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4,42

sur 3667 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai vu énormément de billets sur « Glen Affric » passer… Et je me suis dit qu'il faudrait quand même jeter un coup d'oeil sur cette auteure et essayer. C'est donc par ce roman que j'ai tenté.

Première rencontre donc avec la plume de l'auteure et c'est un gros coup de coeur !

L'auteure m'a embarqué dès la première page tournée, et ce, jusqu'à la fin de ce gros pavé de 800 pages.

C'est un roman qui déchire le coeur en mille morceaux et qui continue d'être piétiné. C'est dur, c'est sombre et c'est fort. Mais de l'autre côté, ce n'est pas totalement noir. Il y a aussi de la lumière de temps en temps, qui réchauffe un peu le coeur.
Karine Giebel est dans le noir, mais pas trop non plus. Elle sait adapter le bon dosage pour faire tenir le lecteur sans le perdre.
Plusieurs fois, je me suis surprise à voir flou en lisant quelques passages, avec mes yeux embués.

Tama… Un personnage pour lequel je me suis énormément accroché. Comme si j'étais à ses côtés dans son quotidien. Collée à elle, a vouloir la prendre dans mes bras pour la bercer et lui dire que ça va aller… lui dire qu'elle est aimée par celles et ceux qui la lise…

« Tama a l'impression d'être un chien qu'on a laissé à la niche. Un chien à qui on aurait arraché les crocs. »

Pour Tama, on passe d'un paragraphe à la première personne du singulier pour sauter au paragraphe suivant à la troisième personne. Cela a été premièrement déstabilisant, mais c'est une très bonne technique pour prendre la place de la protagoniste pour ensuite passer à un plan plus large et voir les scènes avec plus de recul.

Pour résumer, je ne pensais pas que j'allais aimer ce genre de lecture et que j'allais être refroidi par le nombre de pages. Cela a été tout le contraire. Je ne vais pas m'arrêter là et poursuivre ma découverte de cette auteure.
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Vulnerant Omnes, Ultima Necat - Toutes blessent, la dernière tue !

A chaque fois que je veux commencer à lire un de ses livres, je dois vous avouer que j'ai une petite appréhension. Oui, mes amis, je l'avoue, a chaque fois j'ai peur d'être déçu, de tomber sur un livre qui sera moins intéressant, moins bien construit que le précédent. Et souvent - mea culpa - je reporte ma lecture à plus tard.

Mais là, maintenant que je me suis lancé, je ne peux que vous dire mon enthousiasme pendant la lecture de ce livre... je n'ai pas pu m'arrêter de lire, plus j'avançais dans la lecture et plus je voulais continuer malgré que ce livre est un joli pavé ! Je dois également vous avouer mon bouleversement à la suite de cette lecture ...

Tout au long du livre, j'ai ressenti la même empathie et la même rage que celle que j'avais pu ressentir à la lecture de Purgatoire des innocents. Pourtant les sujets traités sont très différents mais pas la noirceur humaine qui y est décrite. Tout ce que décrit Karine Giébel vous prend aux tripes et ne vous lâche pas jusqu'à la dernière page, et même après avoir refermé le livre, celui-ci vous laisse des traces. En tout cas, moi, il m'en a laissé !

Au final, je dirais que comme d'habitude, Karine Giébel a encore réussi à nous offrir un thriller psychologique de grande facture ! Je vous promets Madame Giébel que la prochaine fois, je ne me poserai plus de question avant de me jeter sur un de vos livres.

Un tout grand merci à vous de me surprendre à chaque fois !
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Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, article 4 :

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Nous suivons deux histoires en parallèle : celle de Gabriel et celle de Tama. le premier découvre, dans son écurie, une jeune femme grièvement blessée et amnésique. La seconde est une enfant de huit ans, marocaine, qui est esclave dans une famille franco-marocaine.


Mon avis

C'est une tuerie ! Je suis admirative devant le talent de Karine Giebel.

J'ai commencé à lire ce livre jeudi soir et je l'ai terminé vendredi soir. Pendant quarante-huit heures, mon quotidien a tourné autour de ma lecture. Dès que j'avais quelques minutes, je reprenais ce thriller magistral. J'ai eu des nuits courtes, car je ne pouvais pas le lâcher. Et pourtant, à certains moments, il m'a fallu reprendre mon souffle, tant ce que vit la jeune Tama est insoutenable.

La construction est originale. Au départ, cela m'a surprise, car l'histoire de Tama est racontée, parfois, à la première personne du singulier, et parfois, à la troisième personne du singulier. Nous finissons par en comprendre la raison, mais, cela nous fait remuer les méninges.

Le thème est très fort et très dur. Ce que vit cette enfant au quotidien est atroce. Karine Giebel ne nous épargne aucun détail, l'escalade de violence est incroyable et notre conscience est malmenée. Dans nos petites chaumières, imaginer que de telles horreurs se produisent, pas très loin de nous, remue.

La force de Karine Giebel est aussi dans ce que les personnages nous inspirent. J'ai développé des sentiments pour certains qui ne sont pas des enfants de choeur. J'ai éprouvé de la haine pour d'autres.

Les switchs sont ahurissants. À certains moments, je me suis crue très maligne. J'ai pensé que l'auteure était très forte, car elle ne laissait rien entrevoir. Cependant, à force de me triturer le cerveau, j'avais compris certaines choses. C'est cela quand on lit beaucoup de thrillers … et patati et patata. Eh ! Valmyvoyou, redescends sur terre ! Madame Giebel est beaucoup plus forte que toi ! 😂 Tu t'es trompée sur toute la ligne ! Eh oui ! J'étais complètement à côté de la plaque !

La suite sur mon blog

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Quelqu'un m'a demandé si ce Giébel était aussi dur que les autres... Les premières pages blessent, les suivantes tuent ! Une histoire qu'on se prend en pleine figure, sur l'esclavage moderne. Tama est un personnage bouleversant, on ne peut que s'émouvoir de tout ce qu'elle subit et de son courage aussi, car elle ne perd jamais l'espoir d'obtenir un jour une vie meilleure. C'est peut-être ça le pire, d'ailleurs. Gabriel est différent, attachant mais aussi un peu effrayant de part sa dureté.

Les mots sont durs, l'autrice ne fait pas dans la demi-mesure, ce qui fait que ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. C'est violent, sordide, trop même par moments pour moi et j'ai eu besoin de faire des pauses. Ames sensibles s'abstenir, clairement. Un roman qui marque et dont on ressort la boule au ventre. J'ai beaucoup aimé, et en même temps, j'en ressors complètement lessivée ! J'ai besoin d'une lecture légère à présent !
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Encore une toute petite chronique, un avis, plutôt, pour ce livre lu en deux soirées, même s'il fait plus de 700 pages, on ne s'en rend pas compte. C'est là où je me rends compte du talent de Karine Giebel pour raconter des histoires, prenantes, prenant à la gorge, aussi, et qu'on ne peut oublier. C'est également à la fin du roman que je me suis dit : "En fait, c'est quoi un thriller?"... je croyais que c'était "polar sanglant". Hé bien non, c'est plutôt "suspense et manipulations psychologiques". Mais dans les deux cas il s'agit de peur.
C'est donc pour ça que ce livre est défini comme thriller, parce qu'il parle de l'esclavage "moderne". En Asie comme en Afrique, et dans ce cas au Maghreb, des enfants de 7ou 8 ans sont emmenés par une cousine "riche", vivant en Europe, qui promet aux parents que l'enfant aura une meilleure chance de s'en sortir dans la vie, qu'en restant là avec sa famille. Parfois, l'enfant est amené dans la capitale du pays, dans une riche famille, très souvent en Europe, ici en France. Des petites filles de huit ans sont quasiment enlevées sous les yeux de leurs parents qui croient bien faire. Des petites filles qui, dès la descente de l'avion, vont connaitre ce qui les attend : travailler dans une famille et tout y faire : ménage, lessive, repassage, rangement, préparation du repas, service à table, vaisselle, et responsabilité des bébés. Elles sont enfermées et ne sortent absolument jamais, parce qu'elles sont "sans papiers". Elles dorment à terre, sur un carton, dans un garage, pour Tama, une buanderie, et très peu d'heures. Elles sont constamment punies, sans manger plusieurs jours. Elles sont battues, torturées selon le bon plaisir de la famille. Elles sont sous telle domination qu'elles n'ont plus de vie propre. Parfois, elles sont "prêtées" à d'autres familles. C'est un fait, ces esclaves, il y en a des dizaines de milliers. Très rarement, elles arrivent à s'enfuir. Pour Tama, c'est le cousin de la famille où elle est qui l'emmènera et l'enfermera aussi. C'est un roman haletant, bouleversant, où l'on est atterré de lire les horreurs qu'on fait subir à Tama et à ces autres esclaves. On est paniqués. Q'elle s'en sorte, Qu'elle s'en sorte !! Je n'ai eu aucun moment de répit tant le ton est juste et prenant, touchant. Et ce livre est aussi un cri d'alarme, pour dénoncer ces esclavagistes qu'on ne soupçonnerait jamais. Un livre important à lire. Qui emporte tout sur son passage. Violent mais nécessaire.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Terriblement efficace !

Un livre coup de poing, qui en effet déborde de violence ; de bons sentiments il n'y en a presque pas. Impossible de développer sur l'intrigue, ou sur les personnages, au risque d'en dévoiler trop et de gâcher le suspense, puissant ici.

Il y a bien un moment où je me suis dit : « encore, elle en fait un peu trop là, inutile d'en rajouter ». Et puis je me suis rappelée qu'à entendre les « grands » faits divers bien sordides, on en concluait bien souvent que la vérité dépasse la fiction. Alors pourquoi pas, après tout ? Surtout que tout reste cohérent.

Terriblement efficace pour faire réfléchir à quelques faits de société, même si ce n'est pas son but premier, ici l'esclavage moderne et la violence dans les relations familiales et conjugales. Karine Giebel prend la peine de situer son intrigue dans un contexte bien réaliste. Un bémol cependant, une histoire annexe, qui à mon sens est en trop, même si elle ajoute à l'atmosphère poisse, qui participe du sentiment d'angoisse qui nous envahit.

Terriblement efficace pour nous tenir en haleine, avec une construction narrative assez originale, bien qu'un peu déroutante de prime abord : plusieurs histoires se côtoient avant de se rejoindre, on passe d'un point de vue interne, avec plusieurs narrateurs, à un point de vue externe, voire à un point de vue omniscient. le temps de la narration varie d'ailleurs, alternant présent et passé. Et aucune fausse note selon moi concernant les descriptions et les dialogues.

Malgré les quelques points moins positifs, je laisse toutes ses étoiles à ce livre que je n'ai pas beaucoup lâché, même en cette période de fêtes, avant de l'avoir fini. J'avais lu "De force", de Karine Giebel, que j'avais peu aimé ; celui-ci m'a beaucoup plus convaincue.

Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions Belfond d'y participer.

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Salut les Babelionautes
J'ai reçus aujourd'hui ce Thriller de Karine Giebel que l'on m'a offert lors d'une Masse Critique privée, je l'ai ouvert en sortant de la poste et ne l'ai refermé qu'après avoir lu le mot fin a la 785 pages (c'est l'édition poche donc forcément plus de pages).
Et bien j'en suis sortis autant abasourdis qu'émerveillé par l'intrigue et le choix du sujet qui est l'esclavage moderne, comme si il pouvait s'appeler ainsi.
On en parle très peu dans les média mais quelques affaires éclatent de temps en temps, souvent impliquant des Ambassades ou de riches étrangers.
Mais Karine Giebel elle, nous parle a travers ce récit romancé, de la banalité avec laquelle il est apparemment facile de tenir quelqu'un en esclavage au XXI siècle.
Je ne vais pas dévoiler le suspense, mais sachez que vous allez suivre deux personnages qui vont finir par se percuter au deuxième tiers du livre.
D'ailleurs le dernier tiers est insoutenable par les questions que l'on se pose au fil du récit et qui ne trouveront leur réponse que dans les derniers paragraphes.
J'ai été surpris par ce Polar et je vais voir si peux trouver d'autres titres de cet Auteure Française (Cocorico!!!!!) car elle a un réel talent.
Merci à Babelio et aux éditions Belfond Pocket pour me l'avoir fait découvrir.
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« Vulnerant omnes, ultima necat. At eae quas ad vos consumsi me delectaverunt : Toutes blessent, la dernière tue. Mais j'ai aimé celles passées auprès de vous. »
Karine Giebel met le latin en exergue de son dernier roman mais confirme surtout son titre officieux de « reine du polar ».
Je dois avouer d'abord que je n'avais jamais lu cette auteure et je reconnais que j'ai été vraiment subjugué par cette découverte permise par Masse Critique de Babelio et les éditions Belfond que je remercie.
Un peu impressionné par la taille du livre, j'ai constaté que les pages tournaient vite jusqu'à ne plus pouvoir lâcher le livre ! Karine Giebel manie superbement le suspense, les retournements de situation, les rebondissements inattendus, laisse entrevoir une solution évidente puis change complètement l'issue envisagée. Bref, elle m'a tenu en haleine et je me suis régalé malgré tant de souffrances insupportables…
De plus, au travers de la terrible histoire de Tama, petite Marocaine confiée à l'âge de 8 ans, à Mejda qui lui offre une poupée, « Un moment inoubliable, l'un des plus beaux jours de ma vie. », c'est l'esclavage des enfants dans notre Europe dite évoluée qui est dénoncé tout au long du livre.
Dès l'arrivée en France, cette Mejda est soudain beaucoup moins gentille car elle vend Tama à Thierry et Sefana Charandon pour qu'elle soit leur domestique : « Finalement, j'étais la mère de tout le monde. Je n'étais plus personne. » Tama n'est même pas son vrai prénom. Elle doit travailler et se taire !
Parallèlement à cette vie dans un honorable logis parisien, l'auteur nous emmène près de Florac, dans les Cévennes, où Gabriel recueille une inconnue. La mort rôde, compagne toujours menaçante pour un homme qui n'arrive pas à évacuer un terrible drame familial.
Rapidement, la vie de Tama sombre dans l'horreur avec coups, tortures et ces scènes reviennent assez régulièrement me faisant poser la question de la récupération physique après de tels sévices qui vont au-delà du supportable.
Tama est magnifique d'abnégation, de volonté, de résistance. Seule, elle apprend à lire en récupérant les vieux livres des enfants du couple : « Ils rechignent à aller à l'école, alors qu'elle rêve d'apprendre. »
Quant à Gabriel, il n'arrive pas à sortir d'une spirale infernale : « Gabriel contemplait ses mains, chauffées à blanc, ses mains capables de tout. Capables de bâtir, de défendre, de caresser. D'échiner, de détruire. D'offrir ou de reprendre. Ses mains, capables de tuer. »
Difficile d'en dire plus sans nuire à la lecture mais il faut simplement citer encore Izrir et Tayri qui jouent un rôle décisif dans ce roman.
Si ce livre permettait de prendre conscience de ce que subissent, à huis clos, ces enfants originaires d'Afrique ou d'Asie et d'agir pour que cela cesse enfin, son but serait atteint.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un thriller sur l'esclavage moderne absolument terrifiant. Je ne sors pas indemne de cette lecture, un pavé qui se déroule sans que l'on puisse le lâcher tant les destins qui se croisent hantent nos consciences, nous happent. Karine Giebel écrit la violence, la torture, les humiliations, les brimades, l'injustice, les souffrances, la servitude, l'esclavage, la peur, les peines et le mensonge avec beaucoup de talent ; c'est insoutenable.
Insoutenable de réaliser qu'acheter une enfant de huit ans au Maroc, de nos jours, puis la vendre ou la louer, sans scrupules, à une famille, c'est tout à fait possible. La famille l'asservit, la cache, la maltraite, l'insulte au quotidien, la privé la plupart du temps de nourriture, lui inflige des sévices d'une violence inouïe, lui refuse tout accès à l'enseignement, à la culture, au monde, lui offre comme seule couche un bout de couverture, comme seul espace une loggia ou un placard. Comment est-ce possible ?
Rage, colère, honte devant cet effroyable constat. Empathie, tristesse pour ces jeunes filles...
Merci Babelio, merci les éditions Pocket, merci Karine Giebel pour cette lecture. Une histoire de lâches, d'assassins et de Belles au bois dormant que je ne peux que vivement conseiller.
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Véritable coup de massue, ce thriller est une réussite totale, malgré une violence accrue, on ne peut qu'adhérer au sujet que Karine Giebel met en lumière, L'esclavage moderne.

L'écriture est à la hauteur du sujet, violente, crue, sans tabous mais avec son style inimitable, un style qui capte l'attention jusqu'au point de nous faire avaler les 750 pages de ce roman sans s'en rendre compte.

Les personnages sont simplement extraordinaires, à différents niveaux car si certains sont dépeints de manière à nous faire comprendre les blessures physiques et morales d'une personne réduite à l'état d'esclave, battue et traité comme un chien voire pire, d'autres sont détaillés tels le diable en personne, d'une cruauté sans nom, ayant toujours plus d'imagination pour rabaisser plus bas que terre leurs souffres douleurs. L'auteure ne fait pas de quartier, pas de distinction, chacun des personnages est aussi travaillé et détaillé avec la même conviction de dénoncer le pire.

Le sujet est bien l'esclavage moderne, en plus, cela commence avec une petite fille marocaine de 9 ans vendue par son père à une marchande d'esclaves qui va rapporter la petite fille en France et la présenter à des familles sans scrupules.
Le fait est que l'eslavage traité ici va entraîner des dommages collatéraux atroces comme les violences conjugales, le viol, la pédophilie, le harcèlement moral et sexuel. Heureusement il y a aussi du positif comme l'espoir, l'amour, la compassion, l'entraide, entre autres.
Heureusement pour le lecteur, il y a aussi quelques éclaircies, des gens gentils de nature.

La trame de l'histoire se déroule en deux lignes de conduite, d'un côté nous sommes avec une petite esclave et son parcours semé d'embûches et de violences, parallèlement une jeune femme amnésique se retrouvant chez un tueur au grand coeur. La deuxième trame équilibre un peu cette violence que nous mangeons littéralement à côté et rend certainement le tout plus digeste.

Nous sommes en présence d'un thriller, c'est indéniable, mais on peut y greffer d'autres genres, notamment le "Drame" ou la "Psychologie".

"Toutes blessent, la dernière tue" nous embarque en enfer, et je ne dirais pas âmes sensibles s'abstenir mais plutôt "âmes sensibles, lisez le et accrochez vous" car c'est une lecture utile, Karine Giebel a écrit ce roman en enquêtant auprès de L'OICEM (organisation internationale contre l'esclavage moderne), elle nous l'explique dans le roman et donne notamment les coordonnées de cette association que je vais vous retransmettre ici en guise de conclusion, je la remercie sincèrement d'avoir écrit ce livre.

OICEM : 72 rue de la république, 13002 Marseille
Tél : +33 (0)4 91 54 90 68
Site web : www.oicem.org

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