James Bond 007 : Death is Forever

Mission n°32 : Enquêter sur un ancien réseau d'espionnage implanté en RDA dont les membres sont assassinés les uns après les autres depuis la chute du mur.

Quelques chiffres pour situer Death is Forever :
- Publié en 1992
- 11ème roman original par John Gardner
- 4ème publication depuis la dernière apparition de Bon sur les écrans en 1989
- 3ème roman de la série à ne pas avoir été publié en France

Death is Forever fait suite à deux déceptions et malgré ses qualités, il se trouve être un des romans où j'ai eu le plus de mal à entrer.

Cela vient principalement de l'intrigue qui se concentre autour du réseau Cabal, dont les membres étaient affublés d'un nom de code. En l'absence de données identifiants clairement chacun des membres, cela ouvre la porte à de nombreuses incertitudes et permet surtout à l'ennemi de s'infiltrer.

Pendant une bonne partie du roman se pose la question de qui est qui ? D'où découle une autre question : à qui faire confiance ?

Un roman ancré en Europe avec un passage notable à Paris et à Venise. Une actualité au service de l'intrigue entre la triple chute du mur de Berlin, du communisme et de l'Union Soviétique et le chantier du tunnel sous la Manche . Et puis un certain nombres de scènes qui activent nos souvenirs de précédents Bond comme le voyage en train de nuit.

Après une pause de deux ans dans ma lecture de John Gardner, je retrouve le souffle nécessaire pour tenter d'achever sa version de James Bond.