus adhéré du fait de mes lectures et du besoin de pageturner bluffant.
Mais je vous laisse le découvrir par vous même.

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Quel est le point commun entre Harry Day, un sordide auteur de crimes en série décédé il y a plus de 40 ans, sa fille aînée emprisonnée pour meurtre depuis 30 ans, sa fille cadette insensible à la douleur avec un tueur dont l'inspiration semble lui venir tout droit de l'héritage de cet Harry Day ?

C'est à cette question que doit répondre l'inspectrice D.D Warren face à cette nouvelle série de meurtre provenant du tueur dit "à la Rose". Des jeunes femmes sont retrouvées tuées chez elles, dépecées d'une centaine de lambeaux de peau, le tout arrangé d'une mise en scène romantique autour de leur cadavre. Les lambeaux de peaux sont la signature d'Harry Day, mais comment pourrait-il être impliqué alors qu'il s'est suicidé il y plusieurs décennies ?

Nouveau roman de Lisa Gardner à mon actif et et bien que n'en ayant lu que trois, je dois dire que c'est celui que j'ai le moins apprécié. J'ai mis du temps à me plonger dedans et à être captivée par ce tueur. J'ai trouvé ça long par moment, pas vraiment intriguant. Bref, je me suis un peu ennuyée.

La narratrice était la fille cadette d'Harry Day, Adeline, une psychiatre insensible à la douleur. Toutes les explications sur la nécessité de la douleur pour chacun de nous avaient beau être intéressantes et très vraisemblablement véridiques (bon je n'aurais pas pensé à baptiser ma douleur lorsque je souffre mais pourquoi pas), je n'ai pas accroché au "je" d'Adeline. Je n'ai pas accrochée à l'enquête non plus. Clairement, je n'ai pas accrochée…

En revanche, le meilleur est clairement gardé pour les 50 dernières pages (frissons garantis!) qui méritent toute la peine que j'ai mis à les atteindre !

Conclusion : le roman se lit, mais je conseillerai d'avantage la lecture de Famille parfait ou le Saut de l'ange.
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