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3,42

sur 267 notes
Dans mon entourage, il y a des lecteurs et des lectrices assidus de tout ce que porte le nom d'Elizabeth George. Je n'avais personnellement jamais franchi le pas.

C'est Babelio dans le cadre d'une opération « Masse critique » en partenariat avec les éditions « Presses de la cité » qui m'ont mis le pied à l'étrier ! Merci donc d'avoir ouvert de nouveaux horizons à mon petit univers.

L'intrigue semble simple, bien qu'au fur et à mesure du déroulement de l'histoire, il nous manque un certain nombre de mobiles aux faits proposés.
On démarre avec une aventure de l'inspecteur Thomas Linley, héros récurent, mais l‘intrigue se centre vite sur l'univers de Barbara Havers, sa coéquipière dans un des services du « Yard ».
Elle souhaite aider des amis d'origine Pakistanaise dont la fille de neuf ans a été mystérieusement enlevée.
Barbara, enquêteur très « déjanté », efficace mais bornée et maladroite, est mal vue de ses supérieurs . Seul, Linley a su déceler en elle un élément de valeur, aussi bien au niveau professionnel qu'humain. D'autant plus qu'elle se met toujours dans des situations aussi incroyables qu'inextricables.

Elle se révélera en grande détresse psychologique et même amoureuse, désespérément seule, ayant toujours compensé par son aspect et son investissement dans le travail, voire par ses rebellions …. Une vie sans vrai but…
Elle n'hésite pas pas à contourner tout ce qui est permis et a surfer entre le légal et l'illégal pour défendre les causes pour lesquelles elle a foi.
Il faut avouer que dans cette histoire tout le monde est un peu coupable et fait des erreurs, des entorses à la loi.

L'intrigue se déroule assez tranquillement (700 pages !). On dirait une série télé, de celles que je ne veux pas regarder de peur de se laisser prendre au jeu et de stagner devant l'écran… avec l'impression d'avoir perdu du temps.
Il y a cependant quelques coups de théâtre intéressants. le thème surfe parfois sur l'actualité : Enlèvement d'enfant, peur de problèmes de pédophilie, évocation du syndrome de Stockholm...etc.

Le livre est bien écrit, avec un style adapté et très très agréable (On finit par ne pas pouvoir sortir du bouquin au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire)
En fait, Elizabeth George sait parfaitement gérer le suspense et tenir son lecteur en haleine. Au fil des pages, tout va s'avérer bien plus compliqué que prévu.

Pour terminer, j'apporterai un léger bémol à ma perception du document : Il y a beaucoup de dialogues en Italien non traduits, dont le sens sens trouve parfois induit dans le reste du texte, mais pas toujours. L'Italien étant une langue latine comme une grande partie du Français, on s'en sort.
Quid du texte original ?
Je veux bien imaginer que ce parti pris de l'auteur veuille traduire l'isolement des enquêteurs Britanniques en Toscane, mais cela gêne un peu la lecture et à mon avis reste un peu discutable.
De plus, je regrette sincèrement la présence de quelques fautes d'orthographe basiques (Fautes d'accord ou coquilles). Je sais bien que nous ne pouvons plus nous permettre d'avoir des correcteurs, mais alors il faut des traducteurs irréprochables. (Même si je ne suis, moi non plus, malheureusement pas à l'abri de l'erreur…)

Pour conclure, j'ai découvert un auteur intéressant, qui délaie un peu ses énigmes mais qui sait écrire de façon agréable et efficace ce genre de polar.
Je pourrai donc relire du « Elizabeth George » avec plaisir, et c'est un très bon résultat de cette opération.
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Voilà ça y est, j'y suis arrivé ! Je suis enfin venu à bout de ce pavé indigeste ! Je mentirai en disant que je n'ai pas sauté quelques passages. Qui a dit quelques pages ?!...

Tout commence quand Hadiyyah, la fille d'Azhar, le meilleur ami de Barbara Havers, est enlevée par sa mère. Tout se complique quand la jeune fille disparait étrangement sur un marché de Toscane. L'angoisse et les tensions plus que légitimes entre les parents vont mener à bien des déboires.

Havers va souvent manquer de discernement au cours de son enquête, aveuglée qu'elle est par les sentiments qu'elle ressent à l'égard de son ami. Sentiments dont elle ne semble elle-même pas vraiment consciente. Entre l'amitié et l'amour, la frontière est parfois bien ténue.

Seul Lynley va être dépêché à Lucca en Toscane pour faire la lumière sur cette affaire tandis qu'Havers sera pieds et poings liés à Londres. Mais elle n'est pas du genre à se laisser dicter sa conduite surtout quand un de ses amis a besoin d'elle. Quand un effroyable meurtre est commis, toutes ses certitudes s'effondrent…

Dix-huitième enquête du détonnant duo composé de l'aristocratique inspecteur Thomas Lynley et du sergent Barbara Havers, Juste une mauvaise action, pourrait être un polar passionnant. Pourrait.

Même si j'ai eu un immense plaisir à retrouver Lynley et Havers, tellement différents et pourtant tellement proches, mon plaisir a été sérieusement entaché par l'accumulation de descriptions en tous genres.

Elizabeth George décrit, détaille, dépeint, énumère tout ce qu'il est possible de décrire, de détailler, de dépeindre, d'énumérer. Les personnages, les personnalités, leur psychologie passent encore mais on a aussi droit en long, en large et en travers à la campagne, aux multiples décors, aux variétés de fleurs, d'arbres, au style des vêtements, aux types de menus, aux meubles, aux motifs des tapisseries, à la couleur des rideaux… C'est long, c'est lourd, ça n'en finit pas, trop, c'est trop ! le délayage est rarement payant et encore moins dans un roman policier…

Juste une mauvaise action n'est pas un mauvais livre mais un livre qui aurait été deux fois plus efficace s'il avait été deux fois moins long !



Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Chère Barbara, quel genre d'amie êtes-vous pour risquer ainsi votre carrière à Scotland Yard, pour cette petite voisine hadiyyah qui vient d'être kidnappée par sa propre mère ?
Peu vous importe ! Vous irez jusqu'au bout et rien n'entravera votre détermination. Ni votre hiérarchie, ni votre ami et collègue Thomas Linley, ni cet autre collègue prêt à tout pour vous faire tomber, ni les tabloïds et leurs journalistes foireux, ni ce détective privé ébloui par l'appât du gain facile, ni même l'Italie et sa langue si imagée que vous ne connaissez pas...
Il faut ruser, surfer sur le fil de l'illégalité, se méprendre, bluffer l'entourage. Et bien soit, vous le ferez car quand un ami sollicite votre aide, c'est toute entière que vous vous jetez dans la bataille.
Sergent Barbara Havers, soyez sûre que tout le monde rêverait d'avoir une amie telle que vous !

J'ai adoré cette nouvelle enquête (enfin nouvelle dans le sens de la découverte car du point de vue éditorial deux autres enquêtes après celle-ci sont déjà parues) dans laquelle on découvre encore mieux la personnalité et le physique du sergent Havers : têtue, jusqu'au-boutiste, intelligente, rusée, fonceuse, mais aussi terriblement seule, petite et rondelette, aux yeux bleus et au sourire charmant, sans oublier ses tenues vestimentaires extravagantes et son appétit d'ogre.
«  Barbara avait eu le temps d'engloutir quatre kebabs et une pomme de terre en robe des champs au fromage et au chili. Les restaurateurs lui jetaient des regards intrigués. Peut-être se demandaient-ils de quel trouble alimentaire souffrait ce gros tas mal fringué qui avait élu domicile derrière leur devanture. Ils n'en acceptèrent pas moins son argent et lui servirent tout ce qu'elle demandait avec des sourires engageants. Ils voulurent savoir si elle était célibataire. Peut-être imaginaient-ils qu'elle ferait un bon parti pour un fils quelque peu retardé qu'ils cachaient quelque part ? »

Et puis avec cette enquête, nous quittons les brumes de Londres pour le soleil de la Toscane, et en particulier la ville de Lucques (Lucca) où l'auteur nous servira de guide touristique pour nous vanter la beauté des lieux. Un voyage qui ne se refuse pas ! D'autant que nous y apprenons aussi le fonctionnement de la police italienne, avec l'inspecteur Salvatore Lo Bianco et le procureur-boxeur Piero Fanucci.
Une enquête aux multiples rebondissements et ce qui ne gâche rien un humour bienvenu qui détend les zygomatiques quand la tension est intense.

Juste une mauvaise action mais par amour ou par amitié, on pourrait presque pardonner.
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Ce n'est un secret pour personne que le sergent Barbara Havers est très liée avec ses voisins, le séduisant professeur de microbiologie Taymullah Azhar et sa fille Haddiyyah. Aussi est-elle effondrée quand la mère de la fillette s'évapore en emmenant la petite avec elle. Barbara va prendre tous les risques pour aider son ami à retrouver la fillette. Mais rien n'y fait, Angelina n'a laissé aucune trace. Quand enfin, des nouvelles parviennent à Londres, c'est sous la forme d'une Angelina hystérique, accompagnée de son nouveau compagnon, le sanguin Lorenzo Mura qui accusent Azhar d'avoir enlevée Haddiyyah. La petite a disparu alors qu'elle arpentait le marché de la jolie ville de Lucques, joyau de la Toscane et, alors qu'Azhar crie son innocence, il faut finalement admettre qu'elle a été enlevée. Devant la passivité de Scotland Yard, Barbara s'acoquine avec un journaliste à scandales pour faire réagir ses supérieurs. Dans le collimateur de la commissaire Ardery, elle voit, impuissante, l'inspecteur Lynley s'envoler pour l'Italie...

Délocalisation en Toscane pour cette dix-huitième enquête dont Barbara Havers est incontestablement la vedette. Une Barbara aveuglée par ses sentiments qui joue avec le feu et avec sa carrière pour aider son voisin et ami à prouver son innocence et à récupérer sa fille. L'occasion est belle pour Elizabeth George de quitter la grisaille londonienne pour nous promener dans les ruelles de la belle Lucca ou dans les collines environnantes, mais aussi dans les méandres du système judiciaire italien. Lynley, plus discret dans ce tome, reprend goût à la vie auprès d'une jolie vétérinaire, tout en essayant dans la mesure de ses moyens de couvrir les arrières de sa coéquipière qui désobéit aux ordres, garde des informations, contourne la loi et collabore avec la presse. Centrée sur l'enlèvement d'Haddiyyah et le couple Azhar/Angelina, l'enquête italienne va de rebondissements en rebondissements et n'épargne pas une Barbara dont les sentiments sont mis à mal. Connaît-elle vraiment le discret professeur pakistanais qui vit près de chez elle depuis deux ans ? Malgré ses doutes, elle risque tout pour lui, au nom d'un amour qu'elle ne veut pas s'avouer.
Mais le gros atout de cette histoire est la belle rencontre avec l'ispettor Salvatore Lo Bianco, le policier toscan amateur de caffè qui vit chez sa mamma depuis son divorce d'avec une suédoise qui lui a brisé le coeur. Freiné dans ses investigations par le système qui veut que le ministère public dirige l'enquête, il est suffisamment frondeur pour contourner les ordres et agir à sa guise. Un homme qu'on aurait plaisir à retrouver si Elizabeth George avait l'idée d'un spin-off dont il serait le héros...
Un bon cru, pas le meilleur, mais plutôt addictif et qui ravira les fans de la policière la plus mal habillée et la plus obstinée de la MET.
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J'ai un avis assez mitigé concernant ce roman… Et après l'avoir lu, je comprends assez les critiques négatives que j'ai pu trouver à son sujet. Je ne pourrais cependant pas le comparer avec les autres romans d'Elizabeth George ayant aussi pour héros l'inspecteur Thomas Lynley, car je ne les ai pas lu. J'ai seulement lu Saratoga Woods du même auteur, et j'avais bien apprécié le style de l'auteur. Mais, j'avoue que même si il me manquait quelques informations concernant le passé de l'inspecteur, je ne me suis pas du tout senti perdu, et c'est vraiment quelque chose de très appréciable.

Tout d'abord, parlons de l'intrigue… Enfin de l'intrigue au singulier si l'on veut, parce que ce n'était vraiment pas cela qui manquait… Et du coup, j'ai trouvé que cela faisait un peu trop. le kidnapping en lui-même est déjà assez complexe. J'ajoute à cela quatre autres « éléments » clés ayant chacun sa propre histoire, mais qui s'entremêlent avec notre dit kidnapping. On arrive à suivre, pas de soucis, mais franchement, en plus d'être tiré par les cheveux, trop, c'est trop. A ce demander pourquoi l'auteur a voulu faire un pavé de 700 pages alors qu'il aurait été beaucoup plus agréable de se focaliser sur un élément et de l'exploiter à fond. J'ai trouvé que cela partait dans tous les sens, même si, encore une fois, cela est bien négocié. Mais franchement… on est carrément dans la fiction pure, si bien que quelque fois, ce n'est pas vraiment crédible…

Autre point qui m'a passablement énervée : les dialogues en italien… Vous vous en doutez, je ne parle pas italien, et même si on arrive à comprendre quelques petites choses, c'est assez fatiguant. Je ne vois pas du tout l'intérêt ! Surtout, pour nous traduire en partie dans la narration ce qui se dit, et un peu plus loin voir les personnages qui « parlaient » en italien, parler français ! Je veux bien qu'on utilise certains mots typiques d'un pays, mais là, à part alourdir le récit… Je sautais carrément ces passages pour tout vous avouer.

Ce qui sauve en partie ma lecture sont les personnages. J'ai beaucoup aimé l'inspecteur Lynley. On ne le voit pas assez à mon goût cependant. L'histoire est plus centré sur sa coéquipière Barbara. Mais, le fait de le découvrir un peu dans ce roman, m'a donné envie de lire d'autres de ses aventures, et par la même occasion d'en apprendre plus sur lui. L'inspecteur italien, Salvatore, m'a aussi beaucoup plu. Sa complicité avec Thomas et Barbara étaient très agréable et le voir mener l'enquête donner un petit coup de peps à l'histoire. J'aime beaucoup ce genre de personnage droit mais capable d'écouter son coeur. Il ferait un très bon personnage principal ! Charlie, Dairdre et Winston sont aussi un petit brin de soleil dans ce roman. Par contre… Barbara et Azhar… Je vais être méchante, mais j'aurais bien pris l'un pour cogner l'autre. Barbara est imprévisible, mais aussi complètement irréfléchie (ce qui ne fait jamais un bon mélange). Elle peut se montrer touchante à certains moments, mais la plupart du temps, on a l'impression d'avoir à faire à une obsessionnelle compulsive qui ne cherche qu'à se détruire et qui avance avec des oeillères. Et Azhar… Trop lisse, trop mollasson, trop parfait. Je ne sais pas, mais ce personnage m'a laissé de marbre. Il semblait irréel.

Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant, et je ne me suis pas ennuyée. Je me demandais juste où l'auteur voulait nous emmener en fin de compte. La fin est aussi un peu étrange même si je ne voyais pas trop comment Elizabeth George pouvait faire autrement. Mais dans l'ensemble, même si j'ai trouvé l'histoire un peu longue et avec quelques défauts, c'était une lecture plutôt plaisante. Avis mitigé, je vous l'avais dit !
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CHALLENGE PAVES 2015/2016 (1/10)

Avec Elizabeth George, j'ai connu le meilleur (Enquête dans le brouillard) comme le pire (Le lieu du crime). Ce nouvel opus maintient la balance au centre puisque mon ressenti est à la fin de ma lecture, mi-figue, mi-raisin. Avec seulement trois polars de cette auteure à mon actif, je n'en suis pas une spécialiste mais j'apprécie cependant beaucoup ses deux enquêteurs Havers et Linley et particulièrement leurs différences de milieu d'origine qui apportent la touche d'humour.

Dans "Juste une mauvaise action", notre si détonante inspectrice de Scotland Yard va se démener corps et âme pour aider un de ses voisins et ami de cœur à retrouver sa fille disparue en Italie, au mépris souvent des procédures légales et en s'aidant d'un journaliste de presse à scandale pour influencer sa hiérarchie. Autant vous dire que tout ne se passera pas comme prévu et que Barbara aura besoin de Linley pour apporter un peu de pondération entre les différents protagonistes. Prise entre le marteau et l'enclume, aveuglée par ses sentiments, elle en deviendra émouvante.

J'ai beaucoup apprécié la première moitié du roman avec des rebondissements à souhait et un dépaysement total sous le soleil de la Toscane (qui nous change du brouillard londonien). La description des paysages et des beautés de la petite ville de Lucca, la douceur d'y vivre, m'ont donné envie de m'expatrier là-bas. Malheureusement, plus j'avançais dans ma lecture et plus l'ennui me gagnait : 700 pages c'est long d'autant plus lorsqu'elles sont entrecoupées de dialogues en italien non traduits. La fin de l'enquête assez prévisible n'a rien apporté d'inédit.

Ma critique rejoindra donc celle de beaucoup d'autres lecteurs : trop long ! A croire que l'auteure était rémunérée à la page. En délayant une histoire quand on a rien d'autre à dire, on prend le risque de lasser. J'accorde quand même un 11/20 pour le voyage même si c'était un polar que je voulais lire et non pas un guide touristique.
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Une histoire basée sur l'amitié et les conditions de travail. le sergent Havers, Barbara de son petit nom est une catastrophe ambulante pour ses supérieurs et certains de ses collègues. La commissaire intérimaire l'a envoyée chez le coiffeur pour une coupe à la mode et présentable mais qui ne correspondait pas à la personnalité de Barbara qui du coup s'est rasée la tête. On rajoute les pantalons de jogging et les tee-shirts à messages existentiels et vous avez une idée du look du sergent. Seul l'inspecteur Lynley, pourtant aristocrate, apprécie sa collègue et aime travailler avec elle. Ce dernier assiste à une représentation de roller derby féminin car dans une équipe se trouve une jeune femme qu'il apprécie. Il ne peut répondre ce soir là à l'appel téléphonique de Barbara, trop de bruit mais lui répondra plus tard dans la nuit. Elle l'appelle à l'aide car la fille de son ami et voisin a été enlevée. L'enquête commence à Londres, se terminera en Toscane, et entre les deux Barbara donnera le meilleur ou le pire d'elle-même, à voir de quel côté on est. Même l'inspecteur Lynley aura du mal à rattraper ses bourdes et à la protéger de la hiérarchie. Mais l'amitié est sacrée et Barbara ne fait jamais les choses à moitié. Ce n'est pas la meilleure enquête de l'auteure, mais la lecture est agréable même si très, très longue.
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"Elle exerçait sur lui un charme indéniable. Peut être à cause de tout ce qu'elle dissimulait au regard du monde."


J'ai lu que ce tome ne fait pas l'unanimité.
Pour moi il reprend au tout début, des personnages du premier livre d'Elizabeth George que j'ai lu, le Rouge du péché, aussi a t il un goût particulier. Il célèbre des retrouvailles. D'autant plus que depuis la fin de l'été, je n'avais pas ouvert d'autres livres de la série. Il est donc possible que mon engouement soit en partie du au fait que Dame Elizabeth m'avait manqué.

Surtout, pour moi qui les lit dans le désordre et ai commencé la série assez tard (c'est un peu le Silmarillion auquel je serais entrée direct au second âge), c'est le PREMIER roman où Thomas Linley m'apparaît sympathique. Là c'est Barbara (mon personnage préféré) qui mérite des baffes. Et qu'on a envie de prendre dans ses bras tout à la fois.
L'enquête au coeur du livre, suivant directement le dernier tome, est pleine de rebondissements. Trop peut être ? Mais bon depuis quelques temps je trouve que notre propre actualité semble plus farfelue que celle du gorafi, donc... Pourquoi pas, ça ne m'a pas plus dérangée que ça. J'ai cela dit trouvé que vers la fin, quand même, on atermoyait pas mal. Avec du sirupeux sentimental en prime. Un poil longuet. Dommage sinon ça aurait été presque parfait.

Enfin, une grande partie de l'intrigue a lieu en Italie. Pour les natifs de langue latine que nous sommes c'est un régal de deviner la signification des nombreux dialogues. Un jeu caché. J'adore jouer, surtout à ce que je ne suis pas.
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Mouais… ou plutôt : non.
Je ne suis pas friand de romans policiers en général, donc c'est le premier volume que je lis avec ces personnages principaux, alors qu'ils ont déjà un certain passé, donc ce n'est pas toujours le meilleur moyen de découvrir un auteur. Mais arrivé à la moitié du livre, j'ai préféré lâcher l'affaire.

En soi, l'intrigue n'est pas trop mal fichue. On nous distille de nouvelles informations à chaque fois qu'on se forge un avis solide sur le coupable, et ce nouvel élément vient rebattre les cartes. Simple, mais efficace.

Mais voilà, les personnages me laissent de marbre. Que ce soient les héros principaux, les personnages annexes, les vilains de l'histoire, tous me semblent froids et caricaturaux. Alors que je les découvrais pour la première fois, j'avais l'impression de connaître à l'avance leurs traits de caractère et leurs défauts. Il m'a été impossible d'éprouver la moindre empathie pour eux (à vrai dire, j'avais plutôt envie de leur donner des claques).

Même chose pour les interrogatoires. Les deux protagonistes viennent de Scotland Yard, et sont sensés tirer les vers du nez des suspects avec un subtil mélange de menace et de finesse psychologique. Mais d'une part, ils se font rouler dans la farine à répétition par les mêmes personnes, et ça finit par devenir un peu ridicule pour eux à la longue, et les menaces mêmes sont amenées avec tellement de naïveté que je ne trouve pas ça crédible pour un sou, et je ne vois pas qui ça pourrait réellement faire craquer.

Je ne pense donc pas que ce soit une mauvaise action de m'en tenir là et de confier ce roman à la prochaine boîte à livres que je trouverai sur mon chemin.
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Dix-huitième enquête de l'inspecteur Linley et de son imprévisible équipière Barbara Havers... et je m'aperçois que je les ai toutes lues, ce qui fait de moi une inconditionnelle.

Comme d'habitude, je me suis laissée prendre au charme de l'intrigue d'Elisabeth George... ou plutôt des intrigues. le roman commence avec l'enlèvement de la petite Haddiyah, amie de Barbara Havers, par sa mère. le père (qui n'a jamais reconnu l'enfant) demande l'aide de Barbara... Et puis la petite fille est enlevée une nouvelle fois, en Italie. Véritable enlèvement d'enfant, cette fois, crapuleux ou pire. Linley est envoyé en Toscane... L'intrigue repart ultérieurement une troisième fois, avec une enquête pour meurtre. Je ne vous en dirai pas plus !

J'ai donc apprécié la multiplicité de ces intrigues, qui m'ont tenu en haleine, avec leur double avancement, en Angleterre d'un côté, en Italie de l'autre. le tableau de l'Italie, bien que parfois caricatural, est intéressant, les personnages secondaires hauts en couleur.

Cependant, le principal attrait du roman reste à mes yeux de retrouver les personnages auxquels je m'étais attaché. Dans le plus pur style feuilleton, et sans aucune prétention morale ! Savoir enfin si l'inspecteur Linley va surmonter le traumatisme de la mort de sa femme, et construire une relation avec une vétérinaire tsigane, si Barbara va enfin s'avouer son amour pour son voisin, et si elle va tenter sa chance...

Je reste cependant un peu dubitative sur l'intérêt du livre pour ceux qui n'ont pas lu les précédents volumes : l'intrigue est intéressante, mais un peu longue, et moins bonne que précédemment, et la psychologie des personnages moins fine. Un roman peut-être à réserver aux aficionados...

Merci à Babelio et aux presses de la Cité de m'avoir permis de le découvrir
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