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EAN : 9782264073983
288 pages
10-18 (17/10/2019)
3.15/5   94 notes
Résumé :
Noël 1930. Alors que Laura Morland, romancière à succès, n'aspirait qu'à quelques semaines de repos loin de l'agitation londonienne, la voilà plongée au cœur des intrigues de la vie de campagne. Son cher ami, le riche George Knox, est la proie d'une sournoise secrétaire, déterminée à s'élever au-dessus de son rang en se faisant épouser. Laura saura-t-elle le tirer de ce mauvais pas ? Et par la même occasion aider la jeune et innocente miss Sybil Knox à conclure le m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,15

sur 94 notes
Sorti en 1933, ce roman raconte la vie d'une poignée d'habitants d'un charmant et tout petit village anglais.
Cap sur High Rising, où Laura Morland possède une maison secondaire. Veuve d'un mari qui ne lui pas "servi à grand chose" et qu'elle qualifie de "boulet", elle est une femme moderne qui s'est prise en charge et est devenue romancière à succès . Elle a élevé seule quatre garçons dont le dernier lui reste à charge. C'est dans cette campagne, loin du tumulte de Londres, qu'elle fréquente ses voisins et invite des amis. Hélas, son ami et collègue George Knox est complétement soumis à sa jeune et jolie secrétaire et tout le monde tremble à l'idée qu'il l'épouse. Messes basses, manigances , petits complots et beaucoup de tasses de thé plus tard, le problème sera résolu. Et deux mariages seront à célébrer, mais pas forcément ceux pour lesquels on aurait parié au départ…


C'est un petit roman charmant, un peu démodé, où il ne se passe pas grand chose, que je ne saurais conseiller tant son appréciation dépendra de votre caractère…
Si vous aimez l'action, les rebondissements, le romantisme , passez votre chemin. Les histoires d'amour sont très " pâlottes" pour notre oeil du XXI ième siècle., elles ne vous transporteront pas. Et le babillage incessant risque de vous agacer.
Si comme moi, vous aimez l'Angleterre, la campagne anglaise dans les romans, si vous vous intéressez à l'aspect historique de la chose, à la petite histoire , à la façon dont vivaient les gens vers 1933, alors ce roman saura vous charmer de mille façons. (Un petit garçon obsédé par les trains qu'on envoie toujours bouler parce qu'en 1930 l'enfant n'était pas encore une personne… / une jeune femme dévouée à sa mère malade , qui s'échappe grâce à quelques heures de frappe chez une écrivaine farfelue/ une jeune veuve qui " commet" de la sous littérature en toute connaissance de cause parce qu'il faut bien vivre et payer les frais de scolarité de son petit dernier ). Tous ces petits instantanés de vie, qui nous renseignent sur des moments qu'ont pu connaitre nos ancêtres, moi ça m'amuse beaucoup.
A vous de voir...
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Une petite comédie légère ?
Prenez une femme qui écrit des romans se passant dans le milieu de la mode, un écrivain un peu farfelu, une jeune fille un peu sotte, une secrétaire très dévouée, un petit garçon passionné par les trains, une poignée d'amis fidèles, un médecin amoureux, des domestiques avides de potins…et vous obtenez un roman joyeux, plein de fantaisies.
Ecrit au début des années 30, ce roman léger se laisse lire avec plaisir, même si l'intrigue n'est guère originale et la fin prévisible, mais les dialogues sont savoureux.
On croirait regarder une pièce de théâtre, ça entre d'un côté, ça sort de l'autre, ça papote sans arrêt, ça foisonne de révélations, de mesquineries, de petites piques, de flatteries, c'est drôle et ça fait du bien le temps d'une soirée.

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J'espérais dans ce roman trouver autant d' humour que dans le Cher ange de Nancy Mitford ou le petit sapin de Noël de Stella Gibbons, l'époque et le contexte étant similaire. Ce ne fut malheureusement pas le cas. Il y a bien quelques fulgurances, avec notamment Tony, le fils de Laura mais le texte est beaucoup trop bavard. C'est un roman très anglais, qui débute plutôt bien, avec des personnages stéréotypés mais sympathiques (L'écrivain assommant, l'éditeur conquérant, la jeune ingénue, la fille dévoué, la mère acariâtre), mais, que de longueurs ! J'ai tourné les pages pour connaître l'épilogue (et les mariages) sans réel plaisir. Dommage !
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Succube et Earl-Grey !

Intrigues dans la campagne londonienne en 1930.

Ce n'est pas un roman historique, car l'auteure, Angela Thirkell, l'a publié en 1933.

C'est pourquoi le style est assez plat, soporifique, l'intrigue sans intérêt et les personnages fades.

Hight Rising est un petit village où Laura Morland, autrice à succès de romans policiers vient se reposer avec son dernier fils, Tony.
Elle y retrouve ses connaissances et ses amis, comme Georges Knox, romancier historique, qui entraine sa fille, Sibyl à écrire également.
Laura découvre à son arrivée, la nouvelle secrétaire de son ami, Miss Todd, qui lui paraît antipathique et ingénue.
Laura n'aura de cesse que de démasquer cette femme avec l'aide des autres habitants...

Je n'ai pas apprécié ce roman où l'histoire traine en longueur, avec des dialogues inintéressants.

Il y a beaucoup de thés et de diners, et une secrétaire qui cherche à mettre le grapin sur son patron, surnommée le Succube par Laura Morland, l'héroïne ! Cette dernière passe son temps à refaire sa coiffure et à perdre ses épingles ! Son dernier fils, Tony, est insupportable et parle sans arrêt de sa passion pour les trains ...

Potins, commérages font la trame de cette histoire sans intérêt ...
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Bienvenue à High Rising est une comédie de moeurs au coeur de la gentry anglaise des années 1930. le ton est allègre et les dialogues m'ont évoqué le genre théâtral. Cela donne à l'ensemble un rythme dynamique avec des répliques qui font mouche et des situations cocasses.
L'héroïne Laura Morland, une romancière de 45 ans, veuve, se montre fine et alerte. Elle intervient au centre d'un groupe d'amis et de connaissances avec esprit et bienveillance. Sa modestie et son naturel désopilant la rendent très attachante.
Son ami, le riche George Knox est lourdement convoité par sa secrétaire Miss Grey qui donne bien du souci à tout l'entourage de Mr Knox. Voulant s'élever au dessus de son rang, Miss Grey, avec son comportement déplacé, agace et provoque les craintes de la jeune et innocente Sybil Knox, orpheline de mère, qui pourrait bien se retrouver avec une belle-mère du fait de l'inconséquence et de la naïveté aveugle de son père. Miss Sybil, elle, rêve de se marier avec l'éditeur de Laura, cette dernière étant prête à donner un coup de pouce du destin à sa protégée.
Vous l'aurez compris, Bienvenue à High Rising est un roman de Angela Thirkell dans la pure tradition anglaise qui fut un grand succès lors de sa première parution en 1931. On se plait dans cette campagne où l'amitié dans la gentry a toute son importance et où l'on se donne le change au sujet de la convoitise des uns et les amours des autres. Les personnages, charmants et sympathiques, évoluent dans un monde qui commence à évoluer avec des différences sociales moins marquées, ce qui provoque bien souvent à leur insu des situations ou des paroles comiques. Un régal du genre pour les amateurs de romans à l'humour so british !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— C’est vrai, Anne, dit-elle en glissant distraitement une aiguille à tricoter dans ses cheveux. Vous êtes très gentille. Mais que viennent faire les vêtements dans cette histoire ?
Les yeux de miss Todd se mirent à pétiller.
— Madame Morland, ils me sauvent la vie ! Voilà pourquoi je dévore vos livres. Je n’ai que faire de la grande littérature. Quand je lis des ouvrages sur la mode, c’est comme si je prenais de l’opium. J’oublie tout, ma mère, la mort, les difficultés financières… Cela me distrait. Je sais que je ne pourrai jamais porter ces vêtements. Je ne serai jamais ce genre de femme, même si j’en avais les moyens. Néanmoins, ils comptent énormément à mes yeux. Vos livres m’ont été d’un grand secours, alors…
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- Si vous écrivez vraiment un roman, j'aimerais beaucoup le lire quand vous l'aurez terminé.
- Vous risquez de ne pas l'apprécier, l'avait prévenu Laura de sa voix suave. Il n'a rien d'intellectuel. L'écriture est pour moi un gagne-pain. Voyez-vous, de son vivant, mon mari était un boulet. Naturellement, il m'est encore moins utile à présent qu'il est mort, même s'il me coûte moins cher. Mais l'idée m'est venue que, si je parvenais à commettre de bons mauvais romans, je pourrais peut-être financer les études de mon fils.
- De bons mauvais romans ?
- Oui. Des romans médiocres, mais bons dans leur genre : des romans de seconde zone. C'est tout ce dont je suis capable, lui avait-elle expliqué avec le plus grand sérieux.
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— Ne pleurez plus, madame Morland. Écoutez… Savez-vous ce que j’aime le plus au monde ? Surprise par la tournure étrange que prenait cette conversation, Laura avait séché ses larmes.
— Votre mère ? avait-elle répondu en dégageant de son
visage ses cheveux en désordre.
— Non. La mode !
Laura s’était redressée, oubliant ses ennuis. Voilà qui était très intéressant. Elle devait bien l’admettre : pour une femme qui gagnait confortablement sa vie à écrire sur la mode, elle en savait bien peu sur le sujet. Alors que miss Todd… Elle l’avait regardée fixement. Anne Todd, la quarantaine, exemple de dévouement filial envers une mère malade et désargentée, ne possédait apparemment qu’un tailleur en tweed et une robe noire. Et elle ne quittait High Rising (tel était le nom de ce charmant village) que pour emmener sa mère passer une quinzaine de jours à Bournemouth. Sous le regard inquisiteur de Laura, certaines qualités jusqu’alors ignorées se manifestèrent. Bien qu’elle négligeât souvent la sienne, Laura avait coutume d’observer l’apparence des autres. Miss Todd avait une silhouette plaisante, d’assez jolies mains et des pieds certainement harmonieux dans ses vieilles chaussures de marche. Si ses cheveux n’avaient pas été si manifestement coupés par sa mère, ils auraient pu être beaux. Elle avait aussi de bonnes dents, que Laura lui enviait. En fait, miss Todd n’était pas vilaine quand on prenait la peine de la regarder.
Sous ce regard scrutateur, miss Todd crut bon de se justifier :
— Non que je n’aime pas Maman, déclara-t-elle posément. On s’attache, vous savez… Elle est un peu toquée et elle a le cœur fragile, alors il ne faut pas la contrarier.
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Voyez- vous, de son vivant , mon mari était un boulet. Naturellement, il m'est encore moins utile à présent qu'il est mort, même s'il me coûte moins cher.
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Si seulement les gens pensaient à autre chose qu'à être amoureux, tout serait bien plus simple...
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