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4,22

sur 332 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'attendais avec impatience cette suite. Quelle déception !
En préambule, l'auteur prévient qu'il s'est d'abord focalisé sur la genèse de la bande de Borderline. Avec l'assentiment de son éditrice. Il aurait dû à ce moment préciser que toute cette partie (174 p) pouvait être zappée sans conséquence, pour entrer directement dans la suite de l'histoire, que j'attendais avec impatience.
Même après, on entre dans une alternance de scènes entre 1996 et 2011, sans que l'histoire ne le justifie (contrairement aux 2 premiers tomes).
Concernant les 2 premiers épisodes justement, ils étaient émaillés de descriptions précises (organisation des services de l'administration de l'Ordre Public, armes, ...) qui donnaient de la réalité à l'histoire. Cette fois ci il y en a beaucoup trop, et elles ne servent à rien (le parquet en bois mériterait d'être ciré ... , la description des fringues des protagonistes, paroles de chansons, un échange humoristique "surréaliste" entre des policiers sur le thème "je veux bien qu'on me la coupe ... ma moustache" !!!).
Le style de l'écriture semble beaucoup moins incisif et ciselé que dans les premiers tomes. Comme si l'auteur était sans cesse en recherche d'inspiration pour remplir les feuilles ...

Edit : La fin du livre (les 250 dernières pages) est un peu plus punchy
Plusieurs choses m'ont gênées :
[Attention spoiler]
- il semble peu crédible que l'organisation, si efficace dans les 2 premiers volumes s'effondre en si peu de temps
- a quoi bon décrire 36 fois les dégâts que fait une balle qui pénètre dans un crâne !
- la profession de foi en vidéo des protagonistes pour expliquer leur action semble "décalée" par rapport à l'histoire
- je pense qu'il n'est pas possible de se tordre le cou soi même jusqu'à se rompre les cervicales ! ... et quand bien même, je n'imagine pas la quantité d'explosifs qu'aurait dû greffer Naja à l'intérieur de son propre corps pour ravager tout un étage d'un immeuble !?
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Le Sacre des impies clôt sans convaincre la Trilogie des ombres, apportant ceci dit certaines réponses aux nombreuses questions soulevées durant les deux premiers opus On découvre la genèse des Anges de Babylone, l'enfance complexe et cruelle de ses membres, les circonstances de leur rencontre, leur parcours et la finalité de leur desseins. le récit alterne les époques entre les années 90 et le présent et permet de cerner les fondements de l'idéologie du groupe et de découvrir plus avant chaque personnage. Une structure narrative édifiante mais quelque peu désordonnée qui sert surtout de prétexte à de énièmes règlements de compte sanglants et d'intrigues parallèles qui n'apportent rien au récit. Avec des descriptions sans fins, un foisonnement de détails sans objet, de nombreuses références musicales fastidieuses, Ghislain Gilberti multiplie les digressions et les longueurs.
La mise en place de la révolte, la démarche anticapitaliste et pro-environnementale des Anges s'inscrit naturellement dans le cheminement de l'histoire pourtant, résoudre le scandale flagrant des inégalités sociales à coup de grosse artillerie, de missiles ou de drones tueurs s'avère des plus discutable, tout comme le fait de financer cette lutte par le trafic de stupéfiants. On reconnaît de plus, une spécificité d'agissements tristement célèbre qui nous replonge au coeur des années 70, avec entre autres, la bande à Baader, les brigades rouges ou encore action direct avec les enlèvements et les assassinats de grands patrons. Rien de très novateur donc même si, sur le fond, le récit soulève une série de problèmes sérieux et de questions majeurs qui ne manquent pas d'intérêt.
Des enfants abusés devenus trafiquants pour financer une révolution, intelligents, organisés, déterminés et impitoyables mais qui sombrent subitement en quelques jours, des parents abusifs, corrompus, aussi pervers qu'implacables, devenus commodément de puissants financiers et décideurs de l'ombre, des enquêteurs qui après quinze ans d'échecs et d'humiliations bouclent l'affaire en un claquement de doigt, des situations invraisemblables, des conjonctures aussi improbable que peu crédible, l'auteur se perd une nouvelle fois dans les excès et la démesure, fait l'impasse sur des épisodes majeurs et oublie totalement certains personnages d'importance.
La conclusion ouverte, convenue mais peu réaliste ne relève pas, en dépit de quelques aspects prenants, un scénario brouillon manquant d'adéquation et de solidité. Une trilogie lacunaire, pleine de contradictions et trop inégale dans son ensemble pour séduire véritablement.
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Alors que les deux premiers volumes étaient davantage axés sur l'enquête policière menée par Cécile Sanchez, ici nous suivons les membres de l'organisation criminelle Borderline depuis leur enfance jusqu'à l'accomplissement de leur objectif final. L'auteur reste égal à lui-même et nous dresse un joli condensé de la violence sous toutes ses formes.

J'ai été emballée par le premier tome et très déçue par le deuxième. Seule la curiosité de voir comment tout cela allait se terminer m'a poussée à achever cette trilogie et j'aurais mieux fait de m'abstenir car l'auteur n'a même pas pris la peine de nous réserver une surprise de dernière minute.
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