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4,4

sur 3548 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bien compliqué pour moi d'exprimer mon ressenti après avoir lu ce livre qui dérange.
Les points positifs : l'écriture tout d'abord maitrisée et sans faille, et la capacité qu'a l'auteur à nous embarquer dans ses histoires, une fois le livre ouvert il est impossible de le lâcher ... enfin presque !
La première moitié du livre se dévore, on fait connaissance avec les personnages, plus ou moins mal traités déjà mais tout va très vite le lecteur est aspiré.
Les points négatifs arrivent dans la seconde moitié, de la torture "en veux-tu en voilà", servie à toutes les sauces (séquestration, viols, brulures, meurtres ...) et sans raison, l'auteur nous présente le psychopathe pédophile sommairement, ce qui transforme la lecture en véritable calvaire.
Je ne suis pourtant pas sensible au noir, à la violence écrite mais j'aime quand celle ci est justifiée, quand elle a un sens (je pense à 7 jours du Talion de Sénecal par exemple) et ici elle n'en a aucun.
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Un scénario intéressant, même si le titre a déjà été utilisé par André Lay et Christos Lioulias.
Un VMA (vol à main armée) qui tourne mal, -mort, blessé- et les auteurs se réfugient -sans le vouloir- dans la demeure d'une véto dont le mari -dangereux psychopate, tortionnaire- revient au bercail, avec -chouette- de nouvelles victimes à se mettre sous la dent (ou entre les mains).
Alors voilà, je n'ai plus compté les coups de batons, les doigts écrasés -dont chacun se remet à chaque fois d'ailleurs; il n'y a pas à dire, ces braqueurs sont vraiments des durs à cuire-, sans oublier un petit coup de cigarette dans l'oeil, histoire de corser le tout et/ou "cerise sur le gâteau",on ne sait jamais !!!
Encore une fois, c'est le côté "voyeurisme" et surenchère dans la violence qui m'a lassé tout au long de ce livre où ne subsiste et/où n'apparaît aucun espoir.
Je suis un lecteur "innocent" qui a subi courageusement son "purgatoire". Mais vous allez me dire que j'aurais pu refermer ce roman.
Et non! J'aime bien aller au bout de chaque roman. Mon côté maso, à coup sûr!
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Premier livre de cette auteure pour moi.
Sur le premier quart du livre, j'étais prise dans l'histoire. Avec le peu d'éléments donnés par l'auteure, j'essayais de cerner les différents protagonistes.

Puis passé ce cap du quart de livre, revirement de situation dans l'histoire et je cherche à savoir où l'auteure veut nous amener. On rentre vraiment dans l'horreur, la violence, la souffrance, le barbarisme, la peur.

Le thriller psychologique n'est décidément plus pour moi.
Je l'ai fini pour connaître les noms des derniers personnages ayant résisté à tout ce carnage et pour tenter de comprendre l'engouement des lecteurs pour ce genre de lecture.
Personnellement, je ne regarde plus les infos tellement elles sont mauvaises et tristes donc ce n'est plus pour lire ce genre de roman.
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Après un braquage meurtrier des truands se réfugient à la campagne dans une propriété isolée dont ils séquestrent la propriétaire. Mais les loups même les plus cruels peuvent devenir agneaux...Tel est le brillant postulat de départ de ce livre, malheureusement fort mal exploité.

N'est pas maître du huis clos qui veut! C'est long, très long et répétitif, très répétitif.Dès le premier tiers du livre on a hâte que cela se termine.

Le décor n'est pas planté. Dommage la propriété et ses annexes auraient pu faire l'objet de descriptions donnant de la profondeur et du relief à l'intrigue.

Le roman est déséquilibré avec une fin que bien sûr je tairai mais qui s'intègre mal dans le reste de la narration et un épilogue inutile et même légèrement ridicule.

Si on ajoute à cela un luxe de détails malsains (quelques ellipses narratives auraient été les bienvenues ajoutant force et concision au récit), et bien au final ....à éviter
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Je viens de refermer le livre et je dois vous avouer que je suis assez déçue, d'où seulement deux étoiles...et pourtant je suis une lectrice de Karine Giébel, c'est pour cela que cette critique est dure à rédiger... j'ai lu Meurtres pour redemption que j'ai vraiment adoré, et Juste une ombre qui m'a totalement angoissé du début à la fin! Mais là, à la lecture de celui-ci, rien du point de vue littéraire mais par contre une sensation très forte de malaise due au côté malsain du roman... Je l'ai trouvé très long et assez mou et je n'avais qu'une envie, le terminer rapidement. En fait, dans ce roman on voit assez vite ce que l'histoire va donner. Je n'ai pas vécu la montée d'angoisse, la peur et la surprise si présentes et assez représentatives des romans de Karine Giébel...alors je ne sais pas si à force de lire ses romans je me suis habituée à l'horreur (et là je suis plus qu'inquiète :-/) ou si c'est que pour ce roman, je ne suis pas arrivée à m'immerger dans l'histoire comme j'ai pu le faire avec les deux autres...je m'interroge encore. En tout cas je ne m'arrêterai pas à celui-là et continuerai malgré tout de lire cette auteure que j'apprécie énormément! Ça ne peut pas marcher à tous les coups...
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Giebel Karine, - "Le Purgatoire des innocents" – Pocket/Fleuve noir, 2013 (ISBN 978-2-265-09784-1)

Après avoir commis le casse d’une bijouterie de luxe et par la même occasion engendré un bain de sang lors de sa fuite, un groupe de malfrats se réfugie dans une paisible ferme isolée, habitée par une vétérinaire dont le mari se trouve être en "déplacement professionnel". Rapidement, le groupe se querelle, se déchire, entre autres raisons à cause des propos insidieux distillés par leur hôtesse. Le mari revient. Les malfrats vont peu à peu comprendre qu’ils sont tombés entre les mains d’un criminel psychopathe aguerri, spécialiste de l’enlèvement, viol et torture d’adolescentes, avec la complicité de son épouse (allusion à l’affaire Marc Dutroux de 1996 en Belgique).
L’auteur mélange habilement ces différentes intrigues. Soulignons que même un auteur de sexe féminin se croit aujourd’hui obligé de s’étendre longuement, minutieusement et - surtout - "gratuitement" car ceci n'appuie en rien l'intrigue, sur des actes de torture et de violence : c’est dans l’air du temps, et elle convoque malignement des citations de Sade pour exhiber une filiation… Sauf que les romans de Sade étaient relégués dans "l’enfer" de la BN, que nul ne les mettait en valeur sur des étals de librairie, que la vente se faisait sous le manteau, alors que j’ai acheté ce roman de Giebel tout bêtement au kiosque de la gare du Nord…
Cet amoncellement d’hémoglobine finirait par rappeler les nanars de série B filmés à grand renfort de bidons de sauce tomate, mais l’écrit (de relativement bonne qualité ici) permet de tellement mieux masquer les ficelles que cet étalage complaisant en devient – à mon humble avis – problématique.
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Une déception pour ce nouveau Karine Giebel. Critique à lire sur mon blog.

Lien ci-dessous


Lien : http://lire-ecrire-raconter...
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Encore une fois, voici un livre largement plébiscité par de (très) nombreux lecteurs enthousiastes, qui n'a pourtant pas réussi à me plaire… C'était pour moi une première découverte de cette autrice qui s'est désormais fait un nom dans le monde du polar/thriller (même Pierre Lemaître parle d'elle dans son « Dictionnaire amoureux du polar », à côté d'impardonnables oublis, comme il dit lui-même), mais pour l'anecdote : j'ai plusieurs de ses livres dans ma PAL, quelques autres dans ma wish-list… et finalement c'est celui-ci, qui n'était ni dans l'une ni dans l'autre, , que j'ai lu. En effet, sur un coup de tête, je l'ai emprunté auprès de Lirtuel, la bibliothèque belge francophone virtuelle et gratuite, le jour où je l'ai découvert dans le catalogue alors que je cherchais autre chose – je ne sais même plus quoi !

Mon principal reproche, si je puis dire, c'est que ce livre est incroyablement long, et l'autrice aurait pu (aurait dû ?) le réduire d'au moins une centaine de pages sans rien enlever ni à l'intrigue (de toute façon, quand on y pense, il ne se passe pas grand-chose, dans ce livre…) ni à la tension qu'elle essaie d'instiller, et qui marche jusqu'à un certain point, qui semble avoir marché avec tant et tant de lecteurs, tandis que moi ça m'a tout simplement lassée ! Voyons pourquoi.

Ce livre nous raconte l'histoire d'une bande malfrats : Raphaël, le beau gosse issu des quartiers, ayant grandi sans père, devenu braqueur « à l'ancienne », se lance dans un énième casse, dans une bijouterie de luxe, cette fois avec son petit frère William à qui il tient plus que tout, et deux quasi-inconnus qui lui ont été plus ou moins recommandés. Sauf que l'affaire tourne mal : une passante et un flic sont grièvement blessés, de même que William, si bien que nos quatre malfrats n'ont d'autre choix que de fuir au plus loin, tout en cherchant comment sauver Will avant qu'il ne soit trop tard, et sans passer par l'impossible case « hôpital ». Coup de chance (ou pas) : en arrivant dans un village isolé, ils parviennent à contraindre (armes à l'appui) une jeune vétérinaire à les héberger chez elle et à soigner Will, ce qu'elle va faire, sans jamais tout à fait accepter sa nouvelle condition de victime dans sa propre maison, et va les prier à plus d'une reprise de partir avant qu'il ne soit trop tard… Mais bien sûr, Raphaël lui rit au nez, lui qui ne sait pas encore…

C'est là qu'arrive un énorme retournement de situation, et je me bénis (si, si !) de ne pas avoir lu, pour une fois !!, les commentaires à l'avance, car un nombre incroyable d'entre eux sont spoilants sur ce point, ce qui est éminemment dommage ! car, vraiment, même si ledit twist est magistralement amené, je ne m'y attendais pas du tout.

Pour le reste, à partir de là, on n'est plus tellement au niveau du purgatoire, mais bien davantage dans un « Enfer des innocents (ou pas) » ; à vrai dire, ce livre aurait même pu s'intituler « Petit manuel pratique à l'usage des tortionnaires psychopathes pervers et de préférence pédophiles ». On entre dans un huis-clos barbare, abominable, où l'autrice nous sert une surenchère de détails plus sordides et écoeurants les uns que les autres.
Alors, certes, ce n'est jamais agréable à lire, mais ceux qui me suivent le savent : je suis lectrice de thrillers, et celui-ci n'est, a priori, pas pire qu'un autre. Concrètement, et je préviens d'avance, je vais comparer avec d'autres lectures qui ont, quant à elles, réellement rempli leur job : les scènes décrites ici sont extrêmement noires, mais elles ne parviennent pas tout à fait à remuer les tripes : on n'atteint pas le frisson insoutenable qu'avaient provoqué certaines scènes de « Brasier noir » de Greg Iles, par exemple (mais bon, le KKK n'a de toute façon pas besoin du manuel mis ici à disposition par Karine Giébel). Dans le même temps, on touche du doigt mais sans y arriver tout à fait, l'innommable que représente un détraqué sans doute inspiré par le tristement célèbre Marc Dutroux et son épouse, comparse sous emprise mais pourtant jugée responsable de ses actes. Sur ce point de la séquestration de jeunes filles, d'ailleurs, en bien moins de pages mais avec une maîtrise autrement impressionnante, je recommanderais le très bon (et pourtant très glauque) « La cave aux poupées » de Magali Collet.

Qu'est-ce qui a donc manqué, qu'est-ce qu'il aurait fallu de plus… ou de moins, pour que ce livre marche pour moi aussi ? D'abord, comme indiqué plus haut, l'autrice montre bien les choses, dans un réalisme assez froid, détaché, qui dessert sans doute un peu son propos – je préfère la suggestion, ou l'attachement à l'un ou l'autre personnage qui permet alors une identification, aussi improbable qu'elle soit. Hélas, ici, on se prend certes d'affection pour Raphaël (et son frère), mais on a trop vu que c'est un malfrat plein de regrets, mais aussi plein de violence et ce fameux « code d'honneur » qu'on admire bien un peu mais auquel on ne peut tout à fait adhérer, de telle sorte que cette affection reste limitée, on se rappelle trop souvent qui il est, ce qui nous empêche de prendre fait et cause pour lui à 100% ! Idem pour la jeune Jessica : je n'ai pas réussi à ressentir sa terreur, toute l'horreur de ce qu'elle vit, peut-être parce qu'elle réagit avec une trop grande « sagesse » et une force intérieure que je peine à imaginer chez une si jeune fille issue d'un milieu plutôt privilégié, et qui n'avait la veille encore d'autre souci que réussir (ou pas) une interro de maths… C'est écrit de manière hyperréaliste, mais le fond n'est pas plausible, dès lors l'incohérence devient gênante: là aussi, on ne parvient pas à s'attacher à la jeune fille, ce qui aurait pourtant pu sauver les meubles.

Ajoutons à ça que le décor de ce qui est quand même un fameux huis-clos, manque singulièrement de détails « géographiques ». On sait que ça se passe dans une annexe à la grande maison de la vétérinaire et de son mari, on sait que ladite maison est isolée, on sait qu'il y a plusieurs chambres à l'étage… mais de façon générale, la description des lieux, qui ont un rôle si important à jouer dans l'ensemble, est plus que sommaire. Dès lors, il est assez difficile de réellement saisir le contexte ; il n'aurait pourtant pas fallu de longues descriptions, juste quelques mots plus précis sur ces lieux (tant qu'à écrire des pages et des pages !), ou pourquoi pas un plan, un schéma ?

Et justement, en parlant de ces pages : les premières scènes de torture (car il s'agit vraiment de ça, à répétition) font frémir ; quand elles se répètent c'est pire encore car il y a un certain crescendo, puis tout à coup une relâche, et un espoir constant aussi, notamment à travers le personnage assez central de Sandra – si vous voulez savoir qui c'est, même pas besoin de lire le livre, il suffit de lire certains commentaires qui sont, comme je disais plus haut, ultra-divulgâchants !
Et c'est là que ce texte, qui pourrait paraître maîtrisé, montre à quel point il ne l'est pas, justement. En effet, dans un texte maîtrisé, l'autrice aurait su quand il était temps de passer à autre chose ; ici, elle s'est complètement fourvoyée, ces scènes immondes (et une longue lecture du Marquis de Sade!) ne cessent plus de se répéter, au point de perdre toute crédibilité, tout en donnant ce sentiment que, décidément, nos protagonistes sont des super-héros, pour supporter tout ça ! Ainsi, même si la lente évolution de Sandra continue d'alimenter un très vague espoir, on a envie qu'il se passe quelque chose « pour de bon », que cette surenchère superflue dans la barbarie s'arrête, puisque ça semble quand même ne mener à rien : à quoi bon ?
Pour le dire encore autrement : ce qui aurait pu être insupportable, insoutenable au point de retourner le coeur du lecteur (ou, plus précisément : de la lectrice que je suis) comme parviennent à le faire les bons thrillers qui nous hantent ensuite un moment, mais avec le sentiment d'avoir lu un « bon livre » aussi terrible qu'il soit, dans le cas présent, c'est tout simplement devenu répétitif, inutile, lassant… et j'ai été à deux doigts d'abandonner ma lecture, alors qu'il me restait à peine une centaine de pages !

J'avoue : c'est là que j'ai décroché, et été lire quelques pages des derniers chapitres du livre, en espérant en finir au plus vite (vous le savez: je n'aime pas abandonner un livre, même si je m'y ennuie terriblement!). Tout n'était pas hyper-clair pour moi à ce moment-là, mais j'ai tout à coup vu qu'il y aurait quand même une issue, ouf ! Et donc, il ne me restait plus qu'une centaine de pages, après 500 qui n'en finissaient plus de me lasser : j'ai risqué malgré tout, et j'ai repris là où je m'étais arrêtée, puisque enfin « ça allait bouger ». Et en effet, les choses s'accélèrent brusquement (mais trop tard), avec juste ce qu'il faut encore de contrecoups pour que le lecteur trépigne, mais désormais c'est parce que l'espoir a pu renaître… un espoir mêlé d'une horreur qui prend enfin une vraie mesure humaine, et j'ai dû aller chercher un (énorme) paquet de mouchoirs, car tout à coup, enfin !!!, l'autrice avait réussi à me toucher… après 500 pages !?

Rassurez-vous (ou pas) : on entrevoit brièvement à un happy end, sans réussir à y croire tout à fait cependant, car notre espoir est trop fragile, il a été trop malmené… et en réalité, sans vouloir spoiler, je peux vous dire que la fin-fin est tout simplement déchirante ! (ce qui est un point positif, puisque enfin on est réellement touché!)
En conclusion, je suis désormais très dubitative quant à ma capacité d'apprécier les quelques (autres) livres de cette autrice que j'ai dans ma PAL. La seule chose qui me console, finalement, c'est que j'ai trouvé, même parmi les quelques (rares) commentaires négatifs à ce livre, quelques fans de l'autrice, qui soutiennent qu'ils n'arrêteront pas de la suivre malgré le ratage qu'est ce livre. Me risquerai-je à leur faire confiance, et à lire un jour un autre de ces livres ? Peut-être après tout… mais pas demain !
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Impossible d'entrer dans cette histoire qui s'étire en longueur...une centaine de pages en moins n'auraient pas été de trop. Comme à son habitude, l'auteure nous attire dans son univers sombre et impitoyable avec le télescopage de plusieurs mondes, mais cette fois la mayo ne prend pas...ce qui n'est qu'un avis personnel naturellement.
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J'ai la bibliographie complète de l'auteure dans ma bibliothèque et il me restait que son dernier livre et Purgatoire des innocents à découvrir. Malheureusement, ça n'a pas pris pour cette fois 😞

L'auteure nous plonge dans les aléas d'un quatuor de braqueurs après un casse qui a mal tourné. William est blessé. Pour le soigner et se faire oublier des forces de l'ordre, ils s'installeront de force dans la maison de Sandra, vétérinaire. Ils pensaient que c'était la planque parfaite, ils viennent de signer leur arrêt de mort... 😲

Ce que j'aime toujours autant dans les livres de Karine Giébel, c'est sa plume addictive et terriblement fluide qui paraît saccadée mais qui est surtout incisive. Pas de lourdeur, pas de chapitres à rallonge... Quand on a passé quelques mauvaises lectures précédemment, ça fait vraiment du bien. La forme est donc ce que j'ai le plus apprécié dans ce roman 😌

Le fond, en revanche... C'est sensiblement le même que pour la plupart des romans de l'auteure. Des thématiques qui reviennent souvent telles que la prison, les liens fraternels, les relations destructrices et les psychopathes... Pour moi, ç'a eu deux effets. le premier étant que je n'y croyais pas. C'est tellement... trop, too much, que je n'y ai trouvé aucune crédibilité 🙄 le deuxième, qui rappellera assez ce que j'avais dit sur Glen Afric, c'est qu'à force de faire trop, c'est redondant et ça devient ridicule. Mais pourquoi tant de haine, me demanderez-vous ? Ça suinte la violence gratuite. Et quand on croit que c'est fini, l'auteure en remet une couche. Qu'on soit bien clair, je n'ai jamais été contre la violence dans les livres, je ne lis pas des thrillers par hasard 😅 Mais là, ça m'a seulement donné l'impression de tourner en rond. D'autant plus que, lorsqu'on lit un livre de Karine Giébel, on sait que ça ne finira jamais bien.

Voilà ce que je reproche à l'auteure depuis un certain temps déjà : le fait de prendre un ou plusieurs personnage(s) et de leur faire les pires crasses possibles. Tout ce qui peut leur arriver de pire ARRIVERA 😏 Ne comptez pas sur un quelconque répit, il n'y en aura pas. L'auteure ne connaît de pitié ni pour ses lecteurs ni pour ses personnages (en soi, ce n'est pas un point négatif 🤭), reposez ce livre si vous êtes quelqu'un de sensible.

Concernant les personnages, le seul à qui je me suis attachée c'est justement William. On ne le voit pas beaucoup au début, il n'est pas le personnage principal et pourtant il est essentiel au mauvais déroulement de cette histoire. Un personnage avec des valeurs, un coeur encore pur et une certaine naïveté. William qui, jusqu'à la fin, n'aura que son frère en tête. À votre avis, a-t-il survécu ? 🤨

Dernier point, positif cette fois, c'est bien sûr tout le sang et les scènes gores qui ont sauvé ma note finale 🩸

~ le livre qu'il me reste à lire de Karine Giébel est Ce que tu as fait de moi. Pensez-vous que je dois le lire ? 🤔 ~
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