Soda, tome 3 : Tu ne buteras point

Le plus 'léger' de la série : un oncle de Soda, pasteur authentique, vient en visite à New York et insiste pour accompagner celui-ci à sa soi-disant chapelle… le trio Bab's, Linda et Soda combine alors quelque chose pour jouer la comédie au tonton. Evidemment, cela tourne mal, et les péripéties s'enchainent gaiement ! Une belle brochette de personnages, un texte plein d'humour, du rythme et de l'action, bref, un bon épisode !

Soda est lieutenant de police à New-York. Pourtant depuis toujours il fait croire à sa mère qu'il exerce comme pasteur. Un jour l'oncle de Soda rend visite à la famille. Et cet oncle, le frère de sa mère est vraiment pasteur, lui. Pour Soda il va falloir la jouer serrée. Une bande dessinée qui mêle à la fois humour et action. En effet la situation que vit notre héros n'est pas banale. Elle induit même tout un tas de quiproquo. Et tout cela va nous embarquer dans une aventure pour le moins délirante. Très bien construite, cette BD offre aussi des dessins éloquents et très expressifs. L'intrigue est rythmée un peu comme une bonne série américaine. Tout cela nous fait passer un agréable moment de lecture. Même moi qui ai du mal à lire de la BD je me suis régalée, c'est dire si "Tu ne buteras point" a retenu mon attention.
Lien : https://collectifpolar.com/

Pour sa mère, David Salomon est un paisible pasteur New-Yorkais dont chaque jour elle repasse l'habit inutilement. de peur de la blesser au propre comme au figuré, il lui cache qu'il est en réalité le lieutenant Soda.
Jusqu'au jour où celle-ci invite l'oncle pasteur de la famille ce qui va amener pas mal de situation rocambolesques et dangereuses. Il va devoir mentir à une deuxième personne jusqu'au point de simuler l'homélie dans une chapelle. Une situation qui va amener pas mal de problèmes pour Soda et ses collègues, beaucoup d'humour et de l'action à profusion. Un très bon album avec un nouveau dessinateur puisque c'est à partir de ce troisième tome que Bruno Gazzotti succède à Luc Warnant. Un dessinateur qui va magnifier les récits au fur et à mesure que les albums vont paraître. 

À noter qu' un nouvel album paraîtra en 2023 dans un cycle baptisé Soda 80' et sera réalisé par Olivier Bocquet et Bruno Gazzotti.

L'arrivée de l'oncle pasteur invité par la maman de Soda va plonger celui - ci dans l'embarras , surtout qu'il va emmener des prisonniers dans une chapelle pour faire croire à l'oncle que ce sont de bons paroissiens...
La situation va bien sûre déraper et Soda va prendre les choses en main aidé par la charmante Linda ....

*****************

Du Soda comme on l'aime , avec un Gazzotti aux commandes , c'est quand même bien plus agréable aux yeux et comme l'histoire est plutôt sympa , il n'y a rien à redire .

Soda, le flic de New York qui se déguise en pasteur dès qu'il rentre chez sa père, reçoit la visite impromptue d'un oncle qui est lui-même pasteur... Aïe ! Comment faire durer le mensonge ? Pas de problème il va louer une paroisse pour une heure, et utiliser 10 détenus en transit pour improviser un office. Evidemment, rien ne se passera comme prévu...
Une BD qui est déjà ancienne (1991) mais ce petit coté vintage me plait assez. Les dessins sont de la pure école belge et me rappellent Franquin, Morris and co. On reconnait aussi déjà dans les traits de l'un des truands, le futur personnage de Dodji de la série Seuls. La ressemblance m'a sauté aux yeux.
Côté scénar, tous les codes du polar sont là, c'est un enchaînement de péripéties plus improbables les unes que les autres, on ne sait plus si c'est du second ou du dixième degré, mais franchement c'est bon !

Comme al Capone, de nombreux héros et beaucoup d'hommes, David Solomon ne craint qu'une chose : sa mère. Petit, elle le rêvait pasteur. Mais voilà, David a choisi un autre ordre, la police. Alors chaque jour après la chasse au gangster, son fils Soda - à New-York on aime les surnoms - salit une défroque de pasteur et l'endosse. le lieutenant de police de Manhattan a plus d'un tour dans son sac et, aux yeux de sa mère, l'habit fait le pasteur. Jusqu'au jour où son oncle, un vrai ministre du Christ, vient à New-York voir sa soeur et visiter la paroisse de Soda...
Quel bonheur de retrouver cette série des années 90's, iconoclaste et provocante à souhait. le vrai-faux Preacher franco-belge créé par Tome et Warnant - qui passe le crayon à Gazzotti dans ce 3ème tome 100% réussi - quelques années avant son homologue US, est un héros du quotidien, improbable et réjouissant. Loin d'avoir pris la moindre ride, il nous entraîne avec ses collègues hauts en couleurs dans un monde où les règles du milieu n'empêchent ni la diversité, ni la caricature, bien au contraire. Quiproquos, dialogues, action, rebondissements, seconds rôles au vitriol... On rit de bon coeur et ne s'ennuie pas une seconde. Comme dans ces polars du cinéma français alertes et déjantés, façon... Tonton Pasteur !

Merci à Babelio et aux éditions Dupuis pour l'envoi du livre.
Comme Soda, alias David Solomon, fait croire à sa mère qu'il est pasteur et non flic, il va être obligé de jouer la comédie devant son oncle, un vrai ecclésiastique. Il simule une homélie dans une église avec des hommes pas très recommandables.
C'est le point de départ de situations dangereuses et cocasses, basées sur la double identité de Soda. J'ai bien aimé le personne de Miss Tchaïkovski, très sympathique. le scénario qui propose une bonne description de l'Amérique en proie à des violences raciales Au final, un très bon album, avec un nouveau dessinateur plein de talents.

Comme un chien dans un jeu de quilles.

Bon anniversaire, David ! Pour l'occasion, sa mère Mary a invité son oncle, Fortescue McIntire, pasteur d'une petite ville d'Arizona. Autant dire que New-York le dépayse...

Et il ne va pas être déçu du voyage, le tonton... Parce qu'il est pas vraiment pasteur comme lui, le lieutenant Solomon.
Lorsqu'il décide de lui cacher sa véritable activité, la petite mise en scène improvisée va tourner au fiasco...

Agent Linda Tchaïkowski à Fortescue :
"- Réfléchissez ! Chaque détail peut avoir son importance."
"- cela avait l'air d'un plat cuisiné à base de volaille… sûrement une recette New-Yorkaise, çà avait l'air bizarre… attendez" …
Ah là là ! Quelle dommage si vous ne l'avez pas lu ! La suite, c'est la meilleure réplique de l'album (et de cet impayable pasteur), sans aucun doute.

Car c'est çà SODA. Des dialogues qui font mouche, cette dualité police / religion jubilatoire, apportant un piquant unique à cette série, ou encore un rythme toujours soutenu.
Et New-York... ses habitants incroyables, son côté "tout est possible" sympathiquement dépeint.

Du grand art, avec un Gazzotti dont j'adore les dessins, qui succède à Warnant.
(plus d'avis sur PP)

Pour les raisons que j'évoquais dans ma critique du deuxième tome, je pense que ce tome 3 aurait dû venir comme tome 2... car il pose et élargit le décor. Collègues, environnement... tous ces éléments enrichissent le contexte, donnent du corps à Soda.

Côté scénario, rien à redire, donc. C'est ce qu'on attend d'un deuxième tome après une entrée en matière fracassante. La saga prend forme.

Côté dessin... je regrette le trait "rough" de Warnant. Même si la mise en couleur est effectuée par la même personne, j'ai une sensation de simplicité, de statique, de ligne bien trop claire... en regardant le trait de Gazzotti. le décalage par rapport au propos est trop grand à mon goût. (N.B. c'est une marque de fabrique du dessinateur, et j'admets qu'il dessine bien, mais je trouve que cela ne correspond pas complètement à l'idée que je me fais d'un polar déjanté)

Outre un troisième tome toujours aussi prenant et qui devrait plaire à ceux qui ont aimés le début de la série, il marque surtout les débuts de Gazzotti sur la série.
Malheureusement, je ne suis pas fan de son travail sur l'oeuvre ou il exits beaucoup d'incohérences qui contrastent avec le travail de Warnant dont le trait un peu plus figé laissait tout de même la place à une ville plus vivante.