(…) la connaissance superficielle des évènements ne concorde pas toujours, pas souvent même, avec la connaissance profonde que nous en pouvons prendre ensuite, et l’enseignement que l’on peut en tirer n’est pas le même ; (…) il est bon d’examiner avant de conclure…
Elle coupait ce récit d’interjections, il est vrai, récriminant contre le destin, et elle déplorait que dans ce monde la poésie et le sentiment eussent toujours tort ; mais je m’attristais de ne distinguer point dans la mélodie de sa voix les chaudes harmoniques du cœur. Pas un mot de regret que pour elle ! Quoi ! pensais-je, est-ce là comme elle savait aimer ?...
J' ai presque peine à comprendre aujourd'hui l'impatience qui m'élançait alors vers la vie. A vingt-cinq ans je n'en connaissais rien à peu près, que par les livres ; et c'est pourquoi sans doute je me croyais romancier ; car j'ignorais encore avec quelle malignité les événements dérobent à nos yeux le côté par où ils nous intéressaient davantage, et combien de prise ils offrent à qui ne sait pas les forcer .
Et je pensais que rien ne rend plus impénétrable un visage que le masque de la bonté.
Il avait plu de nouveau ; les branches larmoyaient encore...
Quand on est si près de quitter la terre, on sourit volontiers à tout ce qui promet quelque survie .
Les premiers temps, la solitude de la campagne paraît un peu sévère à quiconque aime beaucoup causer ; puis on s' y fait .
Le dégoût,l écœurement de cette trivialité poétique achevait
de chasser l' amour de mon âme .
Le langage de Monsieur Floche fleurissait dès l 'aube .
Ce grand gaillard d' abbé, aux yeux vairons, me devint brusquement antipathique .