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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Flora Poste est une jeune fille de 19 ans, qui se retrouve sans grande ressource à la mort de ses parents.
Une jeune fille non mariée ne pouvant vivre seule dans les années 30, elle doit donc choisir chez quel membre de sa famille elle ira habiter.
Elle a le choix entre une tante qui compte sur elle pour venir s'occuper de ses nombreux chiens, un vieil oncle malade qui ne semble pas ravi à la perspective de l'accueillir ou des cousins qu'elle ne connaît pas, vivant dans une ferme.
C'est donc sur ces derniers qu'elle jette son dévolu et la voilà partie pour des aventures champêtres.
Flora est intelligente et aime son confort, elle va donc manipuler tous les membres de cette famille pour pouvoir vivre selon son bon plaisir.
L'histoire est originale et de nombreuses situations sont drôles, mais un élément clé de l'intrigue ne sera pas résolu à la fin.
Le style d'écriture est suranné et l'héroïne ne manque pas d'astuces mais au final, l'intrigue est un peu trop légère et convenue.
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Livre très étonnant qui nous plonge dans une Angleterre très rurale avec une famille très particulière qui vit en autarcie et sous la coupe de l'aïeule un peu zinzin. tout le monde est un peu azimuté dans cette famille et c'est ce qui fait aussi le charme de ce roman. Notre héroïne se donne pour mission de révolutionner tout cela et de rendre tout le monde heureux. un drôle de pari qu'elle va réussir à accomplir mais pas sans changer les habitudes! un roman étonnant un peu invraisemblable qui m'a cependant un peu moins plu que les autres oeuvres de Stella Gibbons déjà découverte.
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Ah, ces romancières anglaises des années trente et quarante ( juste avant qu'elles ne basculent toutes dans le polar)! On se laisse irrésistiblement prendre au charme et à l'ironie des premières lignes. Exemples: «Elle avait la réputation de posséder la plus belle et la plus importante collection de soutiens-gorges au monde, et l'on espérait qu'à sa mort elle la lèguerait à l'Etat ». Ou: « Souvenez-vous, Mary, qu'à présent je n'ai plus que cent livres par an, et que je ne sais pas jouer au bridge ». Ou encore:
« Mary, vous savez bien que j'ai horreur des soirées. Je me représente l'enfer comme une grande salle de réception dans une pièce froide, où tout le monde doit jouer au hockey comme il faut ».
Parce qu'on en a déjà lu plusieurs dans ce genre -là, on croit que ce roman anglais des années 30 sera plus ou moins à l'image des autres: un séduisant cocktail d'humour, d'ironie, d'understatement…

En tout cas le ton semble donné : Flora , le personnage principal, est très jeune (19 ans), très désargentée, très anticonformiste. Son projet de vie est d'écrire un roman à la Jane Austen et - en attendant d'avoir acquis l'expérience nécessaire - de vivre en parasite chez des cousins. Son choix se porte sur une parente du Sussex, propriétaire d'un nom et d'une adresse lugubres : en français quelque chose comme Mrs J. Rudvipère, La Ferme du Froid Accueil, Hululant, Sussex.

Hélas, au chapitre III, cela se gâte: on bascule en effet dans le roman rural, mais très très dépréciatif. Car tout semble au-delà du lugubre et de l'inquiétant chez ces paysans du Sussex. Non seulement le nom de l'un des boeufs de labour (Arsenic), le nom du cheval (Vipère), non seulement les noms des vaches ( Disgracieuse, Paresseuse, Insoucieuse et Dédaigneuse), mais jusqu'au porridge en train de cuire (« le porridge fit un saut plein de sous-entendus menaçants »)
Au secours! Où sont passés l'ironie et l'understatement si typiquement anglais, où se sont-ils enfuis? On est soit dans un Dracula, soit dans la franche caricature!!! On croyait le pince-sans-rire anglais un peu plus… «juste un nuage de lait dans ma tasse de thé, s'il vous plaît ..».

Mais il se trouve que la jeune Flora, oubliant son lointain projet de roman à la Jane Austen, décide de prendre en main toute la maisonnée, et de faire le bonheur d'à peu près tout le monde: depuis la jeune et ravissante beauté sauvageonne jusqu'au prêcheur hanté par les flammes de l'enfer, en passant par l'imposant taureau «Grosbonnet », qu'elle rend à ses prairies et aux douces prémices du printemps…
Donc un roman conte de fées en milieu rural hostile, mais où l'héroine serait celle qui détient la baguette magique, et non la traditionnelle jeune fille asservie.
Un peu comme dans «Ces Dames au chapeau vert » de Germaine Acremant [[ un vrai petit bonbon de roman celui-là! Pour moi, un immense souvenir de lecture, dans mes très jeunes années]] : par une espièglerie du sort, l' irruption miraculeuse d'une moderne jeune femme destinée à remettre de l'ordre, de la vie, dans une maison qui , en l'occurrence, depuis des décennies vivait sous la coupe d'un vieux tyran féminin enkysté dans sa névrose.
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Je l'ai lu en version originale, j'ai cru comprendre que c'était un classique de la littérature britannique.
Et autant le début et la majeure partie du roman m'a fait l'effet d'une coupe de champagne, léger et pétillant, me mettant de bonne humeur, autant la fin m'a laissée sur ma faim. J'ai eu l'impression que l'auteure, ayant fait monter la tension sur le fameux secret tout au long du livre, s'est retrouvée embêtée en ne sachant comment se dépêtrer de cette attente et 1 - ne nous dit rien du fameux secret, on ne saura jamais 2 - se débarrasse du problème de la tante Ada Doom avec une conversation d'une journée dont on ne saura également rien. Et puis cette fin à l'eau de rose sort d'où, au juste ?!
Et c'est bien dommage, parce que j'ai vraiment apprécié le début, les noms étaient amusants et j'ai bien ri à plusieurs passages - en particulier sur celui concernant Branwell Brontë !
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Flora, jeune citadine moderne, se retrouve orpheline et sans argent à 19 ans. N'ayant que cent livres de rente et nulle envie de s'abaisser à travailler, elle décide d'écrire à ses nombreux cousins pour demander le gite et le couvert ad vitam aeternam.

Seule sa cousine Judith accepte de l'accueillir, c'est ainsi que Flora se retrouve à vivre chez des cousins qu'elle n'a jamais rencontrés, propriétaires d'une ferme au fin fond de la campagne anglaise. Une fois sur place, sa mission devient claire : elle doit changer leur vie !

Mais y-a-t-il quelque chose à sauver chez les Starkadder, cette famille si loufoque qui vit hors du temps ? Et pourquoi le mauvais sort s'acharne-t-il sur leur ferme ?

Best-seller en Angleterre, La ferme de cousine Judith est le premier roman de Stella Gibbons. Edité en 1932, il a remporté le prix Fémina en 1946, il est donc contemporain de Bienvenue à High Rising de Angela Thirkell que j'avais adoré et il a un peu souffert de la comparaison je dois dire.

L'un comme l'autre sont de petits bijoux d'humour anglais, délicieusement écrits, portés par des héroïnes modernes et indépendantes, qui ont pour décor la campagne anglaise et si j'ai dévoré les deux romans, j'ai nettement préféré l'histoire contée par Angela Thirkell.

Dans ce roman, Stella Gibbons plonge son héroïne, et nous avec elle, au coeur d'une famille totalement barrée, les Starkadder, tenue par une main de fer par Ada, la grand-mère, qui a vu quelque chose de terrible dans le feu lorsqu'elle avait sept ans et qui vit recluse dans sa chambre.

La famille est nombreuse, les employés aussi, l'autrice nous propose toute une galerie de personnages qui vont de la jeune fille effacée à la vieille tante, en passant par un prédicateur, un fou de cinéma, un amoureux des rats d'eau, une neurasthénique…

J'ai eu un peu de mal à m'y retrouver je l'avoue bien volontiers, d'autant que les prénoms sont un peu durs à retenir et les personnages sont simplement esquissés, ils manquent de profondeur et la mission de Flora, qui paraît impossible au premier abord, se révèlera d'une simplicité enfantine pour nous proposer un final attendu.

Certains passages sont étranges et m'ont perdu, d'autres m'ont amusé, certains beaucoup plu et au final, même si l'histoire m'a paru brouillonne et précipitée, j'ai passé un bon moment en compagnie de Flora au fin fond du Sussex.

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J'avoue que ce roman est très drôle, et une excellente détente, les personnages sont truculents et l'on les imagine parfaitement grâce à la description de l'auteur, mais je trouve la fin est un peu paresseuse ....
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