La puissance des ombres

L'histoire est classique, mais on ne peut s'empêcher de s'y intéresser. On regrette d'autant plus cet incessant bavardage sans intérêt, qui ne crée même pas d'ambiance. Les personnages secondaires sont longuement décrits, et pourtant superficiellement - un tour de force ! - les personnages principaux sont survolés et dans relief; et la chute, bâclée et expédiée, laisse le lecteur sur sa faim. Bref, quel intérêt ?

Mon premier Sylvie Germain... et sans doute mon dernier!
Dès le premier chapitre, le lecteur est confronté à une ribambelle de personnages déguisés : c'est inintéressant au possible, mais on se dit qu'on va attendre. L'un des jeunes de la fête meurt, tombé du balcon ; puis un autre de la soirée, quelque temps plus tard.
Mais ce n'est pas du policier... On ignore d'ailleurs ce que c'est, car ces jeunes personnages sont transparents, tout comme le style qui ne rehausse rien.
La nouvelle manie, pour plaire au lecteur : écrire au présent?
Quelle déception...
Aucune puissance, mais des ombres... l'ombre, très lointaine, de la littérature...

Ce livre m'a tellement déçu, j'aie beaucoup aimé ces premiers livres, mais celui là m'a semblé comme forcé, comme si elle avait perdu sa magie d'autrefois et tentait de la ressusciter par le biais d'un sombre polar. le personnage principale pris d'un sursaut meurtrier, je ne l'aie pas trouve crédible. A mon avis elle aurait dû jeter ce mauvais roman à la poubelle et retrouver en elle les beaux romans lumineux d'autrefois. Je suis un peu sévère mais c'est ma déception qui parle.