Le dernier paradis

Une découverte intéressante d'un point de vue historique : les soviétiques ont proposé à des ouvriers américains, en proie à la crise économique des années 30, de venir vivre dans le paradis communiste et de contribuer à industrialiser le pays en apportant la technicité à l'usine Ford de Gorki.

Lecture intéressante et aisée, même si outre le point précédemment cité, on n'apprend rien de vraiment neuf sur les errements de l'économie soviétique.

Mais, même si l'auteur et la langue d'écriture sont espagnols, j'ai trouvé ce roman très "américain" : le bon héros qui a toutes les qualités et passe littéralement entre les balles et qui réussit à peu près tout par la seule force de sa volonté. Des fois, j'ai trouvé les situations un peu "énormes". Imagine-t-on lors d'un procès un américain répondre à Staline himself et en ressortir vivant ?

Un peu déçue donc par cette lecture que j'aurais préférée plus nuancée, mais rattrapée par l'identification des personnages à des personnes réelles, et … par la fin qui sauve le livre.