Merci aux
Humanoïdes Associés et aux Editions Critic, ainsi qu'à Babelio pour l'envoi de cette bd,
le Sang des Immortels, avec au scénario
Françoise Ruscak et au dessin
Francesco Trifogli, d'après l'oeuvre de
Laurent Genefort. Ouf. Voilà, ça c'est fait, parlons maintenant de ce qui nous intéresse vraiment, l'histoire : An 2347, l'Univers n'est plus une zone inaccessible, on s'y promène, on découvre, on tente de coloniser… Rien de nouveau sous les étoiles. Ah, si, un vaisseau revient d'expédition avec à son bord le dernier survivant de l'expédition vers Verfébro partie il y a 6 ans et enfin de retour. Malheureusement, le professeur Glarith, ce dernier survivant, est bien mal en point, il devrait d'ailleurs être mort au vu de son état de délabrement. Mais son corps, enfin, ses cellules, semblent se multiplier et se régénérer malgré le fait qu'il soit au bord de la mort. Serait-il immortel ? Seuls les derniers enregistrements retrouvés sur le vaisseau pourront répondre à ce mystère, car le professeur s'est suicidé en se jetant dans le vide stellaire.
Que s'est-il passé sur Verfébro ? Existe-t-il vraiment là-bas un animal capable de donner aux humains l'immortalité ?
Pour le savoir, une équipe est envoyée sur place, une équipe composée de deux mercenaires, un homme et une femme qui seront chargés de capturer un de ces animaux mythiques, d'un prêtre, car oui, si immortalité il y a, ça serait un sacré problème pour la religion, non ? Une médecin biologiste, chargée de toutes les analyses les accompagne aussi, et pour compléter cette dream-team, une brochette de militaires chargés de la protection de la mission.
Tout ce beau monde débarque sur Verférbro, et là commence l'inconnu...
J'ai passé un bon moment dans cette bd SF de qualité, mais un peu brève. Et oui, quand on se sent bien dans un récit, il est toujours trop court. Les dessins sont réalistes, relativement clairs, la mise en couleur est belle et juste, bien que celle-ci induise parfois quelques confusions dans l'action, mais dans l'ensemble, c'est lisible et clair malgré le foisonnement de créatures et de végétaux. Car Verfébro semble bien vivante, bien habitée, ça grouille de vie.
Bon, on peut regretter que les Immortels ressemblent un peu trop aux créatures de Monsieur
Ridley Scott, mais on leur pardonne, car la ressemblance est brève et comme subliminale.
J'ose espérer qu'il y aura un deuxième tome, car l'histoire le mérite et la fin laisse penser que c'est possible. Peut-être, si c'est le cas, approfondir les personnages et leur back-ground… ?
En tout cas, j'ai aimé et je recommande pour les fans de SF graphique.