Cette histoire touchante pousse la réflexion sur les avortements, les handicaps et les maladies orphelines. L'autrice a bien réussi à transmettre les émotions qu'elle a vécu pendant cette dure épreuve qu'elle a traversée et le plus merveilleux, est que son couple a survécu!
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Il s'agit du témoignage d'une mère qui décide avec son mari d'une IVG pour leur fils, atteint d'une maladie grave et mortelle.
Si j'aime d'habitude les témoignages de personnes ayant vécu des périodes difficiles et n'ai aucun a priori sur l'IVG, l'angle sur lequel a été raconté cette histoire m'a gênée tout le long de la lecture : l'histoire en effet est narrée uniquement sous l'angle de la mère, comme un long plaidoyer pour justifier sa décision.
On y parle très peu de l'enfant, de la relation qu'il a pu avoir avec sa mère et j'ai ressenti un malaise tout au long de cette lecture, alors même que le style est intéressant.
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Katherine Girard raconte dans son premier livre à quel point il est difficile de faire son deuil à la suite de l’avortement du fœtus qu’elle portait.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
En raison d'une conjoncture et historique et démographique, notamment un effet fondateur et d'autres effets multiplicateurs, la région du Saguenay-Lac-St-Jean présente aujourd'hui certains traits particuliers, dont celui de compter parmi sa population une population élevée de personnes porteuses de gènes défectueux responsables de quelques maladies.
Je sens pourtant qu'en moi la morsure saine et franche de l'amour maternel s'est métamorphosée en déchirure, en fracture ouverte, momentanément insensibilisée par l'acide sulfurique que les événements récents ont versé sur mon esprit. Oui, mes os s,érodent à l'air. Je suis renversée, à l'envers.