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4,4

sur 3252 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore un excellent roman de "Giebel". "Meurtres pour rédemption" est bien plus qu'un thriller. C'est avant tout un tableau noir dressé sur les conditions de détentions inhumaines et virulentes du milieu carcéral. Une critique acerbe de l'administration pénitentiaire qui bafoue les droits des criminels qu'elle détient et se montre souvent bien plus cruelle qu'eux.

Malgré la violence dont fait preuve « Marianne » en prison et son passé criminel, on se prend d'affection pour elle. Elle reste humaine, elle a envie d'aimer et d'être aimée. Juste qu'elle n'a pas eu de chance dans sa vie. C'est peut être aussi un message qu'a souhaité délivrer l'auteur. Tous les criminels ne sont pas les monstres sanguinaires qu'on s'imagine. "Giebel" nous fait espérer une fin heureuse pour elle (comme toujours dans ses romans d'ailleurs), mais la réalité finit toujours pas la rattraper.

Bonne lecture à tous !
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Je ne sais pas faire des critiques de quinze pages, ce n'est pas mon style. On aime où on n'aime pas un livre, soit on abandonne la lecture dès le début du roman, soit on arrive au bout en quelques heures, et là, c'est la magie de la lecture.

Ici, avec «Meurtres pour Rédemption » de Karine Giébel, nous sommes plongé dans le milieu carcéral et la manipulation. C'est la première fois que je lis cette auteure, le livre est prenant, l'énigme bien construite, les personnages plausible, mais un peu trop long à mon goût car on revient souvent nous rappeler ce qui c'est passé, on aurait pu économiser une centaine de pages.

On n'a pas envie de s'arrêter de lire ce roman et on souhaite en connaître le dénouement le plus rapidement possible. Trouvez le, lisez le, vous ne serez pas déçu.
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Marianne est le personnage principal de ce roman.
Le général De Gaulle a dit d'elle: " Marianne ! Marianne outragée ! Marianne brisée ! Marianne martyrisée mais Marianne libérée !"
Un peu d'humour dans cette critique car on ne rigole pas pendant les 900 pages de ce roman noir. Plus noir qu'un tableau de Soulages.
Soulagé, je le suis car on ne sort pas indemne de cette lecture. L'ambiance est lourde, pesante, étouffante. La description de l'univers carcéral est terrible. L'enfer, à côté, c'est le paradis. Les âmes sensibles doivent s'abstenir.
Arrivé à la page 250, je me demande si je vais continuer. J'en ai assez de toute cette violence. Va-t-il y avoir autre chose que des meurtres, de la bagarre, du sang, des pleurs ? Je continue.
Quelques pages avant la trois-centième, un événement relance mon intérêt à poursuivre. Il semblerait que Marianne puisse sortir bientôt de prison. Je me trompe, elle va encore subir et moi aussi par la même occasion.
Karine Giebel est très adroite. Elle nous fait aimer Marianne, alors que c'est une meurtrière multirécidiviste, violente, experte en arts martiaux. On s'attache à Marianne malgré tout car elle est, trompée, trahie, torturée, maltraitée, manipulée, shootée, excisée...
L'autrice fabrique des personnages ambigus, attachants et en même temps peu fréquentables. Autour de Marianne, il y a d'autres personnages comme cela.
J'ai failli arrêter cette lecture car la violence est vraiment poussée à son paroxysme. Je n'ai pas pu ... stopper. Ce livre m'a été offert, je me devais d'aller à son terme. Je ne le regrette pas.
Je lirai d'autres Giebel, mais pas tout de suite.
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À la fois féroce, cruel, rugueux, sombre, violent mais également, haletant, addictif, rythmé, intrigant et intrusif. Un « Karine Giebel » qui ne déroge pas à la règle !

Ame sensible, tracez votre chemin. Pour les autres, plongez dans l’horreur de la vie carcérale. Une lecture éprouvante, qu’il le soit dit ! Mais une intrigue finement amenée.

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Il existe des lectures difficiles et ce roman est de celui-là.
Nous découvrons l'enfer (les enfers de Marianne) et c'est du concret, si palpable, si crédible que c'en est douloureux au delà de l'atrocité des faits.

Karine Giebel a cette force de nous faire entrer dans son univers fantasmé au risque de perdre le lecteur, oscillant entre réalité et fiction car qui peut dire après cette lecture qu'il n'est pas convaincu que cela existe ?
Ça rend la lecture douloureuse à la limite du supportable.

J'ai beaucoup pleuré pendant ma lecture, en tant que femme, en tant que citoyenne, en tant qu'amoureuse et en tant qu'amie. Car oui, je suis devenue l'amie de Marianne pendant ma lecture. Tout m'a fait mal pour elle que je ne pouvais pas protéger.
Et comme le lecteur le sait, Karine Giebel n'aime pas vraiment les happy end. On ne sait jamais la fin à l'avance mais on sait qu'on atterrira pas au pays des Bisounours.

C'est peut être mon seul bémol qui fait que ce n'est pas 5 mais 4 étoiles à cette lecture. Ça finit trop mal cette fois. Il n'y a pas meme une lueur d'espoir. Ce n'est pas 1 ni 2 mais des destins brisés et une moralité difficile : même le sacrifice (parfois soulagement aussi) ne permet pas le happy end.

Quel espoir à le lecteur dans ce cas ? Aucun.
Et si Karine Giebel alternait ou ouvrait une brèche pour certains personnages alors peut être son lecteur retrouverait l'espoir.

Je vais donc faire une pause avec l'auteure. J'ai encore 2 de ses romans dans ma PAL toutefois mon esprit , mon corps et mon coeur ont besoin d'un peu de repos avant les prochaines horreurs que vivront les personnages de la romancière.
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Karine Giebel était pour moi une valeur sûre.
Alors quand il est noté dans la biographie de l'auteur que Meurtres pour rédemption est considéré comme un chef d'oeuvre du roman noir, je m'attends à un très haut niveau.

C'est le cas.
L'histoire est originale, les personnages, comme d'habitude chez Mme Giebel sont complexes, sombres mais attachants.
L'intrigue nous réserve des surprises pas toujours agréables mais on en redemande.

Mais parce qu'il y en a un gros, la taille du livre !
989 pages en Pocket.
Attention, les gros pavés ne m'ont jamais fait peur, bien au contraire.
Mais il faut du contenu.
Or, ici, j'ai malheureusement ressenti beaucoup de redondances ce qui me fait dire que le roman aurait pu être diminué de 200 pages au moins.


La fin coupe enfin la boucle et donne un nouveau rythme à l'intrigue.
La cadence s'accélère pour un final à la Karine Giebel. Ouf !
Je l'ai retrouvé !

Dommage cette sensation de boucle dans l'histoire car sinon, j'aurai été d'accord avec la biographie.
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Un long roman noir...Une 1ère partie de 500 pages sur la vie, sur le calvaire que vit Marianne de Gréville en prison, jeune femme de vingt ans, condamnée à perpète pour meurtres.
De la rage plein le coeur, le ventre et les poings. Elle se bat, enrage, éructe, maudit, blesse et se blesse. Mais a le sens de la justice aussi et affronte les affreuses personnes, celles qui abusent de leur pouvoir pour humilier les autres. Elle aimerait bien qu'on lui fiche la paix mais voilà, ce n'est pas son destin.
Des flics particuliers vont lui proposer un marché, liberté contre meurtres sur commande.
Les 500 pages suivantes sont celles de cette mission.
La partie en prison est intéressante, loin sûrement du documentaire mais cela évoque des films bien sombres sur les prisons américaines. La construction en flash-back, en petites touches est plutôt bien faite.
Ce qui est complètement incroyable, c'est le nombre de coups que cette jeune et frêle femme prend, elle est frappée, blessée plusieurs fois, violée, laissée pour morte et toujours revit, récupère, séduit les hommes virils et violents qui se laissent prendre à ses yeux noirs, à son physique sensuel. Toutes les 50 pages quasiment, elle prend une volée de coups qui en laisserait au tapis plus costaud qu'elle.
Elle sait se battre et se défend. Marianne se démène pour échapper à son destin, au manque d'amour dans lequel elle a grandi. Elle se venge aussi, n'oublie pas les humiliations subies.
Voilà, pourquoi l'histoire d'amour en prison ? Pas convaincue... A quoi sert-elle ? Faut pas hésiter à aller dans le "noir- y- a- pas d'espoir" et ne pas y mêler des histoires à l'eau de rose ...
Bien sûr qu'on se doute que le contrat dans lequel on l'entraine est pourri... un peu cliché, tous pourris surtout les puissants.
Roman qui se lit bien, on tourne les pages. Fonction distractive bien venue, pas gaie mais fallait pas commencer.
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Je n'irai pas par quatre chemins, j'ai trouvé les 300 premières pages particulièrement pénibles. Beaucoup de mal à me laisser transporter dans l'univers carcéral, beaucoup de mal à m'identifier à l'incontrôlable Marianne; une jeune femme de 20 ans, condamnée à perpétuité pour meurtres.

La loi du plus fort entre les détenus, la nécessité de dominer l'autre, ne jamais montrer ses faiblesses, attaquer avant de l'être... Dominer pour mieux régner. Marianne ne se laisse pas impressionner. Par personne. Sauf par les yeux du maton où elle se perd et rêve d'éternité. Mais d'une éternité qui ne rime pas avec perpétuité.

À travers les multiples orages, la noirceur, une faible lueur survit. Une petite flamme qui a besoin d'espoir comme le feu a besoin de l'oxygène pour exister. Est-ce de l'amour? Marianne, ce monstre, cette meurtrière, serait-elle capable d'aimer? Connait-elle seulement l'existence de ce sentiment si rédempteur?

Les coups pleuvent, sa chair se fend, son sang coule, son âme se brise plus souvent qu'à son tour. Mais c'est qu'elle a toute une réputation la Marianne de Gréville, une réputation qu'il faut anéantir. Mais elle résiste pour protéger cette petite flamme pour qui, grâce à elle, Marianne se sent plus humaine et peut-être qu'un jour, ils comprendront qu'elle n'est pas si inhumaine, que ce n'était que des accidents... et qu'elle sortira enfin, qu'elle sera libre comme l'air, libre comme un train qui voyage.

Mais toute liberté a un prix, non?

Une lecture qui ne laisse pas indifférent, je ne regrette pas du tout d'avoir insisté...

J'ai souffert avec Marianne, j'ai aussi pleuré et aimé avec elle. J'ai enragé devant les injustices, j'ai ankylosé sous la pluie des coups, j'ai serré la mâchoire sous la vive douleur mais j'ai rêvé de liberté, j'ai aimé d'un amour impossible et j'ai espéré d'un avenir meilleur, où qu'il soit.

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Marianne, jeune fille de vingt ans est en prison depuis quatre ans déjà pour meurtre et incarcérée à perpétuité. Son extrème jeunesse cache un tempérament de feu et une violence qu'elle a du mal à contenir. Ceinture noire de karaté, et malgré sa petite taille et ses cinquante kilos, Marianne est un adversaire redoutable.
Très vite on s'attache à elle, on admire son courage et sa force incroyable pour réussir à survivre dans cet univers carcéral où on ne lui fait pas de cadeaux. Solange, une matone lui mène la vie dure. Heureusement, elle a des alliés qui prennent soin d'elle. VM, une autre détenue qui lui sauve la vie une fois, et deux matons, Daniel, le chef et Justine qui lui ramène en douce des produits de beauté....jusqu'au jour où on lui propose la liberté, mais à quel prix ??
J'ai été étonnée qu'une femme écrive un tel roman emprunt d'une telle violence. Mais une fois commencé, je n'ai pas réussi à lâcher ce livre.
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L'action se passe en grand partie en prison. Marianne de Gréville,20 ans, a été condamnée à perpétuité : tout d'abord, un certain nombre d'années pour braquage (avec mort d'un policier) puis pour avoir tuer une gardienne en prison…
Pas un enfant de choeur Marianne .. mais finalement l'autrice arrive à nous faire apprécier cette jeune femme révoltée, championne de karaté.
La vie en prison est effrayante (euphémisme). Pour survivre, elle cède aux avances (ou au chantage) d'un maton qui lui fournit cigarettes et héroïne. Elle arrive également à tisser quelques liens d'amitié avec deux autres détenues et une gardienne.
La quatrième de couverture en dit un peu trop et je m'abstiendrais dans faire autant.
Je me suis prise au jeu à espérer que Marianne s'en sorte …
Un roman haletant qui vaut le détour malgré quelques invraisemblances (à côté Brice Willis dans Piège de Crystal est un bisounours)
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