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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Omale est une oeuvre ambitieuse et volumineuse, qui peut impressionner au premier abord. Mais le talent de Genefort est de nous le rendre accessible.
Omale est truffée de visions évocatrices d'un univers monde colossal et riche, porté par des idées foisonnantes.
C'est à mes yeux le meilleur roman de Genefort, auteur prolifique dont le style sert très bien la cause : un space opera mâtiné de hard sf
à lire!
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Omale se lit sans mal... Ok.. je pourrais être banni de Babelio pour ce jeu de mot déplorable. Et pourtant c'est une vérité.
Il ne faut pas se sentir impressionné par le nombre de pages. D'abord, parce qu'on a 2 romans en un puisque c'est une version intégrale regroupant 2 tomes, (Cela permet de faire une pause au milieu si besoin.) et ensuite parce que c'est très prenant et captivant.
Ces romans nous racontent une sorte de huis-clos pour l'un et un terrible road-trip pour l'autre.
3 races intelligentes, 3 façons d'appréhender leur univers unique, 3 façons de vouloir s'y imposer ou tout au moins y trouver une place.
On découvre cette planète en même temps qu'on découvre ses habitants et les tensions qui existent ou subsistent du fait de leurs différences.
C'est dense, c'est riche, c'est beau, c'est prenant et ça donne envie de lire le second volume de l'intégrale. C'est bien là le principal non?
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Se glisser dans un "univers monde", demande souvent un temps d'adaptation. Surtout quand on est du genre à tiquer un peu dés qu'il faut calculer pour appréhender les distances et les mesures, en jals, Gaia etc, et que les indications de conversion au début semblent un peu foireuses...
Passé cela, c'est à dire en imaginant toute seule comme une grande l'envergure des nefs et autre engins, territoires etc, si bien décrits, enfin décollage assuré.
L'aspect des autres Reh ( race) et leurs particularités sociales devient naturel et même sympathique, enfin vite dit parce qu'en réalité...pas facile quand même ( genre insectes géants les "copains").
Toujours les sempiternelles préoccupations des "premiers "en haut de l'évolution...toujours plus, de territoire, de reconnaissance, de pouvoir...
Toujours le même sens de l'honneur et du devoir des "bons petits soldats" que la société produit...Bien sur la condition dite féminine, est pas au top, normal la religion est toujours là pour s'en mêler...ah reproduction quand tu nous tiens...à deux pattes ou à six les mâles ne changent pas...On n'a quand même rien d'inventé de mieux que la guerre pour passer le temps sur n'importe quelle planète, monde, qu'il soit rond , plat ou sans fin ...Seul bémol, cet opus regroupe les deux premier tome...le troisième reste à trouver pour connaître la fin de l'histoire de ce monde sans fin...connue.
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D'après l'édito, voici LA saga de SF de Laurent Genefort. Ayant adoré le monsieur sur le très sympathique Temps ultramodernes et appâtée par cette pyramide en couverture, il me fallait donc le découvrir !


Première chose à noter, la saga Omale est à l'origine parue entre 2004 et 2014 et compte 4 romans et plusieurs nouvelles. Ici, nous avons une édition qui regroupe sous forme d'intégrales les trois premiers romans et les nouvelles se déroulant dans le même univers, la planète Omale, mais avec des intrigues et personnages indépendants. Ce que je ne savais pas avant de me lancer, moi qui lit rarement les 4e de couverture en entier... J'apprécierai donc quand c'est une intégrale que ce soit mentionné dans le titre. Petit voeu pieu du jour.

Mon avis va donc se scinder en deux pour parler de cette première rencontre avec le vaste et ambitieux univers imaginé par l'auteur. J'évoquerai d'abord le premier tome sobrement intitulé Omale et son puissant sense of wonder, puis le deuxième, plus classique, Les conquérants d'Omale qui nous plonge dans une immersive SF militaire.

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Pour démarrer l'oeuvre, un conseil, ne lisez pas le résumé de l'édition Folio, il gâche toute la surprise de la lecture et c'est fort dommage. Ce n'est donc pas ce résumé que vous aurez plus haut mais celui de sa première édition chez J'ai lu, car Omale est avant tout une histoire de découverte et s'en gâcher le plaisir serait perdre le principal attrait de l'oeuvre.

Dans ce premier tome, l'auteur, tel un fidèle de Dan Simmons, nous propose d'aller à la rencontre de six nouveau pèlerins des temps modernes, embarqués à bord d'un vaisseau pour un voyage singulier dont ils ne connaissent pas l'issue. Leur point commun : un bout de coquille et un billet qu'on leur a offert. Et nous dans tout ça ? Nous sommes spectateurs de leur voyage sur cette si vaste planète, des millions de fois plus grande que la Terre, où trois espèces extraterrestres se côtoient ou plutôt cohabitent, voire juste partage le même espace avec difficultés.

Laurent Genefort se la joue à la Hypérion, il ne dévoile rien des raisons du voyage de nos six compagnons et c'est au fil du récit de la vie de chacun d'eux que nous allons en savoir plus sur cet étrange destin qu'est le leur et surtout sur cette étrange planète où ils se situent. Car le vrai personnage principal de l'histoire, c'est Omale ! J'ai adoré plonger dans ses mystères sous la plume si riche de l'auteur. On sent qu'il a vraiment travaillé sa matière première. Il a imaginé toute la conception, la création, le peuplement de cette planète, son évolution, ses caractéristiques physiques mais également sa sociologie, l'occupation de son espace, les dynamiques qui l'animent ou encore la foi de ses habitants en elle. C'est extrêmement riche et fouillé mais amené avec finesse par les récits de chacun des voyageurs.

Dans l'ambiance à huis clos qu'il a imaginée, impossible de ne pas penser au devenir des pèlerins d'Hypérion puisque les personnages, tout comme eux, semblent se diriger vers un destin inéluctable. La différence ? C'est qu'eux ne l'ont pas choisi et ne savent pas vraiment ce qui les attend. Cependant tout comme chez Dan Simmons il y a une grande part de mystère et de mysticisme, ainsi que des chemins de vie très différents avec chacun leur petite part de drame. Et comme chez Dan Simmons, on sent également une référence à Agatha Christie, la reine des huis clos où il faut éliminer du monde. Savoureux !

Cependant, là où Dan Simmons a écrit un chef d'oeuvre grâce à des personnages qui avaient su nous toucher en plein coeur et une écriture pleine de virtuosité, Laurent Genefort propose quelque chose de différent. Il n'y a pas la même proximité vis-à-vis des personnages. Il n'y a pas du tout le rapport au body horror de Simmons. Et surtout sa plume reste tout le temps constante. Ça m'a un peu frustrée. Alors que pourtant, l'aventure est là, grâce aux récits de chacun et grâce à une dimension "pirate de l'air", rappelant un Galaxy Express des temps modernes ^^

En revanche, j'ai adoré le sense of wonder qui se dégage peu à peu, notamment dans le dernier tiers quand les révélations se font et qu'on réalise l'ampleur de ce que l'auteur a imaginé pour Omale. Il y a aussi une belle richesse dans les questionnements moraux, scientifiques et religieux imaginés par Genefort autour de ces trois espèces qui sont représentés ici : Humains, Chiles (êtres de plus de 2m à la mâchoire verticale avec tache oculaire sur les tempes) et Hodgqins (êtres faits d'écailles aux membres à l'articulation inverse de nous et à la petite tête). Les interactions entre ces peuples, les croisements qui se font parfois sociologiquement et non biologiquement, les échanges langagiers et de connaissances, tout cela est riche et fascinant, et ont fait de cette lecture quelque chose d'exceptionnel frôlant le coup de coeur. SPOILER : Et encore plus, lors des révélations finales autour de la nature d'Omale, de la rencontre d'un des Puissants et de la quête de leur Daddy long legs.

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Malheureusement pour moi, le soufflet est presque entièrement retombé dans le deuxième roman qui suit cette rencontre avec Omale : Les conquérants d'Omale.

Classique roman de SF militaire permettant de suivre une campagne à la surface d'Omale tandis que la guerre fait rage entre les trois espèces depuis des siècles, j'y ai vu des airs de Wombs ou encore d'Avatar 2, voire de Guerre japano-américaine dans le Pacifique, mais pas de saga ambitieuse et vertigineuse comme ce qui le précédait et j'en ai été fort marri.

Je pense cependant que le texte aura de quoi plaire aux amateurs de SF militaire, car en se collant dans les pattes de nouveaux personnages, dans une nouvelle chronologie et de nouveaux lieux, nous suivons une mission destinée à changer la face de la guerre. Les amateurs de catastrophes, eux, verrons une nappe d'obscurité frapper la planète, plongeant les terres traversées dans un hiver polaire invivable. Enfin les fans de complots pourront suivre les multiples tractations entre espèces dans le seul territoire dit neutre mais qui n'en a que l'aspect.

On pourrait croire qu'avec ces trois destins que l'auteur entrecroise pour tisser une toile dense et serrée dans ce moment agité, nous aurions quelque chose d'épique. J'ai trouvé l'ensemble plutôt longuet et mollasson pour ma part, cherchant les points de tension propres à dynamiser l'ensemble. Bref, je me suis ennuyée, alors que la plume même de l'auteur rend l'ensemble très simple et facile à suivre. C'est un page turner. J'aurais pu y trouver un intérêt s'il y avait eu de nouvelles révélations sur l'environnement ou le peuple d'Omale, mais les brèves spéculations sociologiques furent trop minces pour me rassasier, j'avais besoin de plus, plus de révélations, plus d'interactions et surtout plus de vertige. Avec un titre qui démarre comme un sense of wonder, dur dur de retomber aussi lourdement sur terre avec une guerre en mode guérillas des tranchées avec armements lourds à la clé.

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Cette première intégrale d'Omale fut donc très ambivalente. J'ai eu envie de souligner l'ambition de l'auteur dans un premier temps et sa puissance d'écriture pour avoir suscité un tel vertige en moi, dans une ambiance qui m'est si chère, lors de notre première rencontre. Mais les retrouvailles furent gâchées par une intrigue militaire plus bas de front et trop terre à terre alors qu'attendais à nouveau de ressentir le même chamboulement. Ce n'est pas sans appréhension que je lirai la seconde intégrale et pourtant l'auteur est un excellent conteur !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Il y a deux romans dans ce tome: Omale (p13 à 538) et Les conquérants d'Omale (p539 à 1041). Les deux histoires sont complétement différentes, mais se déroulent sur la même planète. Ou plutôt dans la même planète: Omale est une sphère de Dyson, une sphère immense construite autour du soleil Héliale.
Dans le premier roman, j'ai vraiment cru lire une partie de jeu de rôle mise en roman: six personnages de différentes races et aux compétences complémentaires se retrouvent embarqués dans une quête parce qu'ils ont reçu chacun un morceau de coquille d'oeuf qui s'assemblent et un billet pour un voyage en aéronef. Une fois ensemble, ils révèlent chacun à leur tour leur background, c'est-à-dire qu'ils racontent chacun leur vie, quasi de leur naissance à leur embarquement dans la nef. Autant dire que l'histoire connaît quelques longueurs. Je n'ai pas été embarquée par leurs aventures à bord de l'aéronef, mais je pense que ça peut plaire à ceux qui aiment les histoires de piraterie. Enfin, j'ai été déçue par leur mission finale. Par contre j'ai beaucoup aimé l'identité du personnage derrière tout ça.
Le second roman ne m'a pas trop plu, car il s'agit principalement d'un récit de guerre (une guerre entre Chiles et humains). En plus, on suit trois récits en parallèle, qui ont chacun trois à dix personnages importants, donc j'ai eu du mal à suivre! Au final, l'histoire que j'ai préféré est celle des géographes. le récit principal suit des soldats, qui doivent assembler les parties d'une arme ennemie très puissante, pour la retourner contre les Chiles et faire basculer le cours de la guerre en faveur des humains. le dernier suit des ambassadeurs qui vont à la rencontre des Aezirs pour des échanges commerciaux.
Bref, j'ai un peu moins aimé ce roman, par rapport à ce que je lis de Laurent Genefort. Mais ça reste un très bon roman de science-fiction. Les univers de cet auteur sont toujours passionnants, très inventifs et très riches. Je continuerai de lire ses livres avec plaisir.
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J'ai eu un avis mitigé sur cette lecture. La plume est fluide et agréable, le monde dans lequel nous plonge l'auteur est complexe et bien décrit jusque dans les moindres détails (religion, sexualité, histoire et politique..) mais j'ai trouvé ça très long, tant que ça ne m'a pas donné spécialement envie de lire la suite.
Le monde d'Omale est divisé entre trois grands peuples: les humains, les chile et les hodgqins. Six personnes issues de ces différents peuples reçoivent un bris d'oeuf et un ticket pour un long voyage de plusieurs années au cours duquel ils parcoureront des milliers de kilomètres et vivront des aventures difficiles. Les six personnes finissent par se retrouver et jouent au Fejij le jeu des relations pour décrypter l'énigme qui les lie.
Une lecture agréable mais que je n'ai pas toujours appréciée. Beaucoup de longueurs et on se demande des fois où on veut en venir. Si le monde décrit est intéressant je n'ai pas accroché plus que ça pour continuer à lire les milliers d'autres pages de ce cycle.
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Je viens de finir un énorme pavé de plus de 2000 pages : "Omale".



Omale est un univers imaginé par Laurent Genefort, auteur de science fiction dont, à ma grande honte, je n'avais jamais entendu parler.

Ce livre est un monument. Épique, mystérieux, dense, puissant, délirant. Il relate les chroniques et les démêlés de 3 races pensantes (dont les humains), dans une contrée gigantesque et mystérieuse dont on comprend peu à peu la forme étonnante, la fonction et (peut être...) la finalité.

C'est au travers de diverses épopées, dans le temps et dans l'espace, que l'on voit un monde vivre, évoluer, malgré les guerres atroces, les intrigues religieuses ou les visées suprémacistes des 3 races.

J'ai du mal à concevoir autant de richesses et de précisions dans un seul esprit, et je n'arrive pas à trouver une comparaison.

J'ai néanmoins en souvenir un (petit) roman épique de John Brunner : le creuset du temps, qui m'y a fait penser, toutes proportions gardées.

En comparaison, Dune est un brouillon confus.

Hypérion une banale historiette

Ténébreuse une bluette charmante

Et Tschaï est futile.

J'en suis encore tout remué.

Je vois sur la biographie de l'auteur qu'il possède une Thèse de doctorat de l'université de Nice Sophia-Antipolis intitulée " Architecture du livre-univers dans la science-fiction, à travers cinq oeuvres : noô de S. Wul, Dune de F. Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de B. Aldiss, Hypérion de D. Simmons"

Ceci explique celà.



Lisez, que dis-je: PLONGEZ dans Omale, il faut le lire pour le croire !
Lien : http://shimrod.typepad.com/b..
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Critique d'Omale, tome 1.

Un avis mitigé sur ce roman.
Tout d'abord, de nombreux points positifs. Un monde bien pensé, bien décrit, cohérent et vivant. Beaucoup d'originalité, c'est très agréable. Une belle écriture, très soignée, qui allie aisément les moments d'introspection et ceux plus mouvementés. J'ai beaucoup apprécié également les choix des noms et l'invention du vocabulaire. de jolis thèmes sur la différence, la tolérance, la guerre.

Néanmoins, je suis resté sur ma faim. Après 150 premières pages prometteuses, le rythme ralentit. Les passages relatant l'histoire de chacun des personnages viennent interrompre le cours de l'histoire et cassent le rythme. L'arrivée à "destination" si l'on peut dire ne redonne guère de peps à une histoire qui, et ce curieusement malgré ses 500 pages, se conclut rapidement.

je suis malgré tout charmé par ce monde fort intéressant et je poursuivrai à n'en point douter ma lecture des Conquérants d'Omale (après un détour par Liu Cixin) puis du tome 2 car l'auteur mérite d'être lu.
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J'appréhendais quelque peu cette lecture. Je craignais que cela soit compliqué, bourré de termes techniques, de physique, de passages un peu ennuyeux sur l'histoire de la planète (ou sa géologie, sa géographie ou que sais-je d'autre). En lieu et place, j'ai fait la découverte d'un univers très riche, plein des bonnes idées de son créateur, dans lequel on rentre facilement. Pour arriver à en ressortir cela risque d'être plus compliqué toutefois...


Lien : http://ledragongalactique.bl..
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Du bon Planet opera à la française, qui s'attarde longuement sur les espèces et les personnages, et leurs relations/interactions. La science et la technologie ne sont pas une finalité en soi mais un sujet de réflexion à part entière. J'ai beaucoup aimé ce voyage.
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