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Citations sur Toutes blessent la dernière tue (335)

Je ne me serais jamais cru capable d’aimer ainsi. J’ignore si c’est une force ou une faiblesse. En tout cas, ce n’est pas un choix. 
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Il traverse Nîmes, une ville qu’il n’aime pas, qu’il n’aimera plus jamais. Il se remémore un week-end passé ici avec Greg, à l’occasion de la féria des vendanges.
Allez, viens Iz… Tu vas voir, c’est un truc de dingues !
Un truc de dingues, aucun doute.
La soirée avait tenu ses promesses. De l’alcool, beaucoup d’alcool. Boire, rire, danser.
Le lendemain, gueule de bois, nausée. Sa première corrida. La dernière, c’est certain.
Il se rappelle encore l’excitation de Greg, ses cris poussés en chœur avec le reste de la foule galvanisée par l’odeur du sang. Ce peuple qui, depuis la nuit des temps, aime tant donner la mort par procuration.
Se salir les yeux, jamais les mains. 
Izri se rappelle des cris, oui. Hystérie collective, tandis que lui, mourait d’envie de descendre dans l’arène pour massacrer la demi-portion que tous ovationnaient. Retirer les banderilles de l’échine de ce magnifique animal pour les planter dans celle de cet homme qui gesticulait dans un accoutrement ridicule.
— Un collant rose, putain ! se souvient Izri. 
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Alcool sans ivresse, sexe sans amour, argent sans valeur.
Existence sans intérêt. 
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Un livre, c'est comme un voyage, dans l'espace ou le temps. Dans l'âme des hommes, dans la lumière ou les ténèbres.
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La mère comme la fille peuvent passer des heures devant leur téléphone et ne s'en séparent jamais. Tout comme Adina ou Charandon, d'ailleurs.
Alors, Tama réalise qu'il existe mille façons d'être un esclave.
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Mais je veux du danger, de la vitesse, du fric. Je veux de l’excès, de la violence en tout. Je veux le pouvoir.
Frémir à chaque instant, ne pas savoir si la journée qui commence sera la dernière ou si je verrai mes quatre-vingts ans.
Parce que vivre, c’est ça. Vivre, c’est avoir peur, avoir mal. Vivre, c’est risquer. Vivre, c’est rapide et dangereux.
Autrement, ça s’appelle survivre.
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Sefana et Fadila sont vautrées dans le canapé. Toutes deux concentrées sur leur smartphone, elles ne se parlent pas, ne se regardent pas. Tama songe que si elle avait la chance d’avoir sa mère assise près d’elle, elle la dévorerait des yeux, lui parlerait pendant des heures. Lui confierait ses petits secrets, serrée contre elle.
Mais Fadila ne sait pas encore ce que ça fait de ne plus avoir sa mère à côté de soi. Tama, elle, connaît cette souffrance, inscrite dans sa chair au fer rouge. 
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Tout le monde doit porter un nom. Porter un nom, ça veut dire qu’on existe.
Lui choisir un nom, c’est comme lui montrer qu’il compte pour moi. 
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A chaque livre, j'ai l'impression qu'une porte s'ouvre quelque part dans ma tête. Les verrous cèdent, les uns après les autres. Un livre, c'est comme un voyage, dans l'espace ou le temps. Dans l'âme des hommes, dans la lumière ou les ténèbres.
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Abolir, ça veut dire supprimer quelque chose.
Donc, l'esclavage n'existe plus. Interdit, dans le monde entier.
C'est une bonne nouvelle, mais il devrait y avoir des gens chargés de vérifier qu'il ne reste pas d'esclaves dans les buanderies.
Dommage qu'ils n'aient pas pensé à ça lorsqu'ils ont aboli l'esclavage.
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