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EAN : 9782070384280
340 pages
Gallimard (05/11/1991)
4.19/5   275 notes
Résumé :
Dans les forêts du Morvan, loin du monde, vivent bûcherons, flotteurs de bois, bouviers, des hommes que les forêts ont faits à leur image, à leur puissance, à leur solitude, à leur dureté. Même l'amour, en eux, prend des accents de colère - c'est ainsi par excès d'amour que Corvol, le riche propriétaire, a égorgé sa belle et sensuelle épouse, Catherine, au bord de l'eau - et la folie rôde : douce, chez Edmée Verselay qui vit dans l'adoration de la Vierge Marie ; ou ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Au hameau du Leu-Aux-chênes l'univers est indiscutablement boisé, la forêt du Morvan qui entoure les humains les plonge dans des activités essentiellement liées à l'acheminement des bûches par le cours d'eau local. Mais si le lieu est défini le temps semble incertain, le titre se réfère à la liturgie médiévale « Dies irae », et l'ambiance du récit contribue à le situer dans ces zones d'un passé incertain propice aux fables cruelles et autres contes mystiques.
Le roman s'ouvre sur deux folies. La première est douce, celle d'Edmée Verselay illuminée à jamais par la Madone, quand la seconde est furieuse, celle d'Ambroise Mauperthuis tombé en adoration posthume devant le corps assassiné de Catherine Corvol. Elles se confronteront en sourdine ou en parallèle via leurs descendances aux démêlés voisins, sur le tempo liturgique de jours de colère ou de jalousie, parfois aussi de chorale mystique.
Les personnages y sont singuliers, leur patronyme suffit souvent à nous le rappeler : de Huguet Cordebugle à Reinette-la-Grasse en passant par Ephraim Mauperthuis ils ne sont pas anodins c'est certain, mais les évènements non plus ne le sont pas dans ce hameau replié sur lui-même, avec ses cinq fermes à peine pour la vie communale. Il ne faut pas s'y étonner d'une fratrie de neuf mâles éclos au rythme métronomique d'un par an, toujours un 15 Août - Assomption oblige, à des horaires croissants comme leur nombre, tous baptisés d'un nom composé avec Marie. Il ne faut pas s'étonner non plus d'un des frères, Simon-Marie né à Midi au milieu des actifs du matin ou des rêveurs de l'après-midi, qui ira s'en chevaucher un boeuf pour échapper à son malheur. Il ne faut pas s'étonner non plus d'y croiser des anges. Il faut juste se laisser porter. Mais l'écriture fine et taillée méthodiquement dans une matière comme crayeuse, à la fois précieuse et rugueuse, y aide bien malgré son exigence.
Un très bon roman de 1989 bien singulier qui m'a captivé et intrigué, même si j'ai du mal à cerner les interprétations possibles. Mais qui m'incite à continuer avec cette auteure que je découvre.

« Dans son esprit et dans son coeur les morts n'en finissaient pas de saisir les vivants, la beauté n'en finissait pas d'avoir le goût de la colère, et le désir de se nommer vengeance et guerre.»
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En lisant ce roman on pourrait mettre en fond de musique le Requiem Dies Irae de Verdi.
Mais finalement le silence convient mieux tant chaque phrase contient d'images, la musique se fait toute seule, dans la tête.

Est-ce une fable mystique, est-ce un conte noir où les hommes s'emmêlent dans leur folie, leurs excès ? le lieu s'y prête en tout cas. Sombre village perdu dans la forêt du Morvan où les habitants vivent du travail du bois. Envoutés par la nature, on les croirait d'écorce, enracinés à leur hameau de pierre et de planches, ils se marient entre eux, s'enlisent dans leur folie.
Est-ce le regard vert de forêt, celui de la vouivre qui leur a jeté un mauvais sort ou bien le crime de l'homme qui assomme l'amour de colère, poignarde la beauté de son délire ?

La belle Catherine égorgée au bord de l'eau se confond avec le troupeau de troncs morts qui roule dans la rivière dans un chant de funérailles, ou encore avec les sanglots du piano de sa fille Claude.

Ce meurtre accompli dans le silence fera craquer une brindille lorsque la belle se couchera dans l'herbe pour l'éternité, mais le destin taciturne et insatiable, en fera un craquement tel un arbre centenaire que l'on abat, un craquement qui rend sourd la raison des vivants.

Parfois la forêt laisse entrevoir une clairière à travers les fils si nombreux de Reinette-la-Grasse. Ils portent en eux une brutalité lumineuse, une sauvagerie poétique, une musique qu'ils empruntent au vent, aux oiseaux, à l'orage, à la rivière. Ils sont dans l'excès de sève et de branches, ils ont à l'âme la couleur de la nature indomptable.

Un conte biblique, un envoûtement diabolique, ou tout simplement la folie des hommes enfermés de solitude, de croyances ténébreuses, aveuglantes, étranglés de pauvreté, éteints par leur labeur de bêtes. Des hommes rugueux, rustiques, sculpteurs d'anges ou de démons, profondément ancrés à leur terroir comme les arbres qui leur font ciel.

J'ai découvert une écriture sombrement poétique, ciselée, écorcée. Un roman riche, chaque personnage est un sentier de ronces, d'orties, de saxifrage jaune ou de magnolia en fleurs. On y entend l'orage de ciel ou d'homme, le bruit des sabots, le claquement des draps dans le vent, les éclats de rire des anges à la couleur des abeilles, le grondement des bûches sur les galets de la rivière, le beuglement des bêtes et les râles des hommes, les sanglots du piano, le bilboquet d'un enfant vieux, le frottement des grains d'un chapelet, le craquement du feu vers la voûte céleste, le raclement des chariots promenant les morts avec les vivants. On y entend le grelot du rire de Reinette-la-Grasse broyé par le rire d'enfer du bûcheron Mauperthuis.

Un roman somptueux.
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Forêts magiques, forêts maléfiques. Forêts hallucinées où vit tout un peuple de bûcherons, galvachers et bouviers. Personnages aux tempéraments forts, tourmentés, obsédés par leurs lubies et vivant complètement et jusqu'au bout leurs passions.
Des personnages soigneusement dépeints par Sylvie Germain comme l'exubérante Reine, matrone imposante à l'insatiable appétit et au coeur d'or, qui accoucha chaque 15 août d'un garçon, pendant neuf ans. Comme le patriarche Ambroise Mauperthuis bouffi de colère et de passion pour une femme morte et dont l'immense richesse reste le fruit d'un secret bien enfoui au fond de sa mémoire malade. Ou encore comme Camille et Simon, amoureux fous et semblant le miroir l'un de l'autre. Mais aussi cet ambigu voisin qu'est Cordebugle, taiseux et taciturne, toujours vissé derrière sa fenêtre à observer les autres, son coq irascible posé sur les genoux...

Une histoire puissante et violente, inventive et tumultueuse, racontée avec talent par Sylvie Germain qui excelle dans la description des bois et forêts environnants, mais surtout dans la psyché des personnages où chacun d'entre eux est à lui seul un roman. Une histoire truffée de références bibliques qui créent une atmosphère presque irréelle et qui projettent des images à la fois poétiques et tragiques. Une histoire qui ne nous lâche pas !

« Dans les forêts du Morvan, loin du monde, vivent bûcherons, flotteurs de bois, bouviers, des hommes que les forêts ont faits à leur image, à leur puissance, à leur solitude, à leur dureté. Même l'amour, en eux, prend des accents de colère... »
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Je remercie la colère des prétendants au BAC 2022 d'avoir, sans le vouloir bien sûr, attiré mon attention sur ce livre de Sylvie Germain, quasi oublié. La bibliothécaire a été obligée d'aller le chercher dans la réserve, dernière étape avant la mise en vente qui a lieu une fois par an pour libérer de l'espace.
Je trouve que la quatrième de couverture dévoile bien trop de choses qu'il vaut mieux découvrir soi-même. Mais qu'importe. J'ai pris un plaisir immense à cette lecture pleine d'histoires, il faut bien le dire, "tragiques".
C'est une écriture qui se déguste. Il faut prendre son temps pour apprécier toute la profondeur du roman.
Magnifique.
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Dans les forêts du Morvan, le hameau du Leu-aux-Chênes est le théâtre de nombreuses folies. Ambroise Mauperthuis est fou d'amour pour Catherine Courvol, qu'il n'a vue et possédée que morte. Edmée Verselay est folle de dévotion mariale et folle d'amour pour sa fille, la monumentale Reine. La folie de Mauperthuis se double d'une colère sourde quand son aîné, Ephraïm, refuse d'épouser la fille Courvol et lui préfère Reine, avec qui il aura neuf fils. C'est au cadet des Mauperthuis d'achever le dessein paternel. de son union avec Claude Courvol, il aura une fille, Camille, qui est le portrait craché de Catherine, son aïeule. Ambroise Mauperthuis reporte sur cette enfant la passion qu'il a eu pour la morte, mais sa nature rageuse lui coûtera le précieux objet de sa folie.

Sylvie Germain s'y connaît pour dépeindre des familles fabuleuses. Son premier roman, le livre des nuits, était une merveille. Ici, l'arbre familial se fonde sur un père despotique qui, sous le coup d'une colère aux accents d'évènement fondateur, chasse un fils qui repeuplera la terre. Mais entre le père originel et la descendance, il n'y a rien. « Les fils d'Ephraïm n'avaient en commun avec lui que leur nom. Il avait tranché trop violemment tout lien de parenté avec eux avant leur naissance pour qu'ils puissent le considérer comme leur aïeul. » (p. 93 & 94) Et à la folie courroucée d'Ambroise s'oppose le culte de la Vierge, mère adorée et toute puissance qui comble de sa douceur les êtres repoussés.

Le jour de colère, dans le culte catholique, c'est le Dies irae qui ouvre la liturgie des défunts. du haut de sa folie, Ambroise Mauperthuis n'est pas un dieu miséricordieux et il entend que son courroux soit retentissant, à tel point que le sentiment qu'il porte à son adorée petite-fille ressemble surtout à un anathème d'amour : c'est l'amour d'Ambroise qui maudit Camille. « Lui, qui depuis toujours et à jamais revendiquait le droit exclusif d'amour autour de Camille, – lui qui se considérait comme le destin de Camille. » (p. 242)

Ce qui frappe également dans le texte de Sylvie Germain, c'est la propension des êtres à s'affubler ou à se faire affubler de surnoms qui prolongent leur identité et qui les ancrent dans le réel en accentuant leurs singularités. On flirte avec le merveilleux, mais ce roman n'entre pas dans le genre du réaliste magique même s'il a beaucoup du conte et de la légende. Une légende sombre et noire comme les profondes forêts du Morvan et qui raconte la malédiction née d'un bien mal acquis.

La langue de Sylvie Germain est riche et ciselée comme un joyau, superbe sans être jamais ostentatoire. Les phrases se déploient comme les ailes d'un papillon fantastiquement chatoyant et nous racontent des amours monstrueuses à force d'emportement et d'exclusivité. Il est question de beauté rude et de folie sublime. Sylvie Germain est une reine de l'oxymore et des unions contradictoires. le plaisir de lire un roman de cette auteure est intense et durable.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Ils étaient hommes des forêts. Et les forêts les avaient faits à leur image. À leur puissance, leur solitude, leur dureté. Dureté puisée dans celle de leur sol commun, ce socle de granit d’un rose tendre vieux de millions de siècles, bruissant de sources, troué d’étangs, partout saillant d’entre les herbes, les fougères et les ronces. Un même chant les habitait, hommes et arbres. Un chant depuis toujours confronté au silence, à la roche. Un chant sans mélodie. Un chant brutal, heurté comme les saisons, - des étés écrasants de chaleur, de longs hivers pétrifiés sous la neige. Un chant fait de cris, de clameurs, de résonances et de stridences. Un chant qui scandait autant leurs joies que leurs colères.
Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers. Des venelles tracées à ras de terre entre les herbes et les épines en parallèle à la Voie lactée, comme en miroir. Comme en écho aussi à la route qui conduisait les pèlerins de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils connaissaient tous les passages séculaires creusés par les bêtes, les hommes et les étoiles.
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Reinette-la-Grasse venait de mettre au monde son septième fils lorsque Claude Corvol tomba enfin enceinte. Elle dut s'aliter durant toute sa grossesse pour pouvoir porter son enfant jusqu'à terme. La Dodine et les autres soupçonnaient que ce rejeton serait de la même pâte que sa mélancolique génitrice et que son oncle nain, - une pâte sans levain ni saveur, friable et blême. Il n'en fut rien. Claude Corvol donna naissance à une petite fille pleine de santé et de vigueur.
Claude ne s'attacha pas à son enfant, et surtout elle décréta qu'elle n'en aurait jamais plus d'autre. Cette grossesse et cet accouchement avaient été une trop pénible épreuve pour elle. Elle avait le corps en dégoût, la sexualité en horreur. Sitôt sa fille mise au monde, elle fit chambre à part et n'ouvrit plus sa porte à son mari. Marceau ne s'aventura pas à aller frapper à cette porte derrière laquelle s'était retirée sa femme ; il savait trop combien le lit de cette femme était dépourvu de plaisir, combien le corps de cette femme était dénué de tendresse. Bien plus encore que le grand piano noir, le lit de sa femme lui faisait l'effet d'un catafalque. Ils avaient conçu leur fille sans échanger le moindre baiser ni la moindre caresse, dans un silence aigre, - elle subissant cet acte comme une fatalité avec un sentiment de violente répulsion et l'impression d'étouffer sous le poids écoeurant du corps de son époux, lui accomplissant cet acte comme une corvée avec un sentiment de profond désarroi et d'ennui. Aussi furent-ils les premiers à s'étonner du caractère de l'enfant née de leur union muette, glaciale et forcée ; la petite était enjouée, rieuse et turbulente, et douée d'une grâce à la fois sensuelle et lumineuse. Elle fut prénommée Camille.
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Car tout en eux prenait des accents de colère, même l’amour. Ils avaient été élevés davantage parmi les arbres que parmi les hommes, ils s’étaient nourris depuis l’enfance des fruits, des végétaux et des baies sauvages qui poussent dans les sous-bois et de la chair des bêtes qui gîtent dans les forêts ; ils connaissaient tous les chemins que dessinent au ciel les étoiles et tous les sentiers qui sinuent entre les arbres, les ronciers et les taillis et dans l’ombre desquels se glissent les renards, les chats sauvages et les chevreuils, et les venelles que frayent les sangliers.
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Les derniers feux du jour viraient au pourpre derrière les monts, et les forêts se resserraient en une masse violâtre comme les entrailles d’une gigantesque laie d’où la nuit allait surgir. Les deux hommes se tenaient face à face, les traits accusés par l’ombre montante. En silence le père détacha sa ceinture, la retira, l’empoigna par la boucle puis rejeta son bras en arrière pour donner plus de force et d’élan à son geste. Il fixait son fils droit dans les yeux. Ephraïm ne cilla pas. « Renonce ! cria Ambroise qui retenait encore son geste ; c’est la Corvol qui sera ta femme ! Pas une autre, aucune autre, t’entends ? – Je renonce, répondit d’un ton calme Ephraïm ; je renonce à toi, à tes bois. Je vais épouser Reine Verselay. » Alors le père lança son bras. Il cingla son fils en plein visage avec son ceinturon. Le coup frappa Ephraïm de la tempe jusqu’au cou. Tout un pan de son visage était blessé. Était marqué. Il était l’arbre condamné, le fils rejeté. Celui destiné à s’abattre. Mais ce serait de son plein gré, emporté par le poids de son seul désir, qu’il allait s’abattre, et ce serait contre le corps de Reinette-la-Grasse qu’il tomberait. Il serra les mâchoires et les poings sous l’assaut de la douleur mais ne dit rien, ne bougea pas. Du sang coulait le long de sa joue. Il lui sembla sentir à nouveau la chaleur du four à pain de la Ferme-du-Bout. Il n’avait pas détourné son regard du visage de son père, mais ce visage mauvais, tout tendu de colère, s’éloignait déjà de lui, il se brouillait dans les ombres du soir, et à nouveau les sensations se confondaient en lui. Tout se tordait et se gonflait dans un même rougeoiement, – les derniers nuages au ciel, le sang coulant le long de sa joue, les lueurs du four à pain de la Ferme-du-Bout, la chevelure de Reine. Il ressentait en même temps la douleur présente et la jouissance promise, la faim et le désir, la colère et la joie. Ambroise Mauperthuis laissa retomber son bras. « Voilà qui est fait, père », dit d’une voix sourde Ephraïm.
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Chez les vieux la folie fait la pause. Elle s'immobilise à la façon d'une chouette effraie qu'engourdiraient peu à peu le froid, la fatigue, la faim, au creux d'un arbre sec, jusqu'à la statufier en vague sombre blême clignotant des paupières sur un regard démesuré d'absence et de stupeur. Mais avant de parvenir à cet état de prostration, la folie doit s'être depuis longtemps faufilée dans le coeur de celui ou de celle en qui elle mûrira, et avoir longuement louvoyé dans ses pensées, ses rêves, sa mémoire et ses sens en sautillant ou piétinant, en chantonnant ou bien criant, en ondoyant ou en courant, - selon.
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Captation, montage et générique par Corinne Nadal
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