Chasseurs de sève (BD)

J'ai déjà vu une histoire similaire sur un peuple qui vit en harmonie sur un arbre géant. Cela ressemble d'ailleurs au premier film « Avatar » de James Cameron avec cet arbre monde.

Il est question d'une maladie incurable qui touche l'arbre en créant la désolation avec des branches mortes. Il va y avoir une expédition de secours composé d'un sourcier afin de pouvoir trouver une solution.

La scène d'ouverture sur le massacre du peuple de notre héros Pierig par une autre tribu est totalement inutile dans le contexte général de cette fin de monde forestier. Cela décrédibilise sérieusement le propos. Par la suite, il faudra s'accrocher pour suivre ce récit aux multiples péripéties. Après c'est vrai, que cela se fluidifie un peu ce qui rend la lecture plus avenante.

Le final m'a un peu déplu dans une réflexion « tout ça pour ça ». Reste néanmoins un magnifique graphisme qui met en valeur des paysages magnifiques sur le monde de la forêt. On est très vite dépaysé dans un contexte de nature nourricière de toute forme de vie. Bref, c'est un univers plutôt intéressant. Et puis, en bonus, une très jolie couverture, laquelle donne l'envie d'évasion.

Une BD végétale qu'il convient sans doute de découvrir pour son côté innovant. A noter qu'il faut alors aimer la science-fiction et la fantasy.

Club N°52 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Je trouve ce one shot très beau mais très creux.

Toute cette histoire et ce monde respire le déjà vu et la fin m'a laissé du dubitatif.

Je ne connais pas le roman original à partir duquel est adapté cette BD.

Peut être une adaptation confuse ?

Bref, je me suis ennuyé durant cette lecture.

Gilles
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Très bonne adaptation du roman de Laurent Genefort.

Très beaux dessins et mise en couleur.

L'histoire est intéressante on retrouve bien l'univers de l'auteur.

Samuel
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Très belle couverture mais je ne suis pas rentrée dans l'histoire qui est complexe, longue et avec des non-sens.

Nol
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Pour commencer, je tiens à remercier Babelio ainsi que Les Humanoïdes Associés pour m'avoir envoyé cette BD. Sans eux, je ne suis pas certaine que j'aurais eu le plaisir de découvrir ce récit.

Le point le plus positif à mes yeux : les paysages. J'ai adoré les représentations de chaque paysage, qu'il soit naturel et dépourvu de toute vie humaine ou, au contraire, qu'il soit empli d'habitations construites de la main de l'homme. Les dessins sont détaillés et nous plongent dans l'ambiance du livre : une ambiance confinée, un peu sombre, plaisante, dangereuse, sauvage et naturelle. Je dis « dangereuse » surtout parce qu'à chaque page j'avais peur de tomber sur une araignée… Je ne suis pas une fan de ces bestioles et j'avoue n'avoir pas été rassurée quand il en a été fait mention. Une chance pour moi : je n'en ai vu aucune ! Toutefois, je tiens à mettre en garde ceux qui seraient effrayés par d'autres sortes d'insectes, ils sont plutôt gros et bien dessinés, sans oublier leur agressivité pour certains.

Même si je n'ai évoqué que les paysages, les personnages étaient également un plaisir à observer. J'ai vraiment apprécié les dessins et les couleurs. Elles étaient beaucoup dans les tons de vert et de marron – logique puisque l'histoire prend place dans un « Arbremonde ». En parlant de l'Arbremonde, j'ai bien accroché à l'intrigue. Pour la faire courte : l'Arbremonde est mourant et les peuples qui l'habitent ne comprennent pas pourquoi, donc une petite équipe – où tout le monde n'est pas absolument consentant – part en expédition pour trouver la source du problème. Durant cette aventure les personnages font face à plusieurs dangers, ce qui donne lieu à des rebondissements plaisants. J'ai apprécié cette aventure, apprécié le voyage dans l'Arbremonde, apprécié de découvrir de nouveaux paysages, de nouveaux dangers, de nouveaux peuples, de nouveaux personnages, et de nouvelles réponses. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre au début du récit, je n'ai jamais lu le livre qui a inspiré cette BD, donc c'était une totale découverte pour moi. J'ai plongé dans cet univers à l'aveugle, il m'a d'ailleurs fallu un petit temps d'adaptation avant de réellement entrer dans l'histoire et comprendre ce monde particulier. Au final, c'est un monde dans lequel j'aurais aimé passer plus de temps – plus de pages – car j'ai l'impression qu'il reste encore beaucoup à voir.

J'ai toutefois un petit bémol : les personnages. Je n'ai pas réussi à m'attacher, pas réussi à vraiment bien les comprendre d'ailleurs. Je les ai cernés dans les grandes lignes mais sans plus. Si j'ai apprécié Askel et Juse, j'ai malheureusement eu beaucoup de mal avec Reva et Pierig. Pour ce dernier, j'ai eu plus de facilité à le comprendre, mais son caractère ne m'a pas vraiment plu… Il y en a avec qui on accroche et d'autres avec qui ça ne fonctionne pas. Ce n'est qu'une histoire de goût. Dommage que les miens ne m'aient pas permis d'apprécier à leur juste valeur ces personnages-là.

Ça reste une agréable lecture, j'ai aimé le voyage, j'ai aimé la tournure de l'intrigue, j'ai aimé la cohérence, le « réalisme » dans le déroulé des événements, dans le sens où parfois une histoire est vraiment romancée, on sait que dans la vraie vie personne n'agirait ainsi, mais là les réactions semblaient naturelles. J'aurais d'ailleurs aimé en lire plus, même si je suis déjà ravie du nombre de pages qui a permis de rendre cette histoire vraiment complète.

Les racines du mal.
Pierig, sourcier de son état, nanti de sa lance de Boisfer, sonde la circulation des sèves de l'arbre-monde, gigantesque végétal hébergeant et nourrissant hommes et bêtes et qui semble se mourir. le clan des chasseurs de sève contraint Pierig, escorté et surveillé par des membres aguerris, de descendre aux racines de l'arbre mère afin d'identifier l'origine de la pourriture qui le gangrène et d'y remédier. le voyage est à haut risque car jonché de pièges mortels et le résultat de la quête est tout aussi incertain.
L'adaptation en bande dessinée du roman éponyme du prolifique Laurent Genefort est à nouveau une réussite graphique et narrative. Même si l'entrée en matière peut sembler un peu confuse du fait de la mise en place d'un livre-monde, très vite, la quête est lancée et l'aventure advient avec des surprises incessantes. Les relations entre les personnages se précisent et s'étoffent. La sensualité, la sauvagerie et le danger omniprésent s'enlacent et s'épousent. Seul hic, la couleur voile parfois le graphisme et noie l'image dans un flouté lissant toute aspérité qui aurait pu accrocher le regard. C'est d'autant dommage que lorsque l'on compare « Reva combattant un lynx » avec un encrage et un lavis numériques extrait du carnet graphique avec l'image en couleur insérée dans la bande dessinée, page 40, on peut mesurer la perte de visibilité et l'amoindrissement de la vitalité du trait. Malgré ce défaut récurrent dans la bande dessinée contemporaine colorisée numériquement, le graphisme de l'auteur corse, détaillé et luxuriant, se marie idéalement à l'histoire d'un arbre-monde fourmillant et chatoyant.

Cette BD est l'adaptation du roman Les chasseurs de sève que je ai lu il y a bientôt trois ans.

Côté graphisme et côté couleurs, rien à redire. Ce livre correspond exactement à mes attentes. Riche en détail, mais sans noyer le lecteur sous des détails visuels qui n'apportent rien à la trame de l'histoire. Des couleurs adaptées au thème et à l'ambiance, car si ce qui arrive aux héros n'est pas vraiment réjouissants, le cadre ne se prête pas, selon moi, à une atmosphère lugubre. Quoique ! certains me diront que l'Arbre-monde se meurt. On aurait donc pu imaginer une atmosphère plus sombre. Justement non. 1° On en est au début de cette catastrophe écologique annoncée ; 2° Quand un arbre meurt sa frondaison perd en densité et la lumière devient plus vive sous son feuillage. Donc, je maintiens que les couleurs et la luminosité sont adaptées au scénario.

Et à propos du scénario ? Eh bien, il me semble respecter le roman. Peut-être quelques petits écarts. Je ne me souviens pas que Genefort rattache dès les premières pages ce roman à l'ensemble des portes de Vangk ; ces fameux portails qui permettent à l'humanité d'essaimer dans toute la galaxie et qui lient une grande partie de son oeuvre. Ici, pas question de voyage interplanétaire. On est dans le planète opéra pur jus. Donc si vous n'aimez pas les histoires de soucoupes volantes....

Toujours de mémoire, je dirais que le voyage de Pierig dans les veines de l'arbre ont été allégés. ainsi que sa rencontre avec un peuple vivant au pied de l'arbre, plus ou moins dans son ombre. Mais je connais ma capacité à interpréter les souvenirs que je garde d'un roman ou d'une nouvelle. Comme beaucoup de lecteur, je pense.

En bref : Je vous conseille cette lecture, que vous ayez lu ou non le court roman dont elle est l'adaptation. C'est la troisième adaptation en BD d'un roman de Laurent Genefort que je lis. Et si chaque adaptation a été faite par des personnes différents, c'est à chaque fois — pour moi du moins — une réussite. Par conséquent, j'en redemande. Pourtant ! je ne suis pas un gros consommateur de bande dessinée.
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