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C'est tout l'objet de cette enquête journalistique, reprendre l'affaire à la source et essayer de comprendre ce qui s'est passé dans cette région du Nord. L'intérêt de ce livre, c'est qu'il part du point de vue des victimes, dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles ont été malmenées.

Je savais que ce ne serait pas une lecture facile, elle ne l'a pas été. J'ai été traversée par l'indignation, la colère, l'accablement, l'empathie en voyant la détresse des victimes, brisées par le traumatisme du viol et en plus remises en cause par la police et la justice. Dans les premières années, elles étaient reçues quasi-exclusivement par des hommes non formés.

Le mode opératoire était toujours le même. Au petit matin, des bruits de pas dans le dos des jeunes femmes, une cordelette ou un foulard autour du cou, l'étranglement. La promesse de ne pas les violer, l'obsession de l'homme pour les poitrines. Rares sont celles qui apercevront son visage, d'où la difficulté de faire un portrait robot.

Dans les premières plaintes, il était seulement question d'attentat à la pudeur, le viol n'était pas encore considéré comme un crime. Trop souvent, la dimension sexuelle de la plainte était tue ou évacuée. Les policiers ne reprenaient pas les paroles exactes des victimes. Les procès-verbaux étaient égarés, les lieux du viol négligés.

On n'informait pas les jeunes femmes de leurs droits, elles n'entendaient plus parler de leur affaire et beaucoup voulaient l'oublier. En plus du choc traumatique, elle devait encaisser les suspicions de la police à leur égard.

Les services de police ne communiquant pas entre eux, aucun lien n'est fait entre les différentes agressions. de plus, la police ne croit pas à l'existence de crimes en série en France. Ça concernerait seulement les Américains.

Pendant ce temps, le violeur mène une vie de mari et de père bien intégré, entretenant même un lien amical avec un policier. Quand il est allé au commissariat le saluer un jour, n'a-t'il pas plaisanté avec lui sur sa ressemblance avec le portrait-robot enfin réalisé ?

Tout est ahurissant dans cette histoire, jusqu'à l'arrivée de professionnels plus impliqués, déterminés à la suivre sans relâche. Des moyens plus modernes sont arrivés. Analyse d'ADN, création de fichiers. Les medias locaux vont enfin parler des viols après des années d'indifférence.

L'affaire se déplace un moment en Belgique, juste de l'autre côté de la frontière, à Erquelines. La Belgique, traumatisée par l'affaire Dutroux, en a tiré les leçons et accompagne nettement mieux les victimes.

Après des années de faux espoirs et de ratés, l'homme est enfin arrêté. Dino Scala. Pour certaines victimes, c'est un soulagement. Pour d'autres, la crainte de devoir replonger dans un passé si douloureux. Après discussions, le procès tiendra compte de 56 victimes officielles. Sans doute davantage dans la réalité.

Le procès est encore l'occasion de douter de la parole des femmes, malgré les faits accablants et les preuves. Un policier aura le courage de dénoncer publiquement la manière honteuse dont ont été traitées certaines victimes et leur demandera pardon au nom de l'institution.

Finalement, Dino Scala est condamné à la peine maximale, 20 ans de réclusion. Il est à souligner qu'en France, qu'un homme viole 1 femme ou une centaine, la peine est la même, le côté série n'est pas pris en compte.

L'affaire n'est pas terminée. L'avocate de l'accusé a fait appel. Un nouveau procès aura lieu en 2024.

Au-delà de ce cas, l'enquête montre à quel point les violences sexuelles sont tues dans l'ensemble de la société, à quel point le silence est la règle, à commencer par les familles. Si la parole avait été prise au bon moment, rien de tout cela n'aurait eu lieu.

C'est une enquête passionnante, qui se lit facilement. J'ai cependant fait plusieurs pauses, émotionnellement c'est assez éprouvant.
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Une enquête édifiante sur un certain mépris de la parole des femmes, par ceux qui enregistrent leur plainte après une agression sexuelle, un viol, mais aussi par le manque de compassion de la justice sur le traumatisme subi.
On sait qu'en 1986, il y a 40 ans, police et gendarmerie étaient peu compétentes pour traiter le cas d'un criminel en série, un phénomène que l'on croyait réservé aux Etats Unis. Il n'y avait ainsi aucune communication d'un commissariat à l'autre, même au sein d'une petite bourgade du nord. Les avancées scientifiques étaient balbutiantes, mais lorsque l'analyse de l'ADN se développe, peu sont formés pour en comprendre l'importance.
Enfin et surtout, déposer plainte juste après un viol est une seconde épreuve où la victime est soupçonnée de mensonges, où les policiers minimisent les actes commis, réécrivent l'histoire en l'euphémisant, ou bien la classent sans suite d'office. Il faut y ajouter l'examen gynécologique humiliant pour des jeunes filles qui étaient parfois vierges, d'un bout de la chaîne à l'autre, on fait peu de cas du traumatisme subi.
C'est le mérite de la journaliste des « Jours », Alice Géraud, qui a compilé les témoignages des victimes et montré le boulet qu'elles doivent trainer toute leur vie, des adolescences brisées, des femmes que l'on peine toujours à écouter, même lors du procès du violeur, en 2022, lorsque des victimes sont malmenées alors qu'elles doivent revivre des drames subis 30 ou 20 ans plus tôt.
Car si 1986 semble de l'histoire ancienne, on sait qu'en 2023 des femmes ont été tuées par leur conjoint après avoir réclamé une protection. Malgré des efforts de formation de ceux qui recueillent les femmes en détresse, malgré des peines plus sévères, il reste cette petite voix malveillante qui susurre : « ne l'a-t-elle pas cherché ? » Plus que la traque d'un sérial violeur, qui aurait dû être arrêté cent fois, c'est cette parole bafouée, ce manque d'écoute qui restent au coeur de cette enquête.
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J'ai lu d'une traite ce True crime, une affaire d'agressions sexuelles qui a durée plus de 30 ans sans que l'auteur de ces crimes ne soit inquiète.
Alice Géraud a mené l'enquête d'une façon exceptionnelle. Dans le livre, ce sont les victimes qui ont la parole. Elle dénonce aussi les failles de la police et la justice de l'époque. Beaucoup de choses seront mises en place suite à cette affaire.
Excellent
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Ce qui me vient à l'esprit immédiatement à la lecture de cet ouvrage, c'est comment autant de crimes sexuels ont-ils pu être commis par le même homme sur un territoire aussi restreint et sur aussi longue période ? Si cette histoire avait été un roman, je ne suis pas sûre d'y avoir adhéré tant la réalité dépasse ici la fiction. Merci à l'auteur pour cette enquête et pour la parole donnée aux victimes, toutes ces vies brisées à la fois par l'acte lui-même mais parfois aussi par l'indifférence ou le doute des autorités vis à vis de leur témoignage. Cette enquête met en évidence les dysfonctionnements, le problème de la société face aux violences sexuelles et aussi une justice inadaptée quand on regarde la peine dérisoire reçue par cet homme.
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Lorsqu'Alice Géraud est venue présenter son livre à plume de presse à Montpellier, elle a expliqué que ce qui l'intéressait dans les faits divers, c'était leur dimension sociétale.
C'est exactement ça. Ce n'est pas un livre sur le violeur de la sambre, sa vie mais sur ses nombreuses victimes (56 et sûrement plein d'autres) et surtout un ouvrage sur le traitement des affaires d'agressions sexuelles et de viols en France par la police, la justice, la société toute entière.

Le fait qu'une femme qui vient déposer plainte pour une agression sexuelle / viol est souvent doive souvent se justifier. (le dernier dépôt de plainte date de 2018 post metoo, même si on remarque une évolution entre les premiers dépôts de plaintes de 1990 et celui ci, il reste un énorme travail).

Le fait que celles qui viennent d'un milieu social plus populaire soient moins accompagnées (bcp ignoreront qu'elles pourront se constituer parties civiles) ou même crues (il a été demandé des enquêtes de "moralité" aux premières victimes de familles ouvrières mais pas à la directrice d'école).

Le fait que certains actes ont été qualifiés d attentat à la pudeur par les policiers (alors même que le terme n'existait plus dans les textes) ou de tentative de vol (parce qu'il leur avait touché que la poitrine pour certaines)

Sans oublier la guerre police gendarme, les procédures, dépôts de plainte perdus, les 12 juges qui se sont succédés sur ce dossier, les balbutiements de la police scientifique qui fait que l'adn n'a pas été tout le temps prélevé.

Tout cela a sûrement permis au violeur de la sambre d agir pendant 30 ans.

Pour autant ce livre n'est pas à charge contre la police et la justice, il met en lumière certains services novateurs, certains policiers qui y ont consacré une bonne partie de leur vie, l'un s'est même excusé auprès des victimes au nom de la police pour le traitement reçu.

Il met surtout en lumière les victimes (il mentionne assez peu l'auteur des faits, comme souvent dans ces cas, ce n'est pas lui la "star"), et un problème général de traitement de ce type d'agression de la part de nous tous.

Bravo au travail journalistique de l'autrice, à sa bienveillance et pour son récit nécessaire.
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Ce qui intéressant est que l'enquête est menée du côté des victimes.
Elle met en avant les avancées techniques des services d'enquête sur les viols mais aussi sur la prise en charge des victimes.
Tout paraît tellement plus simple aujourd'hui avec l'informatisation et le regroupement des données.
C'est également très troublant de voir que la parole des victimes soit mise à ce point en doute dans les années 90.
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REMARQUABLE !

Pas d'autre mots.
Un ouvrage qui ne vous laisseras pas indemne quand vous aurez fini votre lecture .

J'ai pesté , j'ai été outré sur les manières dont la police et gendarmerie , prenaient la parole des ces pauvres femmes comme un simple bonjour... limites elles étaient traitées de folles , de menteuses .. tout cela pendants 30 ANS !!!
Des enquêtes bâclées , des preuves et témoignages qui on disparues comme par magie.. des termes changé lors des dépositions pour faire "mieux" dans le rapport...

Et pendants ce temps la "le violeur du matin " continue ça petite vie tranquille ...
Alors que la vie de plus d'une cinquantaines de femmes a été ruinés .. beaucoup ne s'en sont jamais relevée..

Alice Géraud pose le doigts la ou ça fait mal dans le système judiciaire .. et pour moi cela a fait mouche !

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Il y a des faits divers dont on se souvient toute une vie, soit parce qu'ils ont marqué une époque, une région, ou pour leur intensité dramatique (l'affaire Grégory, ou celle d'Outreau par exemple).
Et il y a les faits divers, bien plus nombreux qui ne dépassent pas le cadre d'une région, ou qui n'impriment pas particulièrement ; allez savoir pourquoi.
Tel est justement l'objet du livre enquête d'Alice Géraud, à propos de l'affaire du violeur de la Sambre qui s'est déroulée sur une période de trente ans durant laquelle 1 homme, aura violé pas moins d'une cinquantaine de femmes, et dont la résolution fût très tardive.
Nous sommes dans le nord de la France, dans la commune d'Aulnoye-Aymeries, non loin de Maubeuge. On y trouve des usines, un noeud ferroviaire important, trait d'union entre le nord de l'Europe et Paris, à proximité de la Belgique. C'est ce qu'on appelle le Val de Sambre.
Plutôt que d'axer son enquête sur le violeur, Alice Géraud, dont on apprendra à la toute fin du livre les raisons profondes de son intérêt marqué pour cette affaire et la manière de l'aborder, va rencontrer toutes les victimes des agressions ou tentatives d'agression. Naturellement, il en résulte beaucoup de répétitions tenant au mode opératoire constant voir rituel du criminel, sans pour autant qu'on puisse y trouver une logique chronologique puisque qu'il n'était pas régulier.
Ce qui me marque en tout premier lieu c'est le regard que la police portait sur ces affaires. A la fin des années 80, nous avions des policiers qui n'étaient pas formés à l'écoute, très peu d'entre eux étaient des femmes d'ailleurs. La parole des victimes étaient d'emblée mise en doute ; lors des interrogatoires, c'est tout juste si ce n'étaient pas elles les criminelles, celles qui avaient tenté le diable, qui fabulaient. Il en résulte au départ, des enquêtes bâclées, des pièces à conviction perdues, non recueillies ou inexploitables. Souvent les plaintes ne sont que de simples mains courantes autrement dit ça ou rien, c'est pareil.
Nous sommes à une époque, où les fichiers d'empreintes génétiques sont inexistants ; aucun moyen de recouper les informations, de mettre un nom sur un résultat ADN. Il faudra attendre de nombreuses années avant que tout cela se mette en place.
Enfin, Alice Géraud met en lumière les dysfonctionnements de la justice. Je suis effarée de constater les fréquent changements des acteurs des tribunaux ; à peine arrivés ils sont mutés ailleurs ; pire encore, cette région du nord, fait partie des endroits où l'on envoie des magistrats inexpérimentés, tout frais sortis de l'école, sans vraiment de consistance, pas du tout armés pour affronter ce genre d'affaire (rappelons-nous l'affaire d'Outreau, ou encore plus loin celle du petit Grégory, et du fameux petit juge…).Il y a des coins de France vraiment délaissés .La région fera aussi l'objet d'une désertification des tribunaux lors d'une réforme visant à mutualiser les moyens….

Tout cela occupe une grande partie de l'ouvrage qui prend fin sur le procès en première instance condamnant le coupable qui finira par être confondu avec ses empreintes génétiques…. enfin ….Mais faisant appel !
On y découvre une justice marchande de tapis, qui après le temps des assises, se réunit en catimini pour évaluer le pretium doloris, autrement dit le prix de la douleur. Comme si la douleur, ou la vie fichue avait un prix….
Et les victimes dans tout cela ? Peu ont eu la force de s'en sortir, d'aller au-delà, de parvenir à construire une vie personnelle et sociale. Beaucoup ont gardé d'énormes séquelles physiques, psychiques, ont vu leur vie intime saccagée.
Le travail de la police a fort heureusement évolué en trente ans. Les conditions de recueil de témoignage se sont humanisées, on fait davantage appel aux femmes pour s'occuper des femmes. La paroles des femmes est davantage écoutée. La notion de viol a elle aussi changé, sa définition est beaucoup plus large, plus en adéquation avec l'étendu de la perversité masculine ; on ne parle plus d'attouchement, ou d'attentat à la pudeur.
Je ne saurais dire si j'ai aimé ou non cet ouvrage. Il m'a intéressée à bien des égards parce qu'il m'a éclairé sur un domaine régalien ô combien capital dans une société civilisée et démocratique.
Mais il m‘a aussi un peu agacée par un aspect catalogue dans l'exposé de cette cinquantaine de crimes. Cela étant, je le comprends. Par respect pour les victimes, l'auteur ne pouvait en exclure certains ou profit d'autres. C'était tout ou rien.
Il n'empêche que le récit est souvent difficile à lire, moralement parlant. Voir le calvaire de toutes ces femmes se succéder des années durant et constater l'impuissance des pouvoirs publics est insoutenable.


Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Un livre fort bien documenté qui pointe du doigt les dysfonctionnements de notre société ces 30 dernières années. En effet, un homme a pu violer impunément pendant 30 ans un nombre incalculable de femmes !
Il y a 30 ans, la parole des femmes était souvent remise en question. Elle n'était pas crue lorsqu'elle voulait aller porter plainte pour viol et agression. La communication entre les différents commissariats étaient déficiente. L'analyse de l'ADN n'existait pas et quand il a été mis en place, on ne savait pas trop quoi en faire. Les plaintes et mains courantes disparaissaient. Les juges n'étaient jamais les mêmes. Lorsqu'on lit le livre, on se dit : ce n'est pas possible, à notre époque, de pareils dysfonctionnements ! Et pourtant si...
Maintenant que tout cela est connu, peut-être que la justice pourra mieux faire son travail... #me too est passé par là aussi, la parole des femmes est de plus en plus prise en compte.
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J'ai découvert cette affaire lors de la parution en fin d'année dernière de la version en grand format de l'enquête d'Alice Géraud. Ce livre a immédiatement rejoint ma wish-list. J'ai d'abord regardé la série qui en est adaptée. J'ai été choquée et en colère suite à mon visionnage. Je savais donc que la lecture de l'enquête allait me remuer. Mais je n'imaginais pas à quel point…

Alice Géraud donne la parole aux femmes qui ont eu le malheur de croiser la route de celui qu'on a surnommé « le violeur de la Sambre ». Chaque chapitre est consacré à une femme, à une attaque, toujours selon l'ordre chronologique des faits. Chaque histoire est à glacer le sang. L'âge des victimes, les circonstances et la façon dont elles sont ensuite traitées par la justice. J'ai été horrifiée de leur agression. Mais le pire a été de découvrir la façon dont la police et la justice voit ces femmes. Elles ont été en quelque sorte agressées une seconde fois.

Colère, incompréhension, rage… je suis passée par de nombreuses émotions au cours de ma lecture. Plus d'une fois, j'ai eu envie de balancer mon livre contre un mur, tellement les faits racontés étaient révoltants. Comment peut-on dire à une enfant de 13 ans qui vient de se faire agresser sexuellement et qui avant ce jour ne connaissait rien à la sexualité si elle n'a pas tout inventé pour ne pas aller à l'école? Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres…

L'enquête d'Alice Géraud montre également les nombreux dysfonctionnements qui ont eu lieu au cours des trente années écoulées avant l'arrestation. Et il y en a eu, voir de l'incompétence par moment. A la lecture des faits, je ne me peux m'empêcher de penser qu'on aurait pu l'arrêter bien avant. Certaines décisions sont incompréhensibles…

La fin du livre se consacre au procès et on est en total empathie avec toutes ces femmes. Pour certaines, témoigner est une nouvelle épreuve. le premier témoignage m'a brisé le coeur…

Alice Géraud redonne la parole à toutes ces femmes! Ce sont elles qui sont au centre de l'enquête. Elles, et non pas Lui. On découvre la façon dont ont été traité les victimes d'agressions sexuelles ou de viols des années 80 à nos jours. Une enquête à lire pour se rendre compte de beaucoup de choses. On serait dans une fiction, on se dirait que tout est exagéré… Malheureusement, c'est la réalité et certaines situations sont encore d'actualité…

Ce livre a été une vraie claque! Je vous le recommande!
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