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Détective D.D. Warren tome 5 sur 13
EAN : 9782253092957
528 pages
Le Livre de Poche (30/09/2015)
3.98/5   903 notes
Résumé :
Jusqu'où iriez-vous pour protéger votre enfant ?

L' affaire semble évidente lorsque D.D. Warren arrive sur les lieux : maltraitée par son mari violent, l'agent de police Tessa Leoni a fini par craquer et l'a descendu à coups de revolver. Pourtant, elle se mure dans le silence : pas un mot au sujet de son mari décédé, ni sur la mystérieuse disparition de sa petite fille de 6 ans qu'elle aime pourtant par-dessus tout... Que cherche-t-elle à cacher ? >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (135) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 903 notes
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé D.D. Warren, commandant de la police municipale de Boston depuis déjà 12 ans.
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Son coup de coeur pour Alex a évolué en une relation à laquelle elle ne s'attendait pas. Moi non plus, du reste, avec son caractère tendance hérisson qui mord quand on l'approche.
Mais là voilà amoureuse et quasiment prête à s'engager. D'ailleurs, elle souffre de nausées inexplicables...
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Manque de bol, la veille de passer une journée de congés avec Alex, son ami et ex-amant Bobby Dodge l'appelle sur une scène de crime impliquant un membre des forces de l'ordre, dont D.D. sera chargée, il en a la certitude.
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Pour mémoire, Bobby est enquêteur de la police d'État du Massachusetts ; ils n'ont pas travaillé ensemble depuis des lustres, et l'affaire va les réunir.
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La fliquette impliquée est Tessa Leoni, récemment mariée et maman d'une petite fille de 6 ans, Sophie.
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J'ai aimé ce roman aux multiples rebondissements.
Les personnages sont tous très sympathiques et on s'y attache.
Cette mère, déchirée mais pleine d'énergie et de ressources, cette adorable gamine avec sa poupée borgne appelée Gertrude, D.D. et Bobby, collègues et complices.
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Le style est classique mais très rythmé, surtout composé de dialogues, ce qui apporte du tonus à l'histoire.
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L'autrice nous embarque facilement de piste en piste, et la fin est excellente.
Du suspense, de l'émotiion, j'ai passé un très bon moment.
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Deux femmes, deux femmes policières, aussi intelligentes l'une que l'autre, se trouvent chacune d'un côté différent, le bon et le mauvais : DD Warren policière municipale qui cherche à traquer la meurtrière, Tessa, policière de l'Etat de Boston, qui avoue avoir tué son mari.

La première est en proie à des nausées répétées, ne peut plus rien avaler, se fait le test de grossesse dans le WC d'un snack d'autoroute, est perturbée par ce qui lui arrive, n'est pas sûre de garder le bébé, n'a même pas le temps d'avouer à son copain qu'elle est enceinte, et puis, se charger d'un môme, quand on voit ce qui peut leur arriver. DD est mesquine, rancunière, en rogne, l'air pincé, sans aucune empathie pour Tessa, qui a perdu mari et enfant.
« On va se la faire » est son mantra.

Car au coeur de la traque, se joue le sort de la petiote de six ans, Sophie, craquante petite qui a oublié d'être bête, dont les escalades nous enchantent, délurée, adorable, portée par l'amour inconditionnel qu'elle voue â sa mère Tessa.

Sa mère l'aurait elle tuée ?

Cette chasse entre les deux femmes, pour trouver l'une et l'autre la petite, est mise en scène, chapitre par chapitre, par Lisa Gardner entre les recherches enregistrées par DD Warren, et le soliloque de Tessa, qui nous livre, à la première personne, sa version des faits, ou plutôt qui nous distille certains évènements qui nous font avancer dans l'enquête que nous suivons avec intérêt, cela va sans dire. Si DD veut l'avoir, Tessa s'arrange pour avoir toujours un coup d'avance et se dépatouille seule, elle connaît trop la police dont elle fait partie pour lui faire confiance. Elle s'en tirera seule et remarque avec joie qu'elle empêche sa chère enquêtrice de dormir. « Un point pour moi » note elle.
Deux femmes intelligentes, et moi lectrice qui essaie de l'être. Chacune, s'évaluant l'une l'autre et, pour des raisons différentes, pensant « il va neiger ». Deux femmes ultra compétentes sur le plan professionnel et nullissimes dans leur vie privée.



Le tout avec des remarques ironiques malgré la situation tragique.

« Les chiens et la police arrivent. Tessa se retire, Boum font les bombes. Koikess ? fait le garde-chiourme. Et Tessa en profite pour prendre la poudre d'escampette. ,,, Bonjour, la bande d'éclopés. Bye-bye, la police de Boston. «
Et puis, avec l'analyse de parents béats d'admiration devant leur fils ainé, qui viole sa soeur, c'est un peu normal pour un mâle, non, on ne peut quand même pas le lui reprocher, et qui, lorsque la soeur met un verrou à sa porte de chambre, le fait sauter, hop. Désolé dit il au diner, j'ai couru trop vite dans le couloir. Et les parents l'adorent encore plus.

Ben sûr, c'est un thriller, bien sûr disparition d'enfant, entourloupes entre policiers et fin heureuse prévue, quelques incohérences dont l'une à la fin, visible à l'oeil nu ; cependant une fois commencé, Preuves d'amour se lit jusqu'à la preuve finale. Réussi, selon moi. On marche, Lisa Gardner nous fait marcher.
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Mauvaise journée pour l'agent Tessa Léoni : elle est transférée à l'hôpital le plus proche, avec la certitude d'être interrogée par la police dès lors que ses jours seront jugés hors de dangers.
A priori, il s'agit d'une enquête simple pour l'inspectrice DD Warren, puisque Tessa s'accuse de la mort de son mari, qu'elle a tué de trois balles en plein coeur avec son arme de service, comme on le lui a appris à l'école de police. Tessa va probablement plaider la légitime défense, celle de la femme battue, son traumatisme crânien, son oeil au beurre noir et ses multiples contusions légitimant son acte quand même jugé disproportionné. Après tout, le Taser porté à la ceinture à côté du révolver aurait pu mettre son mari hors d'état de nuire. Mais qui sait ce qui passe dans la tête d'une femme battue ?
DD, entre deux nausées matinales et des craintes quant à une possible grossesse, a toutefois un autre sujet de préoccupation : où est passé Sophie, la petite fille de Tessa, âgée de 6 ans, et que personne n'a vu depuis le soir du meurtre ?


"Preuves d'amour" est le thriller que j'ai le moins apprécié de Lisa Gardner, et j'en ai lu quelques-uns. J'ai trouvé l'histoire principale un peu alambiquée, j'ai eu du mal à accrocher au personnage de Tessa Léoni, j'ai trouvé le déroulement de l'histoire plutôt convenu pour un thriller, avec des personnages qui avaient du mal à sortir de leur stéréotype, et une fin peu crédible (en même temps, je ne lis pas de thrillers pour avoir des fins crédibles et des personnages taillés dans du cristal, mais quand même !). Les sujets annexes, comme la peur de la maternité de DD, la concurrence entre la police d'état et la police fédérale, la place des femmes dans la police, ou la maltraitance conjugale sont un peu surexploités. Bref, rien de transcendant !
Ceci dit, c'est quand même Lisa Gardner qui l'a écrit (si, si, j'aime bien), alors, même si c'est moins original que d'habitude, le tout donne quand même un livre qui se laisse lire avec plaisir, avec beaucoup de tension et de suspense, des rebondissements, des dialogues qui prêtent à sourire, parfait à savourer cet été sur le sable chaud !

J'ai passé un bon moment mais reste un peu sur ma faim. Nul doute que les prochaines aventures de DD Waren (ou pas d'ailleurs) sauront me faire oublier les petites faiblesses de cet opus !

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Qui tu aimes? Question vitale, question qui lance le récit et qui restera, tout du long, porteuse d'une double interrogation: Qu'est-ce qu'aimer dans un monde de duperies, de façades, de cachotteries et de faux-fuyants? Et est-il opportun de parler d'amour quand on tue autant, qu'on n'envisage la vie qu'en châtiments, en représailles et en violences de toutes sortes et en déni de toutes responsabilités?

L'enfant, Sophie, la Sagesse, peut-elle se sentir aimer quand à six ans elle est la balle de flipper au milieu d'un monde adulte chaotique qui ne fait confiance à personne, qui ment, triche et joue toujours hors-la Loi ... ou, du moins, à côté du vrai, du juste, du bon?

C'est là la puissance d'écriture de Lisa Gardner qui, même si elle n'offre que peu de surprises, reste efficace et donne envie d'avancer dans le récit (ne fusse que pour confirmer ce qu'on soupçonnait sans pour autant pouvoir le nommer).

Il n'y a pas de surprise dans ce roman, plus roman que thriller, pas de rebondissement sorti de nulle part, pas de coup de maître dans la gestion du scénario. Il n'y a pas pour autant d'ennui à lire, d'impression de temps perdu ou de présence de ficelles trop grosses sur lesquelles on a que trop tiré!

Néanmoins, on conserve de cette lecture une vague impression de convenu, de schéma narratif déjà lu par ailleurs, sans nouveauté, sans étonnement ou stupeur chez le lecteur...

Un moment qui n'est pas désagréable, un temps de détente, sans plus. Et, après tout, c'est déjà pas si mal, non?
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Parmi les trois livres de Lisa Gardner déjà lus, "Preuves d'amour" est sans conteste à mes yeux son polar le plus abouti. Il est magnifiquement construit autour du thème universel de l'amour maternel.

On y retrouve son enquêtrice fétiche, D.D. Warren, officier du Boston Police Department, qui venant de s'apercevoir qu'elle est enceinte, se questionne sur ses aptitudes réelles à être mère. Appelée sur les lieux d'un meurtre, elle découvre l'agent de police Tessa Leoni qui vient d'abattre à bout portant son mari avec son arme de service. Les traces de coups sur le visage et le corps de la jeune femme laissent supposer qu'elle était victime de violences conjugales, elle pourrait donc invoquer la légitime défense. Mais impossible pour les enquêteurs de mettre la main sur Sophie, la fille de 6 ans de Tessa. Cette dernière affirme qu'elle a disparu, tout en restant évasive sur le réel déroulement des faits.

J'ai beaucoup aimé l'affrontement de ces deux femmes qui au final ont le même but, celui de protéger un enfant. L'auteure a excellé dans la façon de construire l'intrigue policière. Elle tricote point par point un ouvrage à charge contre Tessa par le biais des prémices de l'enquête elle-même. Puis en alternance, chapitre après chapitre, Tessa se confie au lecteur en lui dévoilant son passé, et fait ainsi s'évanouir peu à peu toutes ses certitudes du départ. Coupable, victime, l'hésitation perdure au fil des 500 pages, mais pas un instant, je ne me suis ennuyée, le suspense se mêlant à l'émotion.

Même si Lisa Gardner construit souvent ses intrigues autour d'une disparition d'enfant et des apparences de la famille idéale, j'ai trouvé que dans "Preuves d'amour", elle avait davantage travaillé la psychologie de ses personnages, notamment celle des deux héroïnes, apportant ainsi plus de profondeur à ce qui n'aurait pu être qu'un simple polar à l'américaine. Une lecture qui se conclut par un 19/20.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
28 octobre 2013
Pour célébrer dignement l’Halloween, difficile de trouver mieux que le tout nouveau Lisa Gardner !
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
"Vous avez déjà entendu parler de l'analyse des odeurs de décomposition ? a-t-elle continué, d'une voix plus forte. Arpad Vass, un chercheur en chimie et en anthropologie médico-légale, il a mis au point une technique pour identifier plus de quatre cents molécules dégagées par les chairs en décomposition. Il se trouve que ces molécules restent parfois piégées dans le sol, les tissus ou même, disons, le tapis de coffre d'une voiture. En se servant d'un nez électronique, le docteur Vass peut détecter la signature moléculaire qu'un corps en décomposition aura laissée derrière lui. Par exemple, il peut passer son appareil sur le tapis d'une voiture et littéralement voir les molécules dessiner la silhouette d'un cadavre (...)"
(p. 139)
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- Depuis deux ans, tous nos chiens sont formés à la recherche de personnes vivantes, à la recherche de cadavres et à la recherche nautique. Nous commençons par la recherche de personnes vivantes, c'est le plus facile à apprendre à un chiot. Mais une fois qu'ils maîtrisent ça, on les forme à la recherche de cadavres et ensuite à la recherche nautique.
- Oserais-je vous demander comment vous les formez à la recherche de cadavres ?
(...)
- En fait, nous avons de la chance. Le légiste (...) nous aide beaucoup. Nous lui donnons des balles de tennis pour qu'il les mette à l'intérieur des housses mortuaires. Une fois qu'elles ont pris l'odeur de décomposition, il nous les emballe dans des sacs hérmétiques. On se sert de ça. C'est un bon compromis : notre bel Etat du Massachusetts n'apprécierait pas trop qu'on s'approprie des cadavres et je ne crois pas aux "odeurs de cadavre" synthétiques. Les meilleurs scientifiques au monde s'accordent à dire que l'odeur de décomposition est une des plus complexes qui soit.
(p. 290)
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P274
Il arrive toujours un moment dans la vie d'une femme ou elle comprend qu'elle est réellement amoureuse d'un homme qui n'en vaut pas la peine. Il m'a fallu près de 3 ans pour en arriver là avec Bryan. Peut-être qu'il y avait eu des signes avant-coureurs. Peut-être que, au début, je n'avais pas voulu les voir, tellement j'étais heureuse qu'un homme nous aime, ma fille et moi, autant que Bryan semblait nous aimer. D'accord, il avait parfois des sautes d'humeur. Après les 6 premiers mois de lune de miel, la maison était devenue le Royaume où s'exercait sa maniaquerie et Sophie et moi, avions quotidiennement droit à des sermons lorsque nous laissions une assiette sur le plan de travail, une brosse à dent en dehors de son support, un crayon sur la table. Bryan aimait la précision, c'était un besoin. Je suis ingénieur, me rappeler t-il. Crois-moi, tu ne voudrais pas d'un barrage construit par un ingénieur je m'en foutiste.
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Souvent, les femmes battues expliqueront [aux policiers] que ça va. Pas besoin d’une ambulance. Fichez le camp et foutez-leur la paix. Ca ira très bien demain matin.
L’agent bien formé ne tient pas compte de ce genre de déclarations. Il y a lieu de penser qu’il y a eu délit, ce qui met en branle les rouages de la justice pénale. Peut-être que la femme battue est la victime, comme elle le prétend, et qu’elle refusera en fin de compte de porter plainte. Mais peut-être qu’elle est l’auteur du délit.. peut-être qu’elle a reçu ces blessures alors qu’elle rouait de coups un individu X. Dans ce cas, elle serait coupable et il faudrait garder la trace de ses blessures et de ses déclarations en prévision des poursuites que pourrait engager ledit individu X.
(p.42)
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Elle était surprise que les agents [de police] soient encore autorisés à emporter leur [téléphone] mobile. Beaucoup de forces de l'ordre commençaient à les interdire parce que les agents en tenue, souvent premiers arrivés sur les lieux d'un crime, avaient une fâcheuse tendance à s'en servir pour prendre des photos. Ils trouvaient une tête rigolote au type qui s'était fait sauter la cervelle ou alors ils voulaient montrer cette éclaboussure de sang particulière à un pote d'un autre commissariat.
(p. 231)
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Videos de Lisa Gardner (36) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lisa Gardner
Extrait du livre audio « L'Été d'avant » de Lisa Gardner, traduit par Cécile Deniard, lu par Maia Baran. Parution numérique le 15 janvier 2024.
https://www.audiolib.fr/livre/lete-davant-9791035415327/
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